Les jeunes face à la réforme des retraites : Une réalité à anticiper

Différentes générations se côtoient au sein de l’hôpital n’ayant pas les mêmes aspirations ou parcours d’exercice professionnel et de carrière. Ces générations se voient catégorisées en classes d’âge à qui sont attribuées des caractéristiques résultant des circonstances sociales et culturelles ayant marqué la première étape de leur vie. D’autres facteurs interviennent comme l’émergence de nouvelles tendances au sein de la société. Les expériences de vie influencent les comportements et les valeurs des générations. Céline Marty, professeure agrégée et chercheuse en philosophie du travail, s’interroge sur la centralité du travail dans nos vies et à rebours de cette réforme des retraites qui prévoit de travailler davantage, elle se penche sur les aspirations à « ralentir » exprimées par une partie de la jeunesse.

Que vous apparteniez à la génération des baby-boomers, des X,Y,Z ou même l’Alpha, cette réforme des retraites mise en œuvre le 1er septembre 2023 vous concerne tous. Elle a modifié l’âge de départ à la retraite des affiliés nés à compter du 1er septembre 1961 et la durée de cotisation nécessaire pour obtenir une pension à taux plein.

Le système de retraite est structuré autour de plusieurs composantes de régimes obligatoires visant à améliorer les droits :

  • La retraite de base par répartition dans le cadre du régime général.
  • La retraite complémentaire des salariés du secteur privé AGIRC et l’ARRCO, et pour les hospitaliers l’IRCANTEC (Institution de Retraite Complémentaire des Agents Non Titulaires de l’État et des Collectivités locales).

En plus de ces régimes obligatoires, une retraite dite « surcomplémentaire » permet à certains retraités de compléter leurs revenus au travers de dispositifs facultatifs proposés par certaines entreprises.

Afin de vous éclairer sur ce sujet complexe, l’APPA a soutenu la démarche de nos partenaires syndicaux (SPH et APH) de diffuser un guide très complet pour les praticiens hospitaliers, coordonné et rédigé par le Dr Pierre-François Godet, que vous pourrez consulter et télécharger via le bouton ci-dessous.

Pour les actifs libéraux, la retraite de base dépend de la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL). La retraite complémentaire des professions médicales est gérée par 5 sections professionnelles de la CNAVPL, organisées par métier. Les règles spécifiques de fonctionnement du régime complémentaire des médecins sont définies par la Caisse autonome de retraite des médecins français (CARMF). Il existe enfin des produits d’épargne retraite individuels comme le plan d’épargne retraite populaire (PERP), les dispositifs Madelin, etc. Ces dispositifs fonctionnent par capitalisation.

Si vous avez cotisé à plusieurs régimes de retraite au cours de votre vie professionnelle, vous serez pluri pensionné. Dans ce cas, toutes les caisses de retraite (de base et complémentaires) auxquelles vous avez cotisé vous verseront une pension dont le montant varie en fonction des modes de calcul fixés par chacune d’elles.

Le montant total de votre retraite sera déterminé en additionnant le montant de vos différentes pensions.

Dans votre compte retraite sur le site info-retraite, vous pouvez effectuer une estimation du montant de vos retraites : https://www.info-retraite.fr/portail-info/home.html.

1 an de Coup de Blouse !

Lancée en novembre 2023 à l’initiative de l’APPA, Coup de Blouse est la première plateforme d’information et de prévention sur la souffrance au travail, dédiée aux internes, praticiens, hospitalo-universitaires et à leurs proches. Depuis sa création, plus de 30 000 visiteurs uniques ont consulté le site qui propose, tout au long de l’année, de nouveaux contenus sur le sujet…

https://coupdeblouse.org

Selon une étude retentissante de l’association Soins aux Professionnels de Santé, publiée en 2016, 47 % des soignants interrogés déclarent ne pas savoir à qui s’adresser en cas de difficulté… S’il existe effectivement différents outils et moyens de contacts, généralistes ou ciblés, il n’est pas toujours évident d’identifier ceux adaptés à sa situation personnelle ou à celle d’un proche, parent ou collègue, en souffrance.

C’est l’un des objectifs principaux de l’APPA avec « Coup de blouse » : proposer une plateforme d’information unique, facile d’accès et adaptée aux besoins de la communauté médicale hospitalière.

« Coup de blouse » a ainsi été créé comme un centre de ressources en ligne pour aider les internes, les praticiens hospitaliers, hospitalo-universtaires ainsi que leurs proches à identifier les risques, les solutions concrètes et les organismes compétents en matière d’écoute, de prise en charge voire d’urgence. Il ne s’agit pas d’un service d’écoute ni d’accompagnement personnalisé, mais d’une plateforme d’information et de prévention sur la souffrance au travail à l’hôpital.

