Vos lunettes et lentilles moins chères grâce aux nouveaux partenariats de Santéclair


Autorisée en France depuis 10 ans, la vente en ligne de lunettes et de lentilles connaît un développement constant. Celui-ci s’explique notamment par des tarifs très compétitifs. Santéclair a conclu des partenariats avec 2 leaders du secteur pour vous en faire bénéficier.


Des lunettes accessibles sur Sensee.com

Fondé en 2011, Sensee est le spécialiste en ligne des lunettes à prix cassés (à partir de 59 euros). Il garanti une fabrication 100 % française et une transparence complète sur les coûts. La start-up propose des collections complètes et pour tous les goûts. Elle propose également la possibilité de choisir 4 montures afin de les essayer pendant 10 jours.

Les tarifs sont 2 à 3 fois moins élevés que les prix moyens pratiqués chez les opticiens physiques.

  • Montures : de 19 € à 99 €
  • Verres (hors options) : 40 € pour 2 verres unifocaux, 80 € pour 2 verres multifocaux

Pour en bénéficier

  1. Rendez-vous sur MySanteclair, rubrique « Optique » puis « Acheter mes lentilles en ligne ».

1. Rendez-vous sur MySanteclair, rubrique « Optique » puis « Acheter mes lunettes en ligne »
2. Choisissez vos lunettes sur l’interface Sensee / Santéclair avec la possibilité de recevoir 4 montures à domicile pour les essayer
3. Bénéficiez de la livraison gratuite ou retirez-les dans l’une des 5 boutiques Sensee à Paris, Lyon, Marseille et Toulouse

Sensee propose une garantie « Satisfait ou Remboursé » dans un délai de 30 jours.

Lentillesmoinscheres.com

Créé en 2005 par un maître-opticien allemand et plusieurs entrepreneurs à succès de l’économie numérique, Lentillesmoinscheres.com est le leader européen des lentilles de contact sur Internet. Le site a été intégré en 2012 au groupe Sensee avec les mêmes mots d’ordre : prix bas, transparence et qualité. Il propose aujourd’hui plus de 160 références de grandes marques (lentilles et produits d’entretien), dont les tarifs sont moins élevés par rapport aux prix pratiqués en boutique. Le partenariat avec Santéclair vous permet également de profiter de plusieurs avantages.

Pour en bénéficier :

  1. Rendez-vous sur MySanteclair, rubrique « Optique » puis « Acheter mes lentilles en ligne »
  2. Choisissez vos lentilles grâce aux conseils en ligne d’opticiens diplômés et/ou en sollicitant le service client (par tél. ou par mail)
  3. Bénéficiez de la livraison gratuite (code promo), généralement sous 3 jours, sachant que les commandes originaires de Santéclair sont traitées en priorité.

Lentillesmoinscheres.com propose également une garantie « Satisfait ou remboursé » dans un délai de 15 jours.

Retrouvez tous les services en optique de notre partenaire Santéclair sur ce lien.

Du diagnostic à l’équipement auditif : l’APPA vous guide


Contrairement à une idée reçue, les problèmes d’audition ne viennent pas seulement avec l’âge. Selon le Centre national d’information sur la surdité, 1 Français sur 6 serait concerné avec des facteurs très différents et parfois cumulés : écoute trop forte de la musique, pollution sonore autour de son environnement de vie, exposition au bruit dans le cadre professionnel, etc.


Du diagnostic à l’équipement auditif : l’APPA vous guide.

Les gênes auditives sont de nature très différentes (acouphène, bourdonnement, altération de l’ouïe, etc.).

Elles sont ressenties mais souvent mal diagnostiquées, donc peu traitées. Selon plusieurs études du Ministère de la Santé, la moitié des Français ne fait jamais évaluer son audition. Malgré le fait que tous les spécialistes s’accordent sur une évolution significative des troubles, quel que soit l’âge.

Parmi les personnes dont le contrôle auditif a révélé une baisse auditive, un tiers d’entre elles n’ont pas entrepris de démarches de correction. Souvent, pour des raisons économiques, psychologiques ou esthétiques (dans le cas d’un appareillage).

Grâce à son partenaire Santéclair, l’APPA vous aide à faire contrôler votre audition dans une démarche de prévention. Si un appareillage s’avère nécessaire, Santéclair propose également un réseau de spécialistes. Ce dernier se trouve sur tout le territoire, garantissant le meilleur rapport-prix et plusieurs services associés.

