Découvrez l’association NETCANCER


L’Association APPA souhaite mettre en avant l’Association NETCANCER avec qui elle partage des valeurs communes .


Qui est NetCancer ?

Fondée il y a 8 ans, NetCancer est une plateforme d’informations et de formations sur les traitements en cancérologie à destination des professionnels de santé et plus récemment des patients

La plateforme bénéficie du soutien d’une communauté médicale active et engagée, spécialisée dans les domaines de l’oncologie et de l’oncohématologie. Son approche intègre le design au service de la science, en proposant des formats innovants et attrayants. Grâce à sa créativité, NETCANCER parvient à s’adapter aux besoins spécifiques de chaque cible, qu’il s’agisse de professionnels de santé ou de patients.

NetCancer en quelques chiffres :

*médecins, pharmaciens, infirmiers et internes, psychologues, partenaires et grand public.

Des valeurs communes

Les deux associations ont comme valeur commune de vouloir offrir un environnement plus sain pour l’ensemble des professionnels de santé.

Elles œuvrent également au quotidien pour leur proposer des solutions, ressources et services qui visent à améliorer leur qualité de vie et de travail

En savoir plus sur NetCancer : https://netcancer.net/

Interview de Marion Giry et Valentin de la Noue, membres de l’association ANJMIR


« La Médecine Intensive et Réanimation a vraiment pris un tournant, depuis plusieurs années, sur les questions de qualité de vie au travail car nous savons tous qu’un médecin malheureux est un médecin qui soigne mal… »

L’APPA soutient l’Association Nationale des Jeunes Médecins Intensivistes Réanimateurs (ANJMIR) qui représente les internes et jeunes praticiens de la spécialité et se mobilise également sur le sujet de la qualité de vie au travail. Échanges avec Marion Giry et Valentin Villiers de la Noue, Présidente et Secrétaire général de l’association.


Qu’est-ce que l’ANJMIR ?

Marion

L’ANJMIR a été créée en 2017 lorsque le nouveau DES (Diplôme d’Études Spécialisées) de Médecine Intensive – Réanimation (MIR) a été mis en œuvre. L’objectif était de réunir tous les nouveaux internes de cette spécialité, dans un cadre associatif, pour les représenter et les accompagner dans leur future carrière. Je faisais moi-même partie de la première promotion du diplôme et je suis engagée dans l’association depuis 4 ans. Tous les internes de la spécialité font partie de l’ANJMIR, ce qui représente environ 500 adhérents. Et un peu plus d’un millier avec les jeunes médecins…

Quelles sont ses missions ?

Valentin

Le premier objectif est d’informer les futurs internes sur la spécialité, notamment sur son mode d’exercice et les différents débouchés qu’elle permet. Ensuite, on a une mission d’intégration des nouveaux internes, lorsqu’ils ont fait leur choix, par exemple à travers des journées d’accueil ou des webinaires organisées en lien avec les sociétés savantes. La MIR est une discipline où il y a beaucoup de recherche et de nouvelles connaissances, donc notre rôle est d’encourager la formation et la pédagogie, de façon individuelle ou collective. L’ANJMIR intervient également pour favoriser la qualité de vie des internes et des médecins, au travail et en dehors, sachant que nous sommes dans une spécialité intensive, qui ne s’arrête jamais, sujette aux risques psychosociaux. Notre mission est ainsi de veiller aux bonnes conditions de travail, à la prise en compte des problèmes et à tout ce qui permet de garantir le travail en équipe, inhérent à la discipline. Nous avons enfin un pôle communication pour faire connaître la médecine intensive-réanimation auprès du grand public ainsi que pour créer du lien au sein de la spécialité. En ce moment, par exemple, nous préparons des informations sur les grandes avancées en recherche médicale induites par la spécialité.

La médecine intensive – réanimation a été très exposée durant la crise sanitaire… Quels en sont les impacts pour les internes et jeunes médecins que vous représentez ?

Marion

Le COVID a été effectivement une période où les réanimateurs ont été extrêmement sollicités. Nous n’avons pas encore le recul nécessaire, ni toutes les données, mais nous avons tous conscience qu’il y a eu une surcharge majeure de travail, avec un impact négatif sur les équipes médicales et paramédicales. Nous venons d’ailleurs de lancer une enquête pour interroger tous les internes de MIR de métropole et d’outre-mer sur leur qualité de vie au travail. L’objectif est d’évaluer la situation actuelle et de proposer des axes d’amélioration, à partir des résultats qui seront connus, analysés et publiés durant le premier semestre 2023.