La plateforme de l’APPA propose 4 types d’outils, régulièrement mis à jour, pour prévenir les « coups de blouse » :

–   Des fiches pratiques sur les principaux risques psychosociaux à l’hôpital, souvent interdépendants, avec rappel du cadre (médical, juridique, organisationnel, etc.), solutions concrètes et liens utiles « pour aller plus loin ».

–   Des « paroles » à travers un format d’interviews de personnalités engagées sur le sujet et une série podcast, « Coup de Blouse », pour recueillir et partager des témoignages de victimes d’épisodes de souffrance au travail.

–   Une bibliothèque de ressources multimédia (voir, écouter, lire, naviguer) pour identifier et mieux comprendre les risques, les expériences, les solutions mobilisables par les victimes et par leurs proches.

–   Des numéros et tchats d’écoute, d’accompagnement ou d’urgence, adaptés à la situation personnelle et professionnelle de chacun.

Quelques données-repères sur la fréquentation et la communication autour de la plateforme :

–   Plus de 30 000 utilisateurs uniques, soit environ 2 500 chaque mois en moyenne (plus de 80 par jour)

–   Près de 2 000 écoutes cumulées pour les 3 premiers épisodes de la série podcast, disponibles sur le site et sur toutes les grands plateformes d’écoute (Spotify, Deezer, Apple Podcasts, etc.)

–   Des relais réguliers, sur les réseaux sociaux, par des associations d’internes ou de praticiens, des syndicats et d’autres médias ou organisations engagés, directement ou indirectement sur le sujet : Hospimédia, Podcast Santé, Santé Psy Jeunes, Éditions Delcourt, Psycom, Papageno, Musae, etc.

–   Un support d’information de l’APPA matérialisant son projet associatif et son approche globale en faveur de la santé des internes et des praticiens. « Coup de Blouse » permet notamment de s’adresser aux nouvelles générations, à travers des contenus attractifs, comme les podcasts, et lors des événements médicaux.

Pour ce premier anniversaire de « Coup de Blouse », une mise à jour complète est en cours. Elle sera étoffée, tout au long de l’année, par de nouveaux contenus permettant de compléter la bibliothèque de ressources ou les « paroles » des personnalités invitées.

L’APPA continue, au jour le jour, à promouvoir le site, à travers ses supports d’information, ses réseaux sociaux et ses partenaires.

Financée intégralement par l’association, la plateforme se matérialise également par un « kit d’information » disponible en accès libre sur le site à destination de la communauté hospitalière : affichettes imprimables, bannières et visuels libres de droits pour les réseaux sociaux, etc. Tous les établissements et organisations qui adhérent à la démarche peuvent les utiliser pour informer leurs publics concernés.

N’hésitez pas à les partager dans votre hôpital !

https://coupdeblouse.org

Enquête de satisfaction Mercer

Afin de vous accompagner au mieux dans la gestion de vos frais de santé, nous avons décidé de mener une enquête de satisfaction sur les services apportés par Mercer aux adhérents de l’APPA.

Pour rappel, Mercer est le gestionnaire des contrats santé négociés par notre association.

Bien entendu, la satisfaction de nos adhérents est un élément essentiel pour nous et à ce titre, nous vous proposons de nous aider en répondant à quelques questions rapides.

Votre temps est précieux, ce questionnaire ne devrait pas vous prendre plus de 5 minutes.

Vous allez recevoir un mail APPA qui aura pour émetteur : contact@appa-asso.org. Il s’agit du mail officiel de l’Association APPA par lequel vous recevez également la lettre électronique mensuelle.

Dans ce mail, un lien sera communiqué qui vous mènera directement vers le questionnaire. Vous pourrez cliquer en toute confiance.

Une fois le mail arrivé dans votre boite, vous aurez une dizaine de jours ouvrés pour y répondre.

Les réponses seront analysées et nous reviendrons vers vous pour vous communiquer les résultats de cette enquête en 2025.

Un grand merci pour votre participation.

Carte de Tiers-Payant MERCER pour l’année 2025

Mercer, le gestionnaire santé des contrats APPA, vous adressera début décembre un mail vous indiquant que votre carte de tiers-payant 2025 est disponible sur votre espace adhérent : https://espace-appa.besse.fr/.

A partir de 2025, la carte sera totalement dématérialisée comme nous vous l’avions annoncé en 2024. Seuls les adhérents qui n’ont pas communiqué leur adresse mail à Mercer, recevront la carte de tiers-payant par voie postale.