À vos agendas ! Prochaine Assemblée Générale Ordinaire de l’APPA


L’APPA tiendra sa prochaine Assemblée Générale Ordinaire le vendredi 20 septembre 2019 à l’hôtel Ampère 107, avenue de Villiers à Paris (75017).


Les convocations sont arrivées dans vos boites aux lettres et vous avez jusqu’au 2 septembre pour retourner votre pouvoir.

A l’occasion de cette journée, l’Association réunit ses correspondants locaux bénévoles. Elle communiquera les dernières actualités et évolutions/projets pour les contrats APPA (adaptations règlementaires, nouveautés, bilan de l’année écoulée…).

C’est aussi un moment privilégié pour échanger sur les perspectives d’évolution de l’APPA. Et ce, dans une dynamique constructive et collective autour de son projet associatif.

Quelques mots sur le projet associatif

Il a pour objet de rappeler les valeurs de l’APPA et d’en préciser les règles de fonctionnement. Il a aussi pour but de définir des lignes politiques claires pour la gouvernance de l’Association pour les prochaines années.


Son ambition est de pouvoir accompagner les adhérents de l’Association sur des thématiques comme :

  • Le développement de l’action sociale
  • Le soutien d’axes de prévention tel que l’épuisement professionnel
  • La mise en place de relais générationnels au sein des instances de l’APPA et
  • De développer le rôle des correspondants locaux.

Devenez correspondant local pour l’APPA

Les correspondants locaux sont de véritables relais de l’APPA dans les centres hospitaliers.


Pour soutenir et contribuer activement au projet associatif développé par l’APPA pour les praticiens hospitaliers, n’hésitez pas à vous manifester pour devenir correspondant local. Pour cela, vous pouvez envoyer un email à l’adresse suivante : contact@appa-asso.org.

Bien comprendre le « 100% santé »


Le « 100% santé » est une réforme voulue par les pouvoirs publics. Leur but est de permettre à tous d’accéder à des soins de qualité remboursés à 100 %.


100% santé

Ce sont des prestations qui sont peu remboursées par la Sécurité sociale. Elles sont également très différemment prises en charge par les complémentaires santés, en fonction du niveau de garanties retenu (faible ou élevé).

Cela concerne 3 catégories de soins : l’optique, le dentaire et l’audiologie.

Pour tout savoir sur le contenu de la réforme « 100% Santé », le courtier-conseil de l’APPA, Bessé, met à votre disposition une plaquette explicative.

Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer ici.

Internes et jeunes médecins : deux guides disponibles en ligne !


Quelles sont les principales mesures de la R3C ?
Comment élaborer un projet professionnel précoce et pertinent ?
Quel contrat de travail choisir pour entamer une carrière hospitalière ?
Qui recrute à l’hôpital ?


Internes et jeunes médecins hospitaliers trouveront les réponses à ces questions dans deux web guides publiés par l’APPA, en partenariat avec What’s up doc.

Vous pouvez également vous inscrire en ligne ici pour le recevoir directement.

Mise en application depuis septembre 2017, la réforme du troisième cycle marque un changement notable de l’internat.

Son objectif : garantir à tous les étudiants en médecine une formation de haut niveau. Mais également « améliorer la qualité des soins », rappelle le Ministère de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation.

Toutefois, encore faut-il que les internes s’approprient ce nouveau cursus. C’est donc dans une démarche d’information et d’accompagnement que l’Association APPA et What’s up doc ont mis en ligne le guide « Internat, objectifs exercice ».

Via une seconde campagne, s’adressant cette fois-ci aux jeunes médecins qui se destinent à une carrière hospitalière, l’APPA prolonge cet accompagnement au-delà de l’internat.

Un deuxième guide intitulé « Bienvenue dans la jungle hospitalière », également disponible en téléchargement, propose aux ex internes des conseils et informations pratiques pour mieux appréhender leur début d’activité à l’hôpital.

Tout savoir sur la 3RC

Dans le guide « Internat, objectifs exercice », les internes trouveront de judicieux conseils pour faire les bons choix et bien s’orienter. Véritable boussole pour naviguer dans les eaux troubles du troisième cycle, les étudiants en médecine apprendront à construire une formation personnalisée et adaptée à leur projet professionnel. Ils pourront ainsi tirer profit au maximum de la R3C (mobilité, stages, formations spécialisées transversales, options,…).

