L’association APPA a été créée en 1980 par des médecins afin de combler les lacunes des statuts de leur confrères médecins et pharmaciens hospitaliers en termes de protection sociale.
L’APPA qui est une association à but non lucratif a bâti des contrats de prévoyance et santé en s’appuyant sur des professionnels reconnus dans le monde de l’assurance. Notamment Bessé son partenaire historique qui la conseille et qui l’accompagne. Bessé travaille en étroite collaboration avec l’APPA et négocie ensuite avec les assureurs, afin de mettre en place des contrats sur mesure pour les adhérents de l’APPA. Bessé assure également le suivi et la gestion des adhésions, des cotisations et des sinistres prévoyance tels que les arrêts de travail, l’invalidité et le décès. Elle se charge également des évolutions et modifications de contrat des adhérents de l’association.
Les solutions que Bessé conçoit avec l’APPA sont souscrites auprès d’un assureur reconnu, Generali leader européen de l’assurance de personnes et Europ-Assistance.
D’autres acteurs travaillent en étroite collaboration avec l’APPA afin d’offrir aux adhérents la protection sociale la plus complète et personnalisée possible.
Nous vous vous proposons de consulter le schéma ci-dessous afin de les découvrir.
Comme vous pouvez le constater, Mercer assure la gestion des frais de santé des adhérents APPA en proposant un certain nombre d’avantages, tels que la télétransmission directe des remboursements entre le centre de gestion et la Sécurité sociale. Ce qui permet aux adhérents APPA de bénéficier d’une gestion des frais de santé simplifiée et rapide. Les adhérents peuvent accéder à leur compte MERCER via leur espace connecté : https://espace-appa.besse.fr/.
Autre acteur non-représenté sur ce schéma : SantéClair qui est spécialisé dans la gestion du risque santé et travaille pour les organismes de complémentaires santé. Grâce à son vaste réseau de professionnels en optique, dentaire, audioprothèses et de médecines douces, SantéClair permet aux adhérents de l’APPA de bénéficier de solutions sur mesure qui répondent à des besoins spécifiques en matière de santé.
Vous souhaitez poser vos questions à un partenaire de l’APPA en particulier ?
En tant qu’adhérent vous bénéficiez d’un numéro dédié pour chaque partenaire de l’APPA :
« Il faut remettre l’équité, la solidarité et les valeurs du service public au cœur du management à l’hôpital »
A l’origine, l’APPA est une émanation du Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux (SPH) avec lequel elle continue d’entretenir une relation partenariale privilégiée. Rencontre avec le Dr. Pierre-François Godet, psychiatre à l’hôpital du Vinatier (Bron, 69) et trésorier du syndicat, qui cumule plus de 30 ans d’engagement et une langue hors de la poche, surtout lorsqu’il s’agit de défendre le service public de la discipline…
Qu’est-ce que le SPH ?
C’est le principal syndicat représentant les psychiatres de service public. Il a été fondé en 1945, la même année que la revue scientifique, L’information psychiatrique. Il regroupe aujourd’hui environ 20 % des psychiatres hospitaliers ou assimilés, ce qui a beaucoup changé depuis plusieurs décennies. Pendant longtemps, les psychiatres hospitaliers étaient nommés par une commission paritaire, composée notamment de praticiens élus, à travers les syndicats. La plupart des psychiatres étaient alors syndiqués car il était préférable d’être soutenu pour obtenir un poste. Puis le système de nomination a changé, désormais sous la responsabilité du Ministère de la Santé. Cela a eu un impact évident sur les adhésions mais aussi sur la mission des différents syndicats, comme le nôtre, désormais essentiellement axée sur la défense des intérêts catégoriels et de la discipline dans son ensemble.
Quelles sont ces missions justement ?
De façon générale, en tant que syndicat, on défend la profession et notre mode d’exercice, dans un contexte globalement très hostile puisque la médecine publique est de plus en plus délaissée. C’est particulièrement vrai pour la psychiatrie, qui reste une discipline « humaine », par définition onéreuse, avec laquelle la logique d’économies et de rationalisation n’est pas compatible : pour vous donner une idée, 85 % des charges d’un hôpital psychiatrique vient en moyenne des dépenses de personnel, contre 70 % dans un hôpital général ! On milite justement, vu le nombre de postes vacants, pour l’augmentation des salaires, car c’est le seul moyen de redevenir attractif. On ne va pas se mentir : les praticiens font partie des catégories privilégiées par rapport à la population générale, mais on ne peut pas non plus nier que nous évoluons dans une économie de marché, un système concurrentiel, où les collègues sont mieux payés et ont moins de pénibilité dans le privé, que ce soit en clinique ou en cabinet…
Quelles actions menez-vous auprès de vos adhérents ?