1.       Pour les adhérents qui n’ont jamais créé leur espace personnel, nous vous invitons à cliquer sur le lien suivant sans plus tarder : https://espace-appa.besse.fr/ et de vous laisser guider.

2.      Pour celles et ceux qui auraient besoin d’un coup de pouce pour se connecter, notre tutoriel est disponible en cliquant sur ce lien.

3.      Vous ne vous souvenez plus de votre numéro d’adhérent ? Pas de panique. Munissez-vous de votre carte de tiers payant MERCER et consultez son verso. Vous y trouverez votre numéro d’adhérent APPA. Vous pouvez également consulter le tutoriel qui vous guidera.

La création de votre espace adhérent vous permettra de simplifier certaines de vos démarches et de consulter directement vos informations personnelles telles que :

  •  Vos remboursements santé réglés par Mercer
  •  La liste des partenaires du réseau Santéclair (opticiens, dentistes/implantologues, audioprothésistes)
  •  Mais également les documents liés directement à votre contrat APPA (notice d’informations, tableau de remboursements santé, garanties prévoyance, démarches à réaliser en cas d’arrêt de travail…).

Créer votre espace personnel vous permettra de gagner un temps précieux sur vos démarches. De plus, toutes vos informations seront accessibles à tout moment sur ordinateur, tablette et téléphone portable.

BON À SAVOIR : 

Si l’un de vos bénéficiaires, enfant étudiant par exemple, ne figure plus sur votre carte de tiers-payant, c’est que Mercer n’a pas reçu le justificatif permettant de prolonger les droits à la complémentaire santé APPA pour 2025.

Vous devrez donc envoyer à Mercer son certificat de scolarité ou bien l’attestation de primo-demandeur d’emploi délivrée par France Travail s’il est à la recherche de son premier emploi.

Pour le faire, différentes possibilités s’offrent à vous :

·         Par mail santeappa@mercer.com

·         Sur votre espace adhérent https://espace-appa.besse.fr/, rubrique :

o   Mon Espace Santé

o   Mon dépôt de documents

o   Déposer des nouveaux documents, en sélectionnant : type de document, précision type de document et bénéficiaire, sans oublier de joindre le justificatif au format PDF.

Une fois ce document envoyé à Mercer, les droits de vos enfants seront actualisés et une nouvelle carte de Tiers-Payant mise à jour pourra vous être adressée.

Pour tout renseignement sur votre carte de Tiers-Payant, vous pouvez contacter Mercer au 09 72 72 02 24

Les vacances d’hiver, comment votre assistance « Europ Assistance » dédiée aux adhérents de l’APPA vous accompagne ?

Les vacances d’hiver arrivent à grands pas. Avez-vous pris le temps de bien vous préparer ?

 Vous êtes adhérent à l’APPA et bénéficiez d’un contrat d’assistance négocié auprès d’Europ Assistance. Vous, ainsi que les membres de votre foyer, pouvez partir l’esprit tranquille pour vos vacances d’hiver et profiter pleinement de vos séjours au ski ou de vos escapades en montagne !

En effet, vous bénéficiez de 2 niveaux d’assistance :

  • Pour les garanties voyage : en déplacement en France ou à l’étranger, à plus de 50 km du domicile, pendant les 90 premiers jours du déplacement
  • Pour l’assistance à domicile : en France

Pas de panique, votre assistance fait l’avance des frais d’hospitalisation selon les limites définies au contrat, procède au remboursement complémentaire de vos frais médicaux, et organise le rapatriement s’il est jugé nécessaire par les médecins d’Europ-assistance.

Les bénéficiaires avec lesquels vous voyagez ne sont pas laissés pour compte puisqu’eux aussi disposent des garanties de votre contrat d’assistance !

L’assistance APPA vous permet également, en cas d’hospitalisation ou d’immobilisation au domicile, d’être accompagné et soulagé concernant l’organisation de votre quotidien :

  • Accompagnement chez un proche et garde des enfants, des animaux, aide-ménagère, aide-psychologique, soutien scolaire, sont prévus avec votre assistance APPA.
  • Vérifier que votre contrat vous couvre dans le pays choisi et sur la durée de votre voyage.
  • Se munir de formulaires adaptés à la durée et à la nature de votre voyage (ces derniers sont délivrés par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie à laquelle vous êtes affilié(e)).
  • Photocopier vos numéros de passeport, carte d’identité et carte bancaire. Les conserver séparément.
  • Noter les numéros de vos clés. En cas de perte ou de vol, cela peut toujours s’avérer utile.
  • Si vous êtes sous traitement, emportez vos médicaments et transportez-les dans vos bagages à main pour éviter une interruption de traitement en cas de retard ou de perte de bagages.