APPRÉHENDER LA JUNGLE HOSPITALIÈRE

L’APPA a aussi pensé aux jeunes médecins. Dans le web guide « Bienvenue dans la jungle hospitalière », elle leur fournit des informations clés pour débuter une carrière à l’hôpital.

Comment se déroule le recrutement ? Quelle est la meilleure façon de se « vendre » ? Sous quels statuts et contrats un jeune médecin peut-il exercer ? Quid des avantages et des inconvénients de l’intérim ?

A travers des formats aussi intéressants que variés (articles, quiz, podcast, vidéos, …), ce guide est une véritable mine d’informations pour les médecins arrivant sur le marché du travail à l’hôpital. Plus question de se perdre dans la jungle hospitalière en début de carrière !

Vous avez une activité libérale au sein de l’hôpital ou en cabinet ?


L’APPA vous offre la possibilité de bénéficier d’une couverture haut de gamme adaptée à votre situation.


En effet, ce contrat négocié exclusivement pour nos adhérents et leurs conjoints vous permet une protection sur mesure en fonction de vos revenus charges incluses, avec la possibilité de choisir des options complémentaires :

  • Pour une protection optimale de vos proches, un capital décès flexible pouvant aller jusqu’à 970 000€
  • Afin de protéger l’avenir de vos enfants, une rente éducation adaptée à l’âge de vos enfants
  • Pour pallier à la perte de revenus du foyer, une rente de conjoint peut être une solution supplémentaire.

Et pour être au plus tôt indemnisé en cas d’arrêt de travail, l’APPA a fait le choix d’opter pour une franchise minimum de 15 jours ramenés à 3 jours en cas d’hospitalisation de plus de 72h.

Au-delà de la sérénité qu’offre ce contrat, il est en plus éligible au dispositif Madelin vous permettant ainsi de déduire vos cotisations de votre bénéfice imposable.

Cette couverture complète vous apporte de nombreux avantages. Un conseiller spécialisé est à votre disposition afin d’échanger avec vous sur la meilleure solution.

Contacter-nous au 01 75 44 95 15

Si cet article vous a plu : Contrat exercice libéral F6… Bonne nouvelle !

Votre enfant n’est plus étudiant et ne peut plus bénéficier de votre contrat APPA ?


Notre courtier conseil Bessé a la solution pour accompagner vos enfants !


Comment ?

  • Des services d’assistance santé
  • Un contrat avec 4 formules santé offrant un large choix de couverture
  • Une protection juridique

Les + du contrat :

  • Pas de formalité médicale à l’adhésion
  • Aucun délai d’attente
  • Un réseau de soins permettant d’obtenir des tarifs négociés
  • Des réductions de cotisation de -20% la 1ère année et de -10% la 2ème année.

Si vous souhaitez en savoir plus, contactez notre équipe dédiée au : 09 70 81 82 21 – devis.sante@besse.fr

Si cet article vous a plu : Enfants étudiants à partir de 21 ans : la fin de l’année approche… pensez à renouvelez les droits de vos enfants pour 2020

L’esprit solidaire de l’APPA


Vous ou un membre de votre famille êtes victime de handicap, votre association vous soutient et peut vous accompagner!



Qu’il s’agisse d’un appareillage (fauteuil roulant par exemple), de l’aménagement de votre domicile, de psychomotricité…

N’hésitez pas à soliciter l’APPA

Le fonds d’intervention de notre association peut vous aider pour ces frais qui peuvent représenter une part non négligeable de votre budget.

Vous souhaitez en savoir plus, contactez-nous au : 09 69 36 37 10 ou à gestion.appa@besse.fr

Nos conseillers pourront vous orienter.

Si cet article vous a plu, nous vous invitons à lire : Fonds d’intervention « Histoire de solidarité.

Psychomotricité chez des patients adultes dans un centre de rééducation fonctionnelle


La psychomotricité est une discipline thérapeutique. Elle est destinée à tout individu, quel que soit son âge, présentant des difficultés sur plusieurs plans. Moteur, comportemental, relationnel et émotionnel.


L’objectif de la psychomotricité est de considérer l’individu dans son ensemble. Elle prend en compte le vécu psychique de la personne, ainsi que son environnement physique, social et culturel.