On intervient sur plusieurs champs. D’abord, un travail d’information en direction des collègues qui ne sont généralement pas très bien informés sur leurs statuts, et donc sur leurs droits. C’est le cas de la retraite, actuellement. Il faut produire et diffuser cette information, ce qui est très chronophage et occupe une bonne partie du temps alloué au syndicat. Ensuite, on a un rôle d’intervention ponctuelle lorsqu’on est sollicité pour défendre un adhérent, sur une problématique statutaire, ou l’exercice de la discipline, dans son ensemble, lorsqu’il s’agit par exemple de contester un texte par voie judiciaire. Enfin, on a une mission d’écoute et d’étude de la situation des psychiatres de service public, notamment à travers des sondages. On en a produit une, récemment, sur le sujet de l’isolement et de la contention. Et une autre, qui vient de se terminer, sur la pénibilité et l’attractivité de la profession.
Pouvez-vous nous en dire plus ?
Pas encore, car il y a maintenant un gros travail d’analyse, qui va sûrement prendre du temps, mais je peux vous parler de la démarche… On a lancé cette enquête en ligne, durant 1 mois, auprès de tous les psychiatres d’exercice public de notre base de contacts. L’objectif était de les interroger sur leur situation professionnelle, à travers des critères objectifs (sexe, âge, environnement, activité principale, nature de l’établissement, etc.) et d’autres sujets de l’ordre du ressenti. On leur a par exemple demandé d’exprimer leurs motifs de plaisir dans le travail ou leurs principales sources de reconnaissance. Au total, il y avait une cinquantaine de questions. On a reçu près de 1 200 réponses, ce qui est beaucoup et intéressant puisqu’une majeure partie vient de praticiens non-adhérents, permettant d’avoir une vision assez large au-delà du seul syndicat.
Est-ce que la psychiatrie est une spécialité particulièrement exposée aux risques psychosociaux ?
Oui et non. D’un côté, c’est une discipline qui reste très axée sur l’humain et la relation, donc je dirais que nous sommes encore un peu épargnés. Par contre, il y a aussi des risques, au sens propre, en particulier dans la psychiatrie de secteur avec les soins sans consentement. Comme on a des patients qui ne sont souvent pas conscients de leur maladie et qui évoluent, à l’image de la société, vers une forme d’intolérance croissante à la frustration, les psychiatres sont globalement plus exposés à leur vindicte ou à celles de leurs proches. C’est usant et c’est un facteur de risques particulier que l’on retrouve également dans d’autres spécialités, comme les urgentistes. C’est valable aussi pour le suivi. Quand quelqu’un a une rechute de son cancer, il en veut à son cancer ou à ses habitudes de vie, mais pas à son cancérologue. Mais quand quelqu’un présente une rechute sévère de sa psychose, il ne croit pas plus à son psychiatre qu’à sa psychose…
Et quel est votre regard syndical, plus général, sur ces risques à l’hôpital ?
De façon plus générale, concernant la médecine publique, je pense que l’hôpital est vraiment malade dans son mode de management. Il y a vraiment des problématiques structurelles que l’on retrouve, dès les études de médecine, à travers une logique d’écrasement et de souffrance, comme si c’était la clé de la réussite au détriment de l’esprit d’équité, de solidarité, de… service public ! J’ai souvent coutume de dire qu’on a tendance à prendre le pire de la culture latine (la logique de gladiateur, combattre et souffrir) mais aussi le pire de la culture anglo-saxonne, avec une logique économique et néo-libérale complètement inadaptée au fonctionnement d’un service public hospitalier. Ça créé de la souffrance et de l’incompréhension. L’enjeu du management est fondamental, mais il faut y consacrer beaucoup de temps et être très lisible auprès des personnes concernées. En tant que chef de pôle, par exemple, j’essaye de préserver de l’équité. Par exemple, dans le pôle, nous avons mis en place une « grille de pénibilité », connue de tous, liée aux matinées de permanence médicale les samedis dimanches et jours fériés.. Quand quelqu’un va travailler un dimanche de week-end prolongé, on va compter 3 points ; ce sera 1 point pour un samedi « ordinaire », etc. Chacun a accès à un tableur où il peut voir toutes ces informations et faire des simulations sur sa propre pénibilité. L’idée, c’est de réintroduire de l’équité, de la transparence, des outils de partage et d’échanges. Il faut s’en donner les moyens, car cela prend du temps. C’est toujours perfectible mais je préfère largement cette démarche à d’autres logiques, basées sur celui qui parle le plus fort ou celui qui est le plus ancien…
Le fait qu’on parle beaucoup de santé mentale a-t-il un impact sur la discipline ?
La santé mentale, c’est très à la mode. Mais ce n’est pas la psychiatrie et il y a une sorte de confusion entretenue à destination de l’opinion, qui ne contribue pas à s’attaquer, selon moi, aux vrais problèmes structurels. Prenez les réseaux sociaux, par exemple. C’est un vrai sujet de santé mentale, car ils peuvent être source de souffrance, diminuer le niveau cognitif, le lien social, etc. Cela concerne tout le monde, mais quand quelqu’un va révéler des troubles autistiques, des phénomènes de harcèlement ou décompenser des symptômes après en ligne, on entre cette fois dans le registre de la psychiatrie.