Valentin

De façon générale, c’est un sujet qui nous tient beaucoup à cœur, à titre personnel et à l’échelle de l’ANJMIR. Quelle que soit leur spécialité, les internes sont très exposés aux risques de dépression, d’épuisement professionnel voire de suicide ; c’est une profession et un statut qui ont été très affectés par des drames à répétition et nous sommes tous très vigilants sur le sujet. En Médecine Intensive-Réanimation, nous avons aussi la chance de collaborer avec des sociétés savantes et un collège d’enseignants particulièrement mobilisés sur la question du temps de travail et des conditions d’exercice. La Médecine Intensive et Réanimation a vraiment pris un tournant, depuis plusieurs années, sur les questions de qualité de vie au travail car nous savons tous qu’un médecin malheureux est un médecin qui soigne mal…

Est-ce que vous collaborez sur ce sujet, comme sur d’autres, avec d’autres associations d’internes ?

Valentin

Oui, bien-sûr. Nous organisons par exemple des webinaires avec des associations d’autres spécialités lorsque certains sujets se recoupent. C’est le cas, par exemple, de la gériatrie. On a souvent entendu que les personnes âgées ne pouvaient pas aller en réanimation, ce qui n’est pas toujours vrai et cela nous a conduit à organiser un module d’information en commun. Nous partageons également des outils avec d’autres spécialités, comme les néphrologues ou les dermatologues, et entretenons aussi des liens avec les différents syndicats d’internes, à l’échelle locale et nationale.

Marion

Concernant notre enquête sur la qualité de vie au travail, nous avons souhaité la « limiter » à notre spécialité, afin d’avoir un aperçu réel et précis de la situation, en prenant en compte nos spécificités, comme le fait d’être une discipline « à gardes ». Une fois les résultats connus, les prochaines étapes consisteront peut-être à l’élargir et à discuter avec d’autres entités pour communiquer dessus et réfléchir à des moyens d’action collectifs.

Qu’est-ce que vous apporte le partenariat avec l’APPA ?

Marion

Au-delà du soutien financier, qui est important pour une structure comme la nôtre, nous sommes très heureux de collaborer avec l’APPA car nous partageons les mêmes valeurs. C’est une association qui se met entièrement au service de ses adhérents, tout en se mobilisant sur le sujet des risques psycho-sociaux et de la santé mentale des praticiens hospitaliers. C’est toujours enrichissant et valorisant d’avoir des partenaires qui sont sur la même longueur d’onde, car cela permet à la fois de travailler ensemble, de façon constructive et de s’entraider, au service de nos adhérents respectifs.

Quels sont les grands projets de l’ANJMIR pour 2023 ?

Marion

L’objectif, c’est de continuer à se développer et s’améliorer dans toutes nos missions. L’enquête en cours va être très importante pour identifier et trouver des solutions d’amélioration à la qualité de vie des internes dans notre discipline. Nous cherchons également à mieux faire connaître la spécialité auprès des externes mais aussi vers le grand public. Nous avons par exemple produit une série de vidéos, qui permettent d’expliquer concrètement le rôle d’un médecin de MIR et les différentes carrières possibles. La première a été diffusée début novembre et 9 autres vont suivre, tout au long de l’année…

Pour en savoir plus : anjmir.fr

Interview du Dr Eric Henry et Catherine Cornibert, membres de l’association SPS


Catherine Cornibert et le Dr. Eric Henry font partis des fondateurs de l’association SPS (Soins aux Professionnels de la Santé) qui a vu le jour en 2015 et qui a pour mission d’accompagner tous les professionnels de la santé en souffrance et d’agir pour leur mieux-être.


Depuis 6 ans, Catherine Cornibert est notamment en charge des actions et de la communication de l’association. C’est en très grande partie grâce à elle que SPS a été reconnue d’intérêt public en 2019.

En 2020, l’arrivée du COVID propulse rapidement SPS comme une référence pour les professionnels de la santé et les institutionnels lui permettant ainsi l’année suivante d’être à l’initiative des projets « Soins aux Étudiants » et « Maisons des soignants ».

Face au mal-être de plus en plus croissant des professionnels de santé, SPS a lancé lors de la « rentrée 2022 » une campagne de prévention contre le suicide. Leur spot volontairement choquant pour alerter sur les dangers des risques psychosociaux est disponible depuis le 1er septembre sur ce lien.

L’APPA était présente lors de sa journée de lancement qui s’est déroulée le mardi 30 août à Paris à la Maison des soignants. Pour visualiser le programme, vous pouvez encore cliquer sur ce lien.

L’association en a profité pour réaliser une interview de Catherine Cornibert et du Dr. Eric Henry, tous deux à l’initiative du projet. Origine du projet, nécessité de réaliser une campagne coup de poing pour alerter sur les dangers psychologiques auxquels sont confrontés quotidiennement nos professionnels de santé ; ils nous disent tout !