Dans un centre de rééducation fonctionnelle, les patients ayant vécu différents traumatismes (accident de la voie publique) ou souffrant de pathologies diverses (accident vasculaire cérébral, maladie de Parkinson, Sclérose en plaque, ou autre maladie neurologique) peuvent percevoir leur corps comme inconnu, abîmé, douloureux ou affaibli.

La psychomotricité a pour but d’accompagner le patient vers l’acceptation de ce corps différent. Cela lui permet de s’approprier ce nouveau schéma corporel et ainsi l’aider à retrouver une unité.

Cet accompagnement est global, psychique et moteur. Et ce, afin de soutenir et favoriser l’individu dans ses ressources. Le tout, pour lui permettre de trouver et découvrir des outils et des stratégies pour pallier ou compenser ses déficits.

La douleur tient également une place particulière. Certains patients sont suivis pour des douleurs chroniques et peuvent être pris en charge notamment en hôpital de jour.

Lors des séances, la relaxation est beaucoup utilisée. Ainsi que des parcours psychomoteurs, des mobilisations actives et passives des membres, des touchers thérapeutiques ou des exercices de graphomotricité.

Dans le cadre d’un service dédié aux états végétatifs chroniques et pauci-relationnels, la psychomotricité s’inscrit dans un projet global pluridisciplinaire. Celui-ci nécessitant des aménagements spécifiques comme la salle Snozelen, espace multi sensoriel (colonne à eau, musicothérapie, luminothérapie …) permettant la communication avec le monde extérieur, ainsi qu’une relaxation favorisant le bien-être.

La prise en charge se fait sur prescription médicale. Elle débute par un bilan qui permet un échange et une prise de contact entre patient et professionnel. Ce bilan est constitué de différents tests qui permettent de mieux connaitre le patient et sa problématique.

Différents items sont observables et permettent de mieux connaitre la personnalité du patient à travers ses difficultés et ses compétences et ainsi orienter la prise en charge :

  • Motricité globale : mise en mouvement du corps.
  • Le schéma corporel : connaissance des parties du corps, le rapport qu’il existe entre elles et vis-à-vis de l’environnement.
  • Image du corps : représentation inconsciente que nous avons de nous-même à travers nos expériences et nos relations aux autres.
  • Tonus : état de tension des muscles permanent, au repos ou en action, qui permettent la mise en mouvement.
  • Structuration spatio-temporelle : faculté à percevoir et se représenter les notions spatiales et temporelles.
  • Etat émotionnel
  • Estime de soi : sentiments et perception que l’on éprouve envers soi-même.

La complexité du bilan peut nécessiter plusieurs séances. L’observation est primordiale afin de mieux connaitre le patient notamment au niveau de la communication non-verbale.

À la suite de ce bilan, le psychomotricien évaluera si le patient a besoin d’une prise en charge en psychomotricité. Il mettra en place des objectifs qui pourront évoluer avec le temps et l’évolution de l’état du patient.

La durée des prises en charge est variable selon la problématique et l’évolution du patient.

Elle est généralement d’une durée d’un mois minimum et reconduite si nécessaire.

Bibliographie :

ALBARET JM., GIROMINI F., et SCIALOM P., Manuel d’enseignement de psychomotricité, 1. concepts fondamentaux, Edition De Boeck Solal.
POTEL C., Etre psychomotricien, Edition Erès.
DE AJURIAGUERRA J., Et la naissance de la psychomotricité, Volume 1. Corps, tonus et psychomotricité. Ouvrage coordonnée par Fabien Joly et Geneviève Labes.
Editions du Papyrus.
INSTAGRAM : histoires2psychomot

P. NOBLOT psychomotricienne travaillant à la Croix-Rouge
Etablissement de soins de suite et de réadaptation Marguerite BOUCICAUT 71 Chalon Sur Saône

Si cet article vous a plu, nous vous invitons à lire : Le bilan psychomoteur.

La MDPH : Maison Départementale des Personnes Handicapées


Dans le cadre de nos mises au point pour vous aider dans vos démarches et besoins pour vous ou vos enfants, nous aborderons aujourd’hui la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH).


Le titre V de la loi du 11 février 2005 impose la création, dans chaque département, d’une MDPH.

La MDPH

Elle assure les missions liées à la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDA). Elle est composée d’une équipe pluridisciplinaire qui évalue les besoins de la personne handicapée. Enfin, elle prend les décisions relatives à l’ensemble de ses droits dans son champ de compétences.