Délivrer des messages de prévention des risques induits par les réseaux sociaux, c’est très bien, mais ça ne coûte rien à côté des moyens humains qu’il faut pour prendre en charge ceux qui ont échappé à la prévention !
Le souci avec cette confusion, c’est qu’une problématique liée à l’exercice de la psychiatrie va être abordée sous l’angle de la santé mentale, pour donner à croire que le sujet est traité, alors que les besoins, les moyens nécessaires et les situations sont complètement différents. Il y a beaucoup d’acteurs qui font des choses très bien pour la visibilité et l’accompagnement de la santé mentale. Quand une personnalité politique va visiter ou soutenir une démarche en la matière, plutôt qu’une unité psychiatrique, c’est très positif, mais il ne faut pas croire ni laisser croire que cela va résoudre nos problèmes de fond et nos manques de moyens. Annoncer au JT de 20 heures 200 000 euros de subvention pour une association ou une campagne de prévention, ça impressionne, ça rassure, mais ça suffit à peine à payer le salaire et les charges d’un(e) psychiatre, d’un(e) psychologue et d’un(e) infirmier(ère) pour une année. 12 millions de nos concitoyens souffrent d’un trouble mental, dont plus de 2 millions d’une forme sévère (trouble bipolaire, schizophrénie, dépression résistante).
« On a été le premier service de réanimation en France à accueillir des clowns… »
(Interview réalisée dans le magazine des 40 ans de l’APPA, publiée en janvier 2021)
Ancien chef de service en réanimation pédiatrique à l’hôpital Necker – Enfants malades, Dr. Philippe Hubert, aujourd’hui retraité, préside l’association Le Rire médecin qui a fêté ses 30 ans en 2021. Il a traversé l’Atlantique en 14 jours sur le voilier « Lamotte / Module Création » skippé par Luke Berry. Itinéraire d’un médecin engagé…
Comment avez-vous découvert les clowns à l’hôpital ?
La réanimation, ça paraît assez loin des clowns mais, pendant ma carrière, j’ai eu la chance d’avoir un chef de service qui s’intéressait beaucoup à la dimension psychologique et relationnelle des soins, vécue par les enfants et par leur entourage. Pendant de nombreuses années, par exemple, un psychiatre pédiatrique est intervenu dans le service. De nombreuses choses ont été lancées à son initiative – et avec la demande soutenue d’une infirmière, afin de développer une approche médicale aussi large que possible, pas seulement technicienne mais aussi familiale. Là-dessus s’est greffée, à l’époque, une demande de Caroline Simonds, la fondatrice du Rire médecin, qui nous a proposé de faire intervenir les clowns. Ils étaient déjà présents en immuno-hématologie, un service ultra-spécialisé avec des enfants originaires de toute la France dont certains, hélas, atterrissaient en réanimation. Ils connaissaient donc bien les clowns, en raison de leur situation d’hospitalisation de longue durée, c’est pourquoi Caroline nous a proposé de prolonger les visites dans notre service. Je vous avoue, au départ, que j’avais quelques réserves car je connaissais mal leur travail et je ne voyais pas très bien comment cela pouvait fonctionner en réa. Nous avons finalement accepté et, très rapidement, tous les doutes ont été levés grâce à un fonctionnement efficace et des résultats très positifs ! On a été le premier service de réanimation en France à accueillir les clowns. Depuis, plein d’autres ont suivi…
Quels sont ces « résultats » ?
Pour les enfants malades, c’est un plus, indéniable, qui est lié à la régularité des visites (jusqu’à deux fois par semaine) et à l’importance du rire, des bulles d’évasion, dans les moments difficiles. Plus largement, les clowns forment aussi un outil de médiation avec les frères et sœurs, les parents, les équipes soignantes (infirmiers, médecins, etc.). D’ailleurs, comme souvent en réanimation, nous avons développé des relations humaines très fortes, parfois amicales, avec ces artistes professionnels, même au-delà du cadre de l’hôpital.
Pourquoi vous êtes-vous engagé dans l’association ?
Caroline Simonds m’avait sollicité, à plusieurs reprises, pour participer à des réunions, réfléchir à la formation des clowns, etc. Un jour, elle m’a contacté pour me proposer de prendre la succession d’un confrère, qui était également réanimateur pédiatrique mais ne pouvait plus assumer la présidence. J’ai un peu réfléchi et accepté la mission avec beaucoup de plaisir. Je suis donc arrivé dans l’association, en mars 2017, en tant que président, sans la connaître véritablement de l’intérieur. Les premiers mois ont été un peu compliqués car la situation n’était pas très favorable, mais nous avons beaucoup travaillé pour résoudre les difficultés. On a pu faire des recrutements et mettre l’accent sur la gestion administrative et financière. C’est fondamental quand on manipule des sommes d’argent importantes, issues de dons, et que l’on travaille avec des artistes.