Exemple : Sarah et Paul skient à Avoriaz. Sarah se tord la cheville. Paul, qui est médecin et adhérent de l’APPA, diagnostique une mauvaise entorse à son épouse. Sarah ne peut plus marcher et doit passer des radios, le couple décide d’interrompre leur séjour et de rentrer …

  • Ils doivent appeler APPA Assistance au 01 41 85 87 18 avant d’effectuer toute démarche.

Vous souhaitez connaître les garanties d’assistance ?

Le détail complet de vos garanties est accessible sur la notice d’assistance disponible sur votre espace adhérent espace-appa.besse.fr.

Le tableau des garanties :

Vous bénéficiez de l’assistance « Europ Assistance » dédiée aux adhérents de l’APPA si :

  • Vous êtes PH ou HU et vous avez souscrit au contrat santé et/ou prévoyance auprès de l’APPA ;
    Voici les statuts hospitaliers concernés : les praticiens hospitaliers, les praticiens contractuels, les praticiens attachés, les praticiens adjoints contractuels, les PU-PH, les MCU-PH, les CCA-AHU, les assistants et les praticiens associés.
  • Vous êtes installé en activité libérale et avez souscrit au contrat santé auprès de l’APPA ;
  • Vous êtes retraités et avez souscrit à l’option « assistance » en plus du contrat santé auprès de l’APPA

Enfin, vous disposez d’un grand nombre de prestations complémentaires pour vous accompagner dans votre vie quotidienne.

Notamment, la Conciergerie APPA, une application mobile et une plateforme téléphonique d’Assistants Personnels pour aider les adhérents APPA résidant en métropole dans leurs recherches de prestataires.

La conciergerie connectée est accessible 24h sur 24, 7 jours sur 7 via l’application « Enfin lundi » disponible sur l’App Store et le Google Play Store, ou en contactant APPA Assistance santé au 01 41 85 87 18.

Prévoyez également quelques jours de traitement supplémentaire au cas où votre retour devrait être retardé.

Vous avez des questions complémentaires ?
Les équipes Bessé vous répondent au 09.69.36.37.10 ou par mail gestion.appa@besse.fr

La bronchiolite : des plus jeunes aux plus âgés


La bronchiolite est une atteinte des voies respiratoires inférieures d’origine virale. Le virus respiratoire syncytial (VRS) est la cause la plus fréquente, représentant environ 80 % des cas. Elle atteint les jeunes enfants, surtout lors de la première année, avec une saisonnalité hivernale, mais aussi les personnes âgées. Dans ces deux populations, des formes graves peuvent en résulter, bien que ces dernières soient minoritaires. Celles-ci surviennent préférentiellement chez des enfants prématurés, ou atteints d’affection cardiaque, pulmonaire… De mauvaises conditions socio-économiques et le tabagisme familial peuvent constituer des facteurs aggravants. Moins de 5% des enfants atteints seront hospitalisés et parmi eux une faible proportion en réanimation.

La période épidémique (Novembre à Mars, avec souvent un pic à l’issue des fêtes de fin d’année) constitue un défi d’accueil pour les services de Pédiatrie. On peut espérer que les nouvelles approches thérapeutiques amélioreront cette situation. Des recommandations ont été émises, cet été, par la HAS tant pour les nourrissons que les personnes âgées.


Des mesures d’hygiène.. identiques à celles du Covid19…

La diffusion virale respiratoire ainsi que la haute contagiosité expliquent que les mesures préventives d’hygiène sont comparables à celles préconisées pour le Covid19 : aération des locaux, hygiène des mains, port du masque adéquat [cf. recommandations Sf2H, octobre 2024]

Elles doivent être appliquées, malgré les difficultés, dans les lieux de socialisation précoce (crèches, salles d’attente, transports en commun) mais ne suffisent pas toujours.

Les fêtes de fin d’année représentent un facteur important de dissémination virale. La prévention du tabagisme parental est également importante pour celle des formes graves.

La future mère, vaccinée durant la grossesse, peut apporter à son enfant, par voie transplacentaire, les anticorps protecteurs pendant au moins les trois premiers mois, période la plus à risque. Ce vaccin (Abrysvo) est recommandé au 8ème mois. Il s’ajoute aux recommandations concernant la grippe, le Covid19 et la coqueluche. Les 2 premiers peuvent être associés. Ils doivent avoir été effectués au moins 14 jours avant la naissance. Si ce n’est pas le cas (ou si refus vaccinal) une médication préventive peut être proposée, pour le VRS, après la naissance.