Ces missions sont :

  • L’accueil et d’orientation,
  • L’information et de communication,
  • L’aide à la formulation des besoins de compensation au regard d’un parcours de vie,
  • L’instruction des demandes,
  • L’évaluation des besoins de compensation,
  • Le suivi des décisions de la CDA,
  • La conciliation et de médiation et
  • La sensibilisation des citoyens au handicap

Ces missions s’adressent non seulement à la personne handicapée mais aussi à sa famille. La prise en compte de l’impact du handicap sur l’entourage est un aspect nouveau et essentiel. Mais aussi, des ressources d’aide intrafamiliale dans l’accompagnement et la gestion des difficultés dans le parcours de vie.

La notion de handicap est prise dans une acceptation très large du concept. Elle balaie de nombreux aspects jusque-là peu considérés malgré leur importance ou à la marge des situations.

Cette appréhension globale physico-psycho-sociale du handicap est un progrès indéniable. Mais son corolaire inflationniste et la surdimension de certains dossiers conduisent à un retard conséquent du traitement. Des situations et des réponses pouvant assez régulièrement atteindre 1 an. Il convient donc d’anticiper ces problèmes de gestion des dossiers.

Les personnes concernées

La MDPH, contrairement à avant 2011, s’occupe de tout handicap sans notion d’âge. Elle a donc remplacé, en une seule instance décisionnelle, la CDES (Commission Départementale de l’Education Spéciale). Celle-ci était chargée de prendre les décisions adaptées à l’égard des enfants et des adolescents handicapés. Elle a également remplacé la CCPE et la CCSD. (CCPE et CCSD , Commissions de Circonscription de l’enseignement Préscolaire et Élémentaire. (CCPE) Commissions de Circonscription du Second Degré (CCSD), plus proches du terrain.

Le département était alors divisé en un ensemble de circonscriptions, ayant chacune à leur tête un Inspecteur de l’Éducation nationale (IEN) et un IEN-AIS. Ce dernier a en charge le secteur d’ l’AIS (Adaptation et Intégration scolaires) sur l’ensemble du département.

La loi de 2006 définissait que les commissions de circonscription étaient une émanation de la CDES et prenaient toutes les décisions sans incidence financière.  Orientation et d’intégration scolaires et  la COTOREP (Commission technique d’orientation et de reclassement professionnel), mises en place par la loi du 30 juin 1975, succèdant aux commissions départementales d’orientation des infirmes.

Les Cotorep étaient chargées notamment d’aider les personnes handicapées à s’insérer dans le milieu professionnel. Elles ont été remplacées en 2005 par les Commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH).

ACTIONS

La MDPH regroupe :

  • Une Equipe Pluridisciplinaire d’Evaluation (EPE)
  • Une CDA.

Elle met en place et organise le fonctionnement (art. 661) :

  • De l’accueil, de l’information, de l’accompagnement et des conseils,
  • De la CDA,
  • Des Equipes Pluridisciplinaires d’Evaluation et des Equipes de Suivi de Scolarisation,
  • De conciliation par des personnes qualifiées et
  • Désigne la personne référente.

Pour les enfants

ULIS : Les Unités localisées pour l’inclusion scolaire ou ULIS sont, en France, des dispositifs qui permettent la scolarisation d’élèves en situation de handicap.

SESSAD : Les services d’éducation spéciale et de soins à domicile. Ils sont constitués d’équipes pluridisciplinaires, dispensent un accompagnement sur les lieux de vie. Ils concernent en particulier la scolarisation d’élèves handicapés scolarisés en milieu ordinaire.

L’accompagnement peut comprendre des actes médicaux spécialisés et des rééducations (kinésithérapie, orthophonie, psychomotricité, ergothérapie). Des éducateurs et des enseignants spécialisés peuvent également apporter une aide spécifique à l’élève en situation de handicap, soit au sein de la classe, soit en accompagnement individuel ou en petit groupe à l’extérieur de la classe.),

Obtention d’AVSI (individuelle) ou C (collective) : L’auxiliaire de vie scolaire est en charge d’accompagner les enfants handicapés dans le cadre de leur vie scolaire et parascolaire.

Les IME : Regroupent les IMP (Instituts Médico-Pédagogiques) et IMPro (Instituts Médico-Professionnels). Ils participent à l’éducation, dispense des soins et une éducation adaptée aux enfants et adolescents de 3 à 20 ans.