Comment l’association a-t-elle fonctionné durant la crise sanitaire ?
2020 a été une année assez particulière, comme vous pouvez l’imaginer, car nous venions justement de finaliser notre plan stratégique pour développer l’association et intervenir sur de nouveaux territoires. Il y a beaucoup d’autres clowns intervenant dans les hôpitaux ; l’objectif n’est évidemment pas de s’additionner aux activités en place, mais de remplir les espaces vides. Pendant le confinement, les comédiens-clowns étaient éloignés des enfants pour des raisons sanitaires, mais on a réussi à organiser un relais vidéo, qui a finalement très bien fonctionné. Nous avons également profité de cette période pour préparer le 30e anniversaire de l’association, en 2021, afin de communiquer sur notre projet et nos actions, notamment en direction des médias.
L’association Éclats de l’île propose des interventions de « clowns hospitaliers » dans les services pédiatriquesdu CHU de l’île de La Réunion.
Les clowns sont tous des comédiens professionnels sélectionnés par l’association et bénéficiant de formations spécifiques pour intervenir à l’hôpital. Toujours en duo, ils cherchent par leurs interventions dans les services, à redonner aux jeunes patients leur place d’enfant en permettant l’accès au jeu et au rêve. Ils interviennent à raison de deux journées par semaine sur chaque site du CHU de La Réunion. Les clowns interviennent toujours en étroite collaboration avec le personnel soignant et adaptent leurs interventions aux réalités des patients et de leurs proches. Les clowns sont soumis au secret professionnel et peuvent ainsi bénéficier d’informations lors des transmissions pour être au plus juste de chaque situation. Ils peuvent également être sollicités pour accompagner les actes de soins potentiellement douloureux avec l’accord de l’enfant et de ses parents. Depuis sa création Éclats de l’île a pu visiter plus de7 000 enfants hospitalisés. Afin de mieux cerner et comprendre leurs actions nous avons pu rencontrer l’un des clowns hospitaliers de l’association et nous lui laissons la parole.
Rencontre avec Pernette, Artiste, Clown Hospitalier à Éclats de l’île
Bonjour, alors tout d’abord comment voulez-vous que je vous appelle ? Zaza, Pernette ou bien Isabelle ?
Zaza c’est mon nom de comédienne, Pernette c’est mon nom de clown hospitalier et sinon je suis Isabelle dans la vraie vie. Disons que pour aujourd’hui c’est un peu les trois que vous rencontrez …
Comment vous êtes-vous retrouvé à faire le clown à l’hôpital ?
Au départ je suis d’abord Infirmière DE. J’ai fait cela car à l’époque, mes parents ne voulaient pas que je devienne comédienne. Du coup, dans les années 1990 j’ai suivi leurs conseils et suis devenu IDE. Selon mes parents, comédien ce n’était pas un métier pour en vivre, alors j’ai travaillé une petite dizaine d’année comme infirmière. Durant les années 2000, à la Réunion, j’ai rencontré la ligue d’improvisation réunionnaise et j’ai recommencé à reprendre goût au théâtre. Finalement, j’ai fini par abandonner la blouse car le théâtre était vraiment ma vocation. En 2012 l’association Éclats de l’île a organisé des auditions et j’ai été recrutée à ce moment-là. Depuis, je retourne à l’hôpital mais sans blouse et avec le sourire et le nez rouge.
C’est quoi une journée type d’un clown à l’hôpital ?
Une journée à l’hôpital, nous démarrons vers 9 h par un tour du service en civil. Nous faisons des transmissions succinctes avec l’équipe médicale. Ces transmissions nous renseignent surtout sur l’état de santé des enfants, sur son état du jour, sur les précautions particulières d’hygiène à respecter. Nous cherchons également à avoir des informations de contexte sur la famille puisque nous intervenons également auprès des accompagnants.
Ensuite nous nous habillons en clown et nous faisons ce que nous appelons la parade. Nous défilons, toujours en duo, dans le couloir du service, avant de rentrer dans toutes les chambres où nous sommes autorisés à intervenir. Dans la chambre nous nous adaptons à chaque situation, nous pouvons commencer par un petit tour de magie, une petite chanson ou encore raconter une petite histoire. Nous faisons souvent des cabrioles et des âneries pour faire rire les enfants.
Nous pouvons effectuer plusieurs services le matin. Le midi, en civil nous prenons notre pause déjeuner puis nous revenons l’après-midi dans d’autres services de pédiatrie. On refait la parade puis, de chambre en chambre et tranquillement, notre journée se termine vers 16 h.
Comment se passent vos interventions avec les soignants ? Comment êtes-vous accueillis par les médecins et les équipes ?