La prévention passive par anticorps monoclonal (bloqueur des récepteurs VRS) est possible depuis de nombreuses années mais était réservée aux enfants à risque (grands prématurés, cardiopathies, mucoviscidose) pour des raisons de coût, mais surtout de répétition nécessaire des injections jusqu’en mars. Avec l’arrivée du Beyfortus, une seule injection suffit pour couvrir la période hivernale. Ceci a conduit les pouvoirs publics à la recommander pour tous les enfants sans protection vaccinale maternelle. Avec une telle approche on peut espérer que les formes nécessitant une hospitalisation deviendront rares. Pour cela il faut que les futurs parents, dont le choix est libre, en soient convaincus. Les professionnels de santé en charge de la grossesse ont un rôle important pour les convaincre.


Le VRS peut provoquer chez les personnes âgées une détresse respiratoire aiguë et des complications graves, voire mortelles. On le sait depuis que l’on parvient à mieux identifier ce germe en pratique courante.

En juillet 2024, la HAS a indiqué que la vaccination est un moyen efficace de se protéger des formes graves et la recommande pour toutes les personnes âgées de 75 ans ou plus, ainsi que pour les personnes de 65 ans  ou plus, présentant une pathologie respiratoire ou cardiaque chronique.

Deux vaccins existent : Abrysvo (Pfizer) et Arexvy (GSK). Le premier (seul autorisé pour la femme enceinte) est un vaccin bivalent recombiné sans adjuvant. Le second est monovalent avec adjuvant. Pour tous les deux, une seule injection suffit avec une efficacité de 60 à 80 % pour une couverture d’un an. Il n’y a pas encore de données concernant l’efficacité d’un rappel. Ces vaccins sont pris en charge par la Sécurité sociale.

Bien entendu l’APPA apporte son soutien à cette politique de prévention qu’elle recommande pour tous ses adhérent(e)s.

S’il faut retenir quelques points sur les bronchiolites à VRS :

– leur fréquence hivernale,
– leur grande contagiosité,
– une population à risques, aux deux extrêmes de la vie,
– le facteur aggravant du tabagisme familial,
– une approche vaccinale récente par la prévention maternelle anténatale,
– une nouvelle molécule anticorps monoclonale élargie à toute la population de nouveaux nés.
– la préconisation vaccinale au-dessus de 75 ans (65 ans, si pathologie cardiaque ou pulmonaire chronique).

Interview de l’association Lilloise de l’Internat et du Post internat en Psychiatrie (ALI2P)


Dans le cadre de notre engagement à soutenir les associations d’internes, l’APPA est heureuse de présenter son partenariat avec l’Association Lilloise de l’Internat et du Post-internat de Psychiatrie (ALI2P). Pour mieux comprendre leur mission, leurs projets, et l’impact de ce partenariat pour la communauté psychiatrique, nous avons interviewé Hugo Terpereau, interne en psychiatrie à Lille et président de l’ALI2P.

Je m’appelle Hugo Terpereau, j’ai 26 ans et je suis actuellement interne en 4ème semestre de psychiatrie.

Cette année, j’ai le plaisir de tenir le rôle de président et VP Partenariat de l’Association Lilloise de l’Internat et du Post-internat en Psychiatrie (Ali2P) pour l’année 2023-2024.

Le but de l’association est de favoriser la cohésion, la formation et la représentation des internes mais aussi des PH en psychiatrie à Lille. Pour ce faire, l’association propose des événements à la fois festifs mais aussi pédagogiques, par exemple en traitant de thématiques touchant la psychiatrie au bar avec des intervenants de façon officieuse (nos “café psy”). Elle met en lien les internes avec les différents dispositifs de formations (FST, options, DU) et les représente lors de commissions officielles.

L’associatif m’a toujours intéressé, dès l’externat (années d’études avant de devenir interne), j’ai tenu plusieurs rôles à la CEMR (Corporation des Etudiants en Médecine de Reims) et j’y ai passé de très bons moments, noué de très belles amitiés, que je garde encore plusieurs années après. J’aime toucher à tout et m’investir dans une association permet de canaliser cette énergie. Quand est venu le moment de choisir ma ville d’internat, une amie a pu me promouvoir l’Ali2P avec ces multiples projets, je ne pouvais pas refuser.