Les tranches d’âges varient selon les établissements. Les IME sont le plus souvent à gestion associative. Cependant, les Agences Régionales de Santés (ARS) exercent un contrôle continu sur les activités, les pratiques et sur la gestion administrative et financière. Les établissements sont spécialisés selon le degré et le type de handicap du public accueilli. L’accueil se fait soit en internat, soit en externat, soit en semi-internat et parfois en accueil temporaire.

Les ITEP : Anciennement les Instituts de rééducation, les Instituts thérapeutiques éducatifs et pédagogiques sont régis par les décrets suivants. Le décret du 6 janvier 2005. la circulaire du 14 mai 2007 et le décret du 2 avril 2009. Ainsi que les décret et instruction de 2017 sur le fonctionnement en dispositif intégré.

Les instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques accueillent les enfants, adolescents ou jeunes adultes qui présentent des difficultés psychologiques dont l’expression, notamment l’intensité des troubles du comportement, perturbe gravement la socialisation et l’accès aux apprentissages.

Textes officiels – AIRe

SANT4 – Bulletin Officiel N°2007-6: Annonce N°152

Attention :

L’orientation en SEGPA ne relève pas de la MDPH. Elle relève de la commission départementale d’orientation vers les enseignements adaptés du second degré (CDOEASD). Elle est sous la responsabilité de l’inspecteur d’académie, directeur académique des services de l’éducation nationale (IA-DASEN). Ce dernier oriente et affecte en EGPA, après constitution d’un dossier, à l’initiative de l’établissement ou des parents, et accord de la famille.  

Circulaire n° 2015-176 du 28 octobre 2015

SEGPA : Les sections d’enseignement général et professionnel adapté accueillent des élèves présentant des difficultés d’apprentissage graves et durables. 

EREA : Les établissements régionaux d’enseignement adapté sont des établissements publics locaux d’enseignement dont la mission est de prendre en charge des adolescents en grande difficulté scolaire et sociale ou présentant un handicap. Elles permettent à des adolescents en difficulté, ou présentant des handicaps, d’élaborer leur projet d’orientation et de formation. Mais aussi leur projet d’insertion professionnelle et sociale, en fonction de leurs aspirations et de leurs capacités,. Et ce, par l’individualisation des durées et des parcours de formation. Ainsi que par un accompagnement spécifique assuré à l’internat éducatif par des enseignants-éducateurs.

C’est une orientation et des modalités d’admission redéfinies :

A la fin de la première année du cycle de consolidation (classe de CM1), des modalités spécifiques de poursuite de la scolarité des élèves peuvent être proposées aux élèves qui rencontrent des difficultés scolaires graves et persistantes. Et ce, en dépit des dispositifs d’aide dont ils bénéficient.

La démarche d’orientation comporte deux phases distinctes :

Une pré-orientation en fin de la deuxième année du cycle de consolidation (CM2). Pour les élèves bénéficiant d’une pré-orientation fin de classe CM2 en classe de sixième Segpa, un dossier d’orientation est constitué durant la deuxième année du cycle de consolidation (CM2). Ce dernier tient compte de la procédure de la commission départementale d’orientation vers les enseignements adaptés (CDOEA).

A la fin de la troisième année du cycle de consolidation (sixième), dans le cas où les difficultés sont telles qu’elles risquent de ne pouvoir être résolues dans un dispositif d’aide, le conseil de classe peut proposer une orientation vers les enseignements adaptés. Pour les élèves qui bénéficient d’une pré-orientation en Segpa, le dossier constitué en classe de CM2 doit être complété par les travaux et les bulletins scolaires. Ce dossier peut être enrichi de nouveaux éléments établis par le psychologue de l’éducation nationale (collège).

Une orientation en fin de sixième.

Pour les élèves de sixième qui n’ont pas bénéficié d’une pré-orientation en Segpa, un dosssier doit être constitué avant le conseil de classe du second trimestre.

Les représentants légaux sont alors avisés par le chef d’établissement de l’éventualité d’une orientation vers les enseignements adaptés du second degré. Puis lors du conseil de classe du deuxième trimestre, les représentants légaux sont informés de cette proposition d’orientation. Le chef d’établissement transmet ensuite les éléments à la CDOEA.