En général c’est super. Nous sommes très bien reçus. Les soignants nous attendent souvent. Ils sont ravis de nous voir car les jours où nous sommes là, le service est plus détendu. Ils savent qu’il va y avoir de la musique, qu’ils vont pouvoir se détendre un peu. Parfois ils dansent un peu avec nous dans les couloirs. Toutefois nous sommes très attentifs, nous veillons à ne pas déranger les actions de soin, on se cale pour ne pas déranger la visite par exemple. On s’adapte tout simplement.
Vous intervenez dans quels services ?
Nous n’intervenons que dans les services de pédiatrie du CHU. Dans les services des petits mais aussi des grands. En oncologie pédiatrique, en HDJ pédiatrique, les urgences pédiatriques, la chirurgie pédiatrique mais aussi la dialyse pédiatrique à Saint-Denis, à Saint-Pierre nous allons chez les grands, les petits, la réa pédiatrique, les urgences, le service de mucoviscidose, l’HDJ et la chirurgie pédiatrique, le SSR aussi, voilà je crois que je n’ai rien oublié. Nous n’intervenons que sur le CHU et avec des jours fixes pour chaque site. Nous sommes 10 clowns hospitaliers dans l’association et nous intervenons toujours en duo. Nous organisons nos plannings à l’avance pour que nos interventions soient programmées dans les services.
Avez-vous une formation spécifique pour assurer votre mission de clown hospitalier ?
Nous sommes tous des artistes accomplis et des professionnels. Nous savons faire de la musique, jouer la comédie, certains d’entre nous sont plus magiciens ou jongleurs. Nous avons tous une formation initiale qui est assurée par le Rire Médecin qui vient régulièrement faire cette formation spécifique de clown hospitalier à La Réunion. Nous apprenons notamment comment se comporter en clown à l’hôpital. Nous avons une formation continue tout au long de l’année avec les services hospitaliers pour avoir des connaissances plus « médicales », par exemple nous avons pu avoir une formation autour de la douleur chez l’enfant ou autour des différents cancers chez l’enfant. Nous avons aussi eu une formation sur la dialyse et bien-sûr la première chose que nous apprenons ce sont les règles d’hygiènes à respecter dans un service pédiatrique. Nous sommes par exemple très informés sur les modes de contagions et les règles à respecter pour les limiter. Nous savons quel type de surblouse il faut mettre et quel type de masque il faut porter dans les différents lieux où nous intervenons. Bon c’est sûr que maintenant le masque on ne se pose plus la question et on le porte tout le temps.
Pouvez-vous partager une petite anecdote qui vous a marquée dans vos interventions
Il y en a plein, mais là tout de suite ce qui me revient c’est une rencontre en chirurgie infantile.
Durant les transmissions on nous avait dit que c’était un petit bébé de 6 mois et qu’il était avec sa maman qui était stressée, triste et pas contente d’être là car l’hospitalisation était plus longue et grave que prévue. Lorsque nous sommes rentrés dans la chambre le bébé est dans son lit avec maman à côté, avec un visage fermé. Nous avons commencé à chanter une petite berceuse de notre répertoire et l’enfant a levé les yeux vers nous et avec notre ukulélé, tout de suite, il a souri. Nous avons senti que la musique lui faisait du bien. Tout le temps où nous sommes restés avec lui et sa maman, il avait un énorme sourire. Il était vraiment séduit par le son du ukulélé et la maman le regardait tout sourire. Puis au bout d’un moment elle a commencé à nous regarder aussi en souriant et on a senti que cela lui faisait du bien de voir son enfant sourire.
Voilà ce sont ce genre de petits moments un peu magiques qui sont importants pour nous et qui nous permettent de garder notre motivation. Ce que nous faisons, cela reste d’abord des moments d’humanité au-delà de moments de détente dans des instants qui sont souvent stressants pour les enfants et les parents. C’est beau de voir que pouvons apporter des vibrations plus positives.
Merci Pernette et nous vous souhaitons bon courage dans la poursuite de vos actions pour les enfants. Bonne journée et pouêt-pouêt…
L’APPA est fière de soutenir et de vous présenter l’association Eclats de l’île
En 2003, Anne Tixier a eu l’idée de mettre en place, à la Réunion, une association de clowns à l’hôpital.
En collaboration avec le docteur Yves Réguerre, directeur du service d’oncologie pédiatrique de l’Hôpital universitaire Félix Guyon de Bellepierre, ils fondent l’association Éclats de l’île.
Anne TIXIER mise sur l’expérience et le professionnalisme du Rire Médecin pour bâtir l’association mais aussi pour recruter et former les premiers comédiens clowns de La Réunion.
En 2005, débutent les premières journées des clowns, aujourd’hui, l’association continue son ascension en recrutant de nouveaux comédiens et en multipliant les apparitions.