L’association compte 15 membres, répartis en différents pôles, le pôle Evénementiel & Culture, tête de flèche de l’association, le pôle chargé de la Communication et des infographies qui nous offre une belle visibilité cette année, le pôle chargé de la Représentation dont la mission est de protéger les internes et de faire valoir leurs voix et enfin le pôle Post-internat qui fait le lien avec les plus anciennes promotions, voire les PH. L’association est majoritairement composée d’internes, mais le Pôle Post-internat est composé d’une jeune cheffe.

L’Ali2P organise des évènements mensuels : des Afterworks, des Café psy (débat informel autour d’une thématique relevant de la psychiatrie au bar), des Ciné psy (débat informel autour d’un film évoquant une question, une pathologie psychiatrique). En Mars nous avons pu organiser un Afterwork, et un Café psy autour de l’éco-anxiété, en juin nous avons traité des violences conjugales…. D’autres thèmes très intéressants sont à venir pour les mois prochains : transidentité, soins palliatifs en psychiatrie…

Le partenariat avec l’APPA est récent, mais l’Ali2P souhaitait pouvoir faciliter l’accès à la Prévoyance et à la Santé de ses adhérents. Il est naturel dans ce cas de se tourner vers l’APPA qui semble par son fonctionnement orienté pour les praticiens par les praticiens adapté à nos problématiques tout le long de notre pratique. Le partenariat nous permet d’offrir à nos adhérents des offres de Prévention et de Protection, ainsi qu’une sensibilisation aux risques psychosociaux grâce à sa plateforme “Coup de Blouse” déjà bien fournie en contenu intéressant.

L’Ali2P est, grâce à notre équipe de Com’ de choc bien présente depuis ce début de mandat, que ce soit sur Facebook via la page de l’association ou notre page Instagram (@ali2psy). Ces plateformes nous sont utiles pour relayer les informations importantes, que ce soit dans le cadre de la formation des internes, dans le cadre des stages ou, bien sûr, de nos événements.

Malheureusement, la santé des internes qu’elle soit physique ou psychique n’est pas infaillible. Accidents domestiques et professionnels, burn-out, anxiété… Je pense qu’on a une culture “médicale” qui peut parfois être problématique, notamment en ce sens que nous sommes conditionnés à écouter l’autre avant de nous écouter nous-mêmes. Or, pour être un soignant prêt à aider, il ne faut pas que nous souffrions nous-mêmes. Il s’agit globalement de la notion de risques psychosociaux et de Prévoyance qui fait qu’un tel partenariat a un sens.

Je pense que ses membres se donnent déjà à fond pour proposer à nos adhérents des services toujours plus variés et qualitatifs. Je serais content que l’on continue sur cette lancée toute l’année😊

Un des projets relativement récents de l’Ali2P est de développer un Podcast sur la chaîne YouTube de l’association @‌ALI2P : Psy’nterview. Ce podcast a pour but de promouvoir dans un premier temps la formation de l’internat en psychiatrie, exemple la pédopsychiatrie, l’addictologie, le master, et dans un second temps nous aimerions ouvrir nos sujets autour de la pratique de la psychiatrie, pourquoi pas interviewer des intervenants de tous les jours comme les travailleurs sociaux, des infirmiers spécialisés, etc… ou encore discuter de sujets comme la transculturalité qui gagnent en importance dans notre pratique. N’hésitez d’ailleurs pas à passer sur YouTube !

Tout simplement en participant à nos événements, le but de l’association est de créer de l’échange, on est toujours content de pouvoir partager quelque chose, que ce soit professionnel ou pas ! Ensuite, notre VP Podcast ainsi que l’animatrice de celui-ci seraient ravies de vous voir écouter le fruit de leur travail, n’hésitez pas à laisser un commentaire et à leur dire que vous appréciez leur investissement.

http://www.ali2p.com/

Mise à jour de la clause bénéficiaire de votre contrat prévoyance en cas de décès

Mettre à jour la clause bénéficiaire de son contrat prévoyance en cas de décès : vous pouvez dorénavant le faire directement en ligne !

Le changement fait partie de la vie : pacs, mariage, divorce ou encore naissance d’un enfant. C’est la raison pour laquelle votre clause bénéficiaire dans votre contrat d’assurance vie doit être régulièrement vérifiée et mise en adéquation avec votre situation personnelle et vos souhaits.

Pour la modifier, rien de plus simple !
Vous avez la possibilité d’effectuer en ligne cette modification, en passant par votre espace adhérent APPA et en choisissant votre contrat de prévoyance APPA dans la rubrique « contrats ».

Il vous suffit ensuite de vous laisser guider au fil des 4 étapes (identification, référence contrat, désignation des bénéficiaires et signature). Un guide permettant de vous accompagner est disponible et vous présentera en détail chaque étape.