Pour découvrir l’interview, rendez-vous sur ce lien.

C’est officiel l’APPA devient partenaire de l’ANJMIR


Composée de 400 internes de la spécialité MIR, et d’une centaine de Jeunes Médecins de moins de 40 ans (assistants, chefs de cliniques, PH et universitaire), l’ANJMIR – Association Nationale des Jeunes Médecins Intensivistes Réanimateurs – a pour but d’encourager les futurs médecins à choisir cette spécialité.


Souhaitant créer un véritable réseau d’entraide, l’ANJMIR vise à rassembler et aider les intensivistes réanimateurs dans la mise en place de leurs projets, en leur fournissant un appui, des conseils et un soutien de la communauté.

L’APPA a conscience des difficultés auxquelles les internes sont confrontés quotidiennement. C’est pour cette raison que l’ANJMIR s’est tournée vers l’APPA pour les sensibiliser sur les risques psychosociaux.

Ce partenariat exclusif va œuvrer pour la prévention du mal-être physique et mental. Celui-ci étant de plus en plus présent chez les jeunes médecins. 

Dans ce but, l’APPA et l’ANJMIR vont prochainement réaliser des webinaires sur des thématiques liées à la santé des médecins.

L’APPA se chargera également d’accompagner et de soutenir l’ANJMIR sur les congrès où elle sera représentée.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à vous rendre sur ce lien.

Les autres partenaires de l’APPA : cliquez ici.

Découvrez les ateliers « eJades »


Internes, médecins, pharmaciens : en cette période compliquée, pensez à prendre du temps pour vous !


Les eJades sont des ateliers en ligne dédiés à la prévention dans le domaine de la santé.

Au total ce sont plus de 30 thématiques qui vous sont proposées, parmi lesquelles :

  • La gestion du stress,
  • Sommeil,
  • Hypnose et méditation,
  • Management et leadership.

Autre bonne nouvelle, la participation à ces ateliers est entièrement gratuite.

Si vous avez raté les thématiques de janvier, il est encore temps de vous rattraper !

Pour vous inscrire, rien de plus simple : rendez-vous directement sur le site de l’association SPS et choisissez l’atelier auquel vous souhaitez participer.

ASSOCIATION SPS : RESULTATS DE L’UTILISATION DE LA PLATEFORME DURANT LA PERIODE DE CONFINEMENT


Durant le confinement, l’APPA s’est rapprochée de l’association SPS afin de mettre en avant son dispositif d’aide aux professionnels de santé.


Pour rappel, l’association vient en aide aux soignants en souffrance au travail et agit en prévention pour le mieux-être.

Elle réalise également des enquêtes, met en œuvre des actions et développe des outils innovants pour améliorer la qualité de vie des professionnels en santé, prévenir et protéger leur santé, optimiser leur activité et la prise en charge des patients.

Pour découvrir l’intégralité de leurs actions, cliquez sur ce lien.

Le déconfinement ayant eu lieu, l’APPA a décidé de mettre en avant le bilan des actions que l’association SPS a entrepris depuis le début de la crise sanitaire, plus précisément le 23 mars.

Bilan de la campagne Association SPS – chiffres clés

Caractéristiques des appels :

  • 3 244 appels traités,
  • Plus de 60 appels par jour,
  • Durée moyenne de 24 minutes,
  • 1/3 des appels sont passés la nuit (16%) ou le dimanche,
  • 100% des appels concernent les répercussions de la crise sur les professionnels de santé.

Caractéristiques de la cible – qui sont les appelants ?

  • 71% sont des femmes,
  • 84% sont des salariés,
  • 70% sont issus du secteur paramédical,
  • 58% sont issus du secteur sanitaire,
  • 10% travaillent dans le secteur du médico-social,
  • 35% sont infirmières, aides-soignantes,
  • Près de 80% ont une expérience de plus de 3 ans.

Où vivent-ils ?

Les appels proviennent des zones géographiques suivantes : Île-de-France (31%), Auvergne-Rhône-Alpes (12%), Grand-Est (10%), Occitanie (8%), Nouvelle Aquitaine (6%), Provence-Alpes-Côte d’Azur (6%), Hauts-de-France (5%), Bretagne (5%), Pays de la Loire (4%) et Bourgogne-Franche-Comté (4%).

Quels sujets ont-ils abordé ?

Plus de 35% font part de leur anxiété ou angoisse,
Près de 12% ont des problèmes d’organisation de travail,
Près de 13% doivent faire face à un épuisement professionnel.

Bon à savoir

Bon à savoir :

L’association SPS a été reconnue d’intérêt général en décembre 2019 et référencée en mai 2020 par la Haute Autorité de Santé et le Ministère des Solidarités et de la Santé.

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