Tous les clowns d’Éclats de l’île sont des acteurs professionnels, des artistes issus de l’univers du cirque, du théâtre ou de la musique.
Le but de l’association est de dédramatiser l’hospitalisation, de permettre aux enfants de 0 à 18 ans et à leurs proches de retrouver le sourire.
Pour les enfants : Recréer à l’hôpital une parenthèse, où la joie, le jeu, la musique, l’imaginaire et la poésie peuvent prendre leur place et améliorer le vécu des soins et de l’hôpital. Le maintien d’un univers imaginaire et le jeu aident l’enfant à développer des ressources nouvelles et des mécanismes de résilience pour faire face à l’hospitalisation : gestion de la douleur, détresse émotionnelle, solitude.
Pour les parents :Permettre de s’évader, de faire une pause, mais aussi d’avoir de l’énergie pourmieux vivre la maladie de son enfant.
Pour les soignants : Soutenir le personnel soignant en lui offrant des moments ludiques et joyeux dans un cadre professionnel plus agréable.
Il s’agit également d’une collaboration entre clowns et soignants, les clowns peuvent être en mesure de fournir des informations complémentaires, non médicales qui sont parfois utiles pour le suivi des enfants hospitalisés.
De nouveaux projets sont attendus en 2023, notamment « l’école solidaire » qui a pour but de développer et faciliter, avec les inspecteurs académiques, les équipes enseignantes, les principaux et proviseurs, l’émergence de projets solidaires pour l’association et qui permettront la sensibilisation des enfants.
« Réuni’tour II » : Des circuits à parcourir à vélos qui permettrons de récolter des fonds. La première session du « Réuni’tour » avait permis le financement de 2 simulateurs d’IRM ainsi que 80 interventions des comédiens-clowns.
Des projets qui nous tiennent à cœur et que nous aurons l’occasion de vous faire partager.
Si vous l’avez manqué, le mercredi 16 novembre se tenait le webinaire organisé par le Congrès Français de Psychiatrie.
Au programme, des informations sur vos droits statutaires, un décryptage des nouvelles réformes et leurs impacts sur vos statuts et émoluments hospitaliers.
Vous découvrirez également comment l’association APPA s’engage au quotidien pour améliorer la qualité de vie au travail des praticiens hospitaliers et des internes et les outils qu’elle met en place au quotidien pour les aider à faire face aux risques psychosociaux.
Visualisez dès à présent le replay :
Ont participé à ce webinaire: Gérard Shadili, psychiatre addictologue et administrateur de l’APPA. Marc Betremieux, psychiatre et vice-président de l’association APPA Elisabeth Gery, responsable marketing et développement chez BESSE pour le compte de l’APPA Julie Morales, chargée de marketing chez BESSE et pour le compte de l’APPA
Les équipes Bessé-APPA seront présentes au prochain Congrès Français de Psychiatrie ce 1er et 2 décembre, au stand n°63.
Le replay de l’édition 2021 sur, notamment les carences des droits statutaires en protection sociale des praticiens hospitaliers et des internes est disponible sur le lien suivant : https://www.appa-asso.org/2021/11/18/webinaire-carco/ À très vite !
« La Médecine Intensive et Réanimation a vraiment pris un tournant, depuis plusieurs années, sur les questions de qualité de vie au travail car nous savons tous qu’un médecin malheureux est un médecin qui soigne mal… »
L’APPA soutient l’Association Nationale des Jeunes Médecins Intensivistes Réanimateurs (ANJMIR) qui représente les internes et jeunes praticiens de la spécialité et se mobilise également sur le sujet de la qualité de vie au travail. Échanges avec Marion Giry et Valentin Villiers de la Noue, Présidente et Secrétaire général de l’association.
Qu’est-ce que l’ANJMIR ?
Marion
L’ANJMIR a été créée en 2017 lorsque le nouveau DES (Diplôme d’Études Spécialisées) de Médecine Intensive – Réanimation (MIR) a été mis en œuvre. L’objectif était de réunir tous les nouveaux internes de cette spécialité, dans un cadre associatif, pour les représenter et les accompagner dans leur future carrière. Je faisais moi-même partie de la première promotion du diplôme et je suis engagée dans l’association depuis 4 ans. Tous les internes de la spécialité font partie de l’ANJMIR, ce qui représente environ 500 adhérents. Et un peu plus d’un millier avec les jeunes médecins…
Quelles sont ses missions ?