Vous pouvez toujours mettre à jour votre clause bénéficiaire en cas de décès par courrier, en utilisant le formulaire et le guide disponibles dans votre espace adhérent APPA !

Bon à savoir :

Peu importe le montant ou les bénéficiaires, les capitaux décès versés au titre des contrats APPA échappent entièrement aux prélèvements sociaux et à l’impôt sur le revenu, ainsi qu’aux droits de succession.

Portrait du Dr. Marc Bétrémieux, Président de l’APPA

L’APPA, c’est une maison commune…

Adhérent de l’APPA depuis quatre décennies, Dr Marc Bétrémieux, ancien psychiatre hospitalier, vient d’être élu à la Présidence de l’Association, à la tête d’un Conseil d’Administration renouvelé. Nous l’avons interrogé pour en savoir un peu plus sur son parcours et ses projets, entre les chantiers à poursuivre et de nouveaux défis à relever.

Je suis praticien hospitalier retraité, après avoir exercé comme pédopsychiatre à Hénin-Beaumont et Lens (62). Durant ma carrière, j’ai occupé différentes fonctions cliniques et plusieurs responsabilités à l’hôpital, comme chef de service, chef de pôle ou président de CME. A côté de mon activité de praticien, j’ai également eu un engagement très précoce et continu dans le syndicalisme médical, sans doute hérité de mon père, lui-même syndicaliste dans l’industrie. Concrètement, j’ai été trésorier puis président du Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux (SPH), ce qui est très en phase avec mes nouvelles responsabilités au sein de l’APPA puisque le syndicat en est justement à l’origine. A ce titre, j’ai eu différentes responsabilités nationales, notamment au sein des intersyndicales de praticiens et dans les négociations avec le Ministère de la Santé. J’ai aussi participé à la création de APH (Action Praticiens Hôpital), qui a remporté les dernières élections.…

J’ai découvert l’APPA au milieu des années quatre vingt, peu de temps après sa création. A l’époque, j’étais interne et c’est mon chef de service qui m’avait sensibilisé sur l’importance d’avoir une prévoyance pour ne pas risquer de se retrouver sans revenus dans le cas d’un arrêt de travail prolongé. J’ai ainsi adhéré à cette jeune association qui faisait aussi écho à mes aspirations syndicales. Elle m’a accompagné tout au long de ma carrière et a couvert toute ma famille, ma compagne et mes quatre enfants.

Pour moi, l’APPA, c’est une « maison commune ». Dans la psychiatrie hospitalière, qui en est à l’origine, il y a le syndicat (SPH), la société savante (Société de l’information psychiatrique), la revue spécialisée (L’information psychiatrique) et cette maison commune, qui s’est ouverte progressivement aux autres spécialités. Son rôle est de regrouper les praticiens pour leur offrir une protection sociale adaptée à leurs statuts, tout en véhiculant une certaine forme de collégialité, c’est-à-dire une façon de penser ensemble et de s’engager collectivement autour d’un projet partagé. Quand j’ai pris ma retraite, je me suis engagé dans la gouvernance de l’APPA avant d’être élu, depuis quelques semaines, à sa présidence. 

Le premier objectif, qui s’inscrit pleinement dans la continuité et dans l’histoire de l’APPA, c’est de maintenir le niveau d’excellence, sur le plan de la protection sociale, que l’Association propose à travers ses contrats, en collaboration avec ses partenaires (Bessé, Generali). Cela implique de continuer à porter une attention très fine sur le contenu des contrats, tout en s’adaptant à l’évolution des pratiques et des métiers. Par exemple, on voit que la population médicale se féminise de plus en plus, notamment dans la psychiatrie (60 % de femmes). Il y a de nouvelles attentes par rapport à la maternité mais aussi sur des sujets liés aux revenus, aux gardes, aux arrêts, etc. Ces différentes évolutions sont suivies de façon très pointue au niveau de l’APPA, en proposant une réponse à la fois individualisée et toujours d’excellence pour l’ensemble du groupe.

Un autre point important, toujours dans la continuité, c’est le maintien d’un esprit de collégialité entre les adhérents, combiné à la nécessité de s’ouvrir à toutes les spécialités et aux différents modes d’exercice. Depuis un moment, l’APPA propose des contrats dédiés aux libéraux et, au-delà de la diversité des choix de carrière, un projet associatif basé sur la solidarité et la confraternité, quels que soient sa spécialité ou son choix de carrière.