Pour les adultes

ESAT et EA : Etablissements et services d’aide par le travail et Entreprises Adaptées). Les premiers sont des établissements médico-sociaux dont le personnel handicapé a une capacité réduite au travail. Les EA sont des entreprises d’utilité sociale. Elles ont une obligation d’employer 80 % de travailleurs handicapés, et sont régies par le code du travail.

Foyer de vie (ou foyer occupationnel) est un établissement qui accueille des adultes handicapés ayant une certaine autonomie. Ils proposent des animations et des activités en fonction de leur handicap. Certaines structures peuvent également proposer un hébergement.

MAS : La maison d’accueil spécialisée propose un hébergement permanent à tout adulte handicapé gravement dépendant. Elle entièrement prise en charge par la Sécurité sociale.

FAM : Le foyer d’accueil médicalisé est une structure d’hébergement qui accueille des adultes gravement handicapés ayant besoin de l’assistance d’une tierce personne pour effectuer les actes essentiels de la vie courante ou d’un suivi médical régulier. Il y a une part importante de reste à charge pour l’assuré.

La MDPH offre également de l’aide pour l’obtention d’un SAMSAH, d’un SAVS ou d’autres allocations ou documents :

SAMSAH : Structure innovante instituée par le décret n°2005-223 du 11 mars 2005, le Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés a pour vocation, de contribuer à la réalisation du projet de vie des personnes handicapées. Pour se faire, elle favorise le maintien ou la restauration des liens familiaux, sociaux, universitaires ou professionnels. Mais aussi, l’accès à l’ensemble des services offerts par la collectivité.

SAVS : Le service d’accompagnement à la vie sociale est une structure ayant pour vocation de contribuer à la réalisation du projet de vie de personnes adultes handicapées par un accompagnement adapté. Et ce, en favorisant le maintien ou la restauration de leurs liens familiaux, sociaux, scolaires, universitaires ou professionnels et facilitant leur accès à l’ensemble des services offerts par la collectivité.

Il offre ainsi :

  • Des mesures propres à assurer l’insertion scolaire ou professionnelle (aménagements, horaires, aides techniques et humaines, prise en charge du transport, allongement du délai d’acquisition de certains apprentissages),
  • Une évaluation du taux d’incapacité,
  • La Reconnaissance de la Qualité de Travailleur (se) Handicapé (e) (RQTH)

L’AAH : Allocation Adulte Handicapé, d’un montant porté à 900 € depuis le 1er novembre 2019, est une aide financière qui permet d’assurer un minimum de ressources attribuée. Ces allocations sont sous réserve de respecter des critères d’incapacité d’âge, de résidence et de ressources. Il faut être atteint d’un taux d’incapacité d’au minimum 80 %, ou compris entre 50 et 79 %, et connaître une restriction substantielle et durable d’accès à un emploi. Il faut également avoir au moins 20 ans (ou au moins 16 ans pour un jeune qui n’est plus considéré à la charge de ses parents) pour le bénéfice des prestations familiales.

L’AEEH : Allocation d’éducation de l’enfant handicapé, d’un montant de base de 132,21€, peut être complété, selon les cas, par un complément AEEH et une majoration pour parent isolé. (Si le parent assume seul la charge de son enfant). C’est une prestation destinée à compenser les frais d’éducation et de soins apportés à un enfant en situation de handicap. Cette aide est versée à la personne qui en assume la charge. Elle peut être complétée, dans certains cas, d’un complément d’allocation (PCH) en fonction de difficultés supplémentaires. Parmi ces derniers, la lourdeur du handicap, des soins supplémentaires ou appareillages non pris par la sécurité sociale. Tout ceci sur justificatifs et après accord de la CDA.

L’AEEH n’est pas soumise à condition de ressources et est versée à la famille d’un enfant en situation de handicap de moins de 20 ans. La CDA détermine le taux d’incapacité de l’enfant.

La carte d’invalidité

Toute demande est associée à la constitution d’un dossier téléchargeable sur le site de la MDPH où toutes les formalités sont expliquées.

Et depuis le 1er Janvier 2019, la MDPH vous répond directement sur son numéro national unique: 08.99.63.20.48

Tout cela peut être complexe il ne faut pas hésiter à demander conseil à votre médecin traitant, votre assistante sociale de secteur ou de votre lieu professionnel, s’il y en a une ou vous adresser au CCAS de votre commune.

Dr Gérard Shadili administrateur de l’APPA

Top