Valentin
Le premier objectif est d’informer les futurs internes sur la spécialité, notamment sur son mode d’exercice et les différents débouchés qu’elle permet. Ensuite, on a une mission d’intégration des nouveaux internes, lorsqu’ils ont fait leur choix, par exemple à travers des journées d’accueil ou des webinaires organisées en lien avec les sociétés savantes. La MIR est une discipline où il y a beaucoup de recherche et de nouvelles connaissances, donc notre rôle est d’encourager la formation et la pédagogie, de façon individuelle ou collective. L’ANJMIR intervient également pour favoriser la qualité de vie des internes et des médecins, au travail et en dehors, sachant que nous sommes dans une spécialité intensive, qui ne s’arrête jamais, sujette aux risques psychosociaux. Notre mission est ainsi de veiller aux bonnes conditions de travail, à la prise en compte des problèmes et à tout ce qui permet de garantir le travail en équipe, inhérent à la discipline. Nous avons enfin un pôle communication pour faire connaître la médecine intensive-réanimation auprès du grand public ainsi que pour créer du lien au sein de la spécialité. En ce moment, par exemple, nous préparons des informations sur les grandes avancées en recherche médicale induites par la spécialité.
La médecine intensive – réanimation a été très exposée durant la crise sanitaire… Quels en sont les impacts pour les internes et jeunes médecins que vous représentez ?
Marion
Le COVID a été effectivement une période où les réanimateurs ont été extrêmement sollicités. Nous n’avons pas encore le recul nécessaire, ni toutes les données, mais nous avons tous conscience qu’il y a eu une surcharge majeure de travail, avec un impact négatif sur les équipes médicales et paramédicales. Nous venons d’ailleurs de lancer une enquête pour interroger tous les internes de MIR de métropole et d’outre-mer sur leur qualité de vie au travail. L’objectif est d’évaluer la situation actuelle et de proposer des axes d’amélioration, à partir des résultats qui seront connus, analysés et publiés durant le premier semestre 2023.
Valentin
De façon générale, c’est un sujet qui nous tient beaucoup à cœur, à titre personnel et à l’échelle de l’ANJMIR. Quelle que soit leur spécialité, les internes sont très exposés aux risques de dépression, d’épuisement professionnel voire de suicide ; c’est une profession et un statut qui ont été très affectés par des drames à répétition et nous sommes tous très vigilants sur le sujet. En Médecine Intensive-Réanimation, nous avons aussi la chance de collaborer avec des sociétés savantes et un collège d’enseignants particulièrement mobilisés sur la question du temps de travail et des conditions d’exercice. La Médecine Intensive et Réanimation a vraiment pris un tournant, depuis plusieurs années, sur les questions de qualité de vie au travail car nous savons tous qu’un médecin malheureux est un médecin qui soigne mal…
Est-ce que vous collaborez sur ce sujet, comme sur d’autres, avec d’autres associations d’internes ?
Valentin
Oui, bien-sûr. Nous organisons par exemple des webinaires avec des associations d’autres spécialités lorsque certains sujets se recoupent. C’est le cas, par exemple, de la gériatrie. On a souvent entendu que les personnes âgées ne pouvaient pas aller en réanimation, ce qui n’est pas toujours vrai et cela nous a conduit à organiser un module d’information en commun. Nous partageons également des outils avec d’autres spécialités, comme les néphrologues ou les dermatologues, et entretenons aussi des liens avec les différents syndicats d’internes, à l’échelle locale et nationale.
Marion
Concernant notre enquête sur la qualité de vie au travail, nous avons souhaité la « limiter » à notre spécialité, afin d’avoir un aperçu réel et précis de la situation, en prenant en compte nos spécificités, comme le fait d’être une discipline « à gardes ». Une fois les résultats connus, les prochaines étapes consisteront peut-être à l’élargir et à discuter avec d’autres entités pour communiquer dessus et réfléchir à des moyens d’action collectifs.
Qu’est-ce que vous apporte le partenariat avec l’APPA ?
Marion
Au-delà du soutien financier, qui est important pour une structure comme la nôtre, nous sommes très heureux de collaborer avec l’APPA car nous partageons les mêmes valeurs. C’est une association qui se met entièrement au service de ses adhérents, tout en se mobilisant sur le sujet des risques psycho-sociaux et de la santé mentale des praticiens hospitaliers. C’est toujours enrichissant et valorisant d’avoir des partenaires qui sont sur la même longueur d’onde, car cela permet à la fois de travailler ensemble, de façon constructive et de s’entraider, au service de nos adhérents respectifs.
Quels sont les grands projets de l’ANJMIR pour 2023 ?
Marion
L’objectif, c’est de continuer à se développer et s’améliorer dans toutes nos missions. L’enquête en cours va être très importante pour identifier et trouver des solutions d’amélioration à la qualité de vie des internes dans notre discipline. Nous cherchons également à mieux faire connaître la spécialité auprès des externes mais aussi vers le grand public. Nous avons par exemple produit une série de vidéos, qui permettent d’expliquer concrètement le rôle d’un médecin de MIR et les différentes carrières possibles. La première a été diffusée début novembre et 9 autres vont suivre, tout au long de l’année…
Pour ceux qui l’ignorent encore, l’APPA organise également pour la 2ème année consécutive un webinaire sur le thème « Statuts, droits, rémunération : Psychiatres hospitaliers, tout ce que vous devez savoir ».