Cette approche rejoint le troisième point qui concerne l’attention très importante, portée par l’Association, sur les conditions de travail et la propre santé des médecins. En tant que psychiatre et syndicaliste, c’est un enjeu et une préoccupation que j’ai vu grandir, de manière très sensible, dans les établissements de santé. Et aujourd’hui, à l’échelle de l’APPA, nous ne sommes pas un syndicat mais on reste très vigilant sur l’évolution de l’hôpital, la façon dont les services sont pilotés, afin que chaque praticien puisse y trouver sa place, ne pas être pris dans des conflits ou des tensions, en plus de la charge de travail et de la pression quotidienne. On a un rôle d’information auprès de nos adhérents et de leurs proches ; on a créé des outils en ce sens, comme notre plateforme « Coup de Blouse ».

En plus des champs d’action que je viens de rappeler, l’APPA surveille de près le chantier de la protection sociale complémentaire obligatoire, qui va bientôt arriver en négociation dans la fonction publique hospitalière. Nous sommes très vigilants sur le sujet, car il risque d’aboutir à une couverture santé « bas de gamme ». Nous avons travaillé, dès 2021, avec les intersyndicales, pour étudier les questions que le projet de réforme allait engendrer, les éclairer à partir de notre expertise sur la protection sociale, anticiper les futures négociations avec le Ministère, etc.

Un autre grand chantier, interne à l’Association, concerne le renouvellement progressif des générations. On vient de renouveler notre conseil d’administration avec de nouveaux praticiens en activité et davantage de femmes, car il y avait un déséquilibre à ce niveau et il faudra encore aller plus loin dans les années à venir ! L’APPA doit également rajeunir son groupe d’adhérents, en accueillant davantage d’internes et, peut être un jour, des étudiants en médecine, afin de les sensibiliser au plus tôt sur nos sujets de prédilection (prévoyance, confraternité, bien être au travail). Notre spécificité, contrairement à d’autres assureurs à visée plus « commerciale », c’est de bien connaître l’hôpital, d’y être tous acteurs, participants, et de bien connaître, par définition, les problèmes, les préoccupations et les réponses à apporter aux questionnements récurrents : Comment gérer sa vie à l’hôpital? Comment se préserver par rapport aux risques psychosociaux ? Comment évoluer dans sa carrière, lors d’un changement d’échelon ou d’une évolution de son mode d’exercice, en conservant une protection santé de haut niveau ?

A l’hôpital, on n’est pas tout seul, on n’est pas le super héros qui va résister à tout, il y a des équipes, des compétences, des ressources humaines et médicales, comme la médecine du travail, les psychologues, les directions des affaires médicales qui peuvent apporter, dans certaines situations, des réponses adaptées. En libéral, c’est peut-être un peu plus compliqué, mais l’APPA est justement là pour apporter cette dimension de collectif à travers sa structure, son projet associatif et ses outils comme « Coup de Blouse ».  Nous sommes à la fois capables d’apporter des réponses très techniques liées à l’évolution des statuts et ses conséquences en matière de protection sociale, mais aussi un soutien quotidien, collégial et solidaire, pour la santé et le bien être des (futurs) praticiens.

Publication des Indicateurs d’Écarts de Rémunération entre Femmes et Hommes dans la Fonction Publique Hospitalière


Le 23 octobre, deux décrets relatifs à la publication des indicateurs d’écarts de rémunération entre femmes et hommes dans la fonction publique hospitalière (FPH) ont été publiés au Journal officiel. Ces décrets s’inscrivent dans le cadre d’une loi de juillet 2023 visant à renforcer l’égalité professionnelle et l’accès des femmes à des postes de responsabilité.


À partir du 1er juin 2025, les établissements publics de santé, sociaux et médico-sociaux comptant plus de cinquante agents devront publier chaque année cinq indicateurs clés, permettant de mesurer les écarts de rémunération et de promotion. Ces indicateurs incluent :

  1. L’écart global de rémunération entre femmes et hommes pour les fonctionnaires et agents contractuels.
  2. Les écarts de taux de promotion de corps et de grade entre les sexes.
  3. Le nombre d’agents du sexe sous-représenté parmi les mieux rémunérés.

Les résultats doivent être publiés sur les sites des établissements et des agences régionales de santé (ARS) d’ici le 30 septembre de chaque année. En cas de non-publication ou de résultats en dessous des attentes, des sanctions financières allant jusqu’à 45 000 euros peuvent être appliquées.

Le second décret précise les cibles à atteindre et la méthode de calcul des indicateurs, incluant des dispositions spécifiques pour l’outre-mer. Cette initiative vise à renforcer la transparence et à promouvoir l’égalité salariale dans la fonction publique hospitalière.

Pour plus d’information, cliquez ici

Top