Les équipes Bessé-APPA seront présentes au Congrès Français de Psychiatrie (CFP) du 30 novembre au 3 décembre 2022 à Lille Grand Palais. Cette 14ème édition aura pour thématique « Transmettre ».
Vous pourrez retrouver nos équipes au stand n°63 ; que vous soyez adhérents ou simplement curieux de découvrir les offres prévoyance et santé des contrats APPA, n’hésitez pas à venir à leur rencontre.
Cet événement vous permettra d’être parfaitement informé sur la réforme des nouveaux statuts, vos droits statutaires et surtout de bien comprendre les impacts et conséquences sur votre protection sociale.
Y seront abordés : quelques exemples des spécificités de certains statuts, des modes de rémunération également à connaître pour bien comprendre leurs incidences sur les droits statutaires existants et surtout sur la nécessité de s’informer sur les lacunes du système et les solutions possibles pour se protéger.
Le webinaire se déroulera le mercredi 16 novembre à 12h30 ; les inscriptions en ligne sont déjà ouvertes ; pour y accéder, cliquez surce lien.
Catherine Cornibert et le Dr. Eric Henry font partis des fondateurs de l’association SPS (Soins aux Professionnels de la Santé) qui a vu le jour en 2015 et qui a pour mission d’accompagner tous les professionnels de la santé en souffrance et d’agir pour leur mieux-être.
Depuis 6 ans, Catherine Cornibert est notamment en charge des actions et de la communication de l’association. C’est en très grande partie grâce à elle que SPS a été reconnue d’intérêt public en 2019.
En 2020, l’arrivée du COVID propulse rapidement SPS comme une référence pour les professionnels de la santé et les institutionnels lui permettant ainsi l’année suivante d’être à l’initiative des projets « Soins aux Étudiants » et « Maisons des soignants ».
Face au mal-être de plus en plus croissant des professionnels de santé, SPS a lancé lors de la « rentrée 2022 » une campagne de prévention contre le suicide. Leur spot volontairement choquant pour alerter sur les dangers des risques psychosociaux est disponible depuis le 1er septembre sur ce lien.
L’APPA était présente lors de sa journée de lancement qui s’est déroulée le mardi 30 août à Paris à la Maison des soignants. Pour visualiser le programme, vous pouvez encore cliquer sur ce lien.
L’association en a profité pour réaliser une interview de Catherine Cornibert et du Dr. Eric Henry, tous deux à l’initiative du projet. Origine du projet, nécessité de réaliser une campagne coup de poing pour alerter sur les dangers psychologiques auxquels sont confrontés quotidiennement nos professionnels de santé ; ils nous disent tout !
Pour découvrir l’interview, rendez-vous sur ce lien.
Fidèle à ses valeurs associatives et solidaires, l’APPA a décidé de soutenir financièrement l’Association Aide Médicale et Caritative France-Ukraine (AMCFU).
Fondée en 2014 à la suite du premier conflit dans le Donbass, l’ONG s’est donnée pour mission de construire un réseau de solidarité médicale et humanitaire entre la France et l’Ukraine. Concrètement, elle met en œuvre plusieurs projets comme des échanges de savoir-faire entre professionnels de santé, des convois d’aide humanitaire ou des dispositifs d’aides psychologiques auprès des populations fragilisées par le conflit.
Plusieurs hôpitaux français se sont déjà mobilisés, par son intermédiaire, pour envoyer des médicaments et des équipements médicaux sur son terrain grâce à une tournée de camions entre les établissements.
Le don réalisé par l’association APPA a permis notamment l’achat de 11 840 trousses de premier secours et de participer à des convois : 28 camions chargés de médicaments, matériels, équipements et consommables médicaux, ainsi que des véhicules sanitaires pour procéder à l’évacuation des blessés des hôpitaux détruits ou endommagés.
Il a également contribué à financer la tenue de séances d’art-thérapie dispensées auprès d’orphelins et de jeunes traumatisés pris en charge par des établissements d’aide à l’enfance situés aux environs de Lviv et Ivano-Frankivsk en Ukraine.
Vous souhaitez obtenir plus d’informations sur l’association AMCFU ? Rendez-vous sur ce site : https://amc.ukr.fr/
L’association L’enfant à l’hôpital, partenaire de l’APPA depuis plusieurs années maintenant, offre aux enfants une méthode d’apprentissage innovante qui allie technologie et jeux.
Elle aide ainsi l’enfant malade, handicapé ou en décrochage scolaire à poursuivre sa vie scolaire. Elle l’aide aussi à maintenir sa vie affective, sociale et culturelle, grâce à l’usage du logiciel Kolibri, une plateforme numérique offrant aux enfants une méthode leur permettant d’apprendre à travers les aventures des voyageurs.
L’association a récemment interviewé le Dr Danièle Goumard, trésorière de l’APPA.