L’ARRIVÉE DES NOUVEAUX INTERNES


En tant qu’adhérent vous êtes satisfait des contrats proposés par l’APPA ?


C’est donc important d’accompagner et d’informer vos internes sur les absences de prévoyance et de contrat santé à l’hôpital et de mettre en avant les contrats de l’APPA !

On constate en effet que les jeunes Internes ont tendance à se sentir invincibles. Quitte à en oublier de se prémunir face aux risques financiers liés à un arrêt de travail.

Or, il est important de rappeler qu’un Interne perd la totalité des revenus issus des gardes et astreintes, dès le 1er jour d’arrêt de travail.

Par ailleurs, et nous l’avons vu avec la crise sanitaire, nul n’est à l’abri d’un incident de la vie y compris les plus jeunes.

Plus que jamais, il est donc primordial de se prémunir face aux aléas de la vie personnelle mais également professionnelle. À savoir risques psychosociaux, burn-out, etc….

Conscient de leur besoin en termes de protection sociale, l’APPA, avec l’aide de son courtier Bessé a négocié des cotisations adaptées à leur budget, défiant toute concurrence !

Ainsi en souscrivant au contrat APPA, les Internes de 1ère et 2ème année peuvent bénéficier d’une prévoyance à partir d’1,50€/mois (cotisation à l’association incluse).

Ils ont également la possibilité de souscrire directement en ligne :

> Des formalités administratives simplifiées et rapides
> Une signature électronique et un paiement entièrement sécurisé
> La comparaison des trois offres APPA : prévoyance seule, santé seule, ou prévoyance + santé

Besoin d’un conseil personnalisé ?

Les équipes Bessé se tiennent à votre disposition : 01 75 44 95 15 / appa@besse.fr

Replay du webinaire APPA-ANJMIR – Les risques Psychosociaux


Vous avez manqué le webinaire organisé avec l’association ANJMIR portant sur les risques psychosociaux ?
Pas de panique : on vous propose une séance de rattrapage !


L’APPA et l’ANJMIR ont comme préoccupation commune le bien-être des Internes et des Praticiens Hospitaliers.

C’est donc tout naturellement qu’ils ont décidé pour leur première collaboration de réaliser un webinaire sur la question des risques psychosociaux à l’hôpital.

Ce webinaire a également été l’occasion de revenir sur les carences et droits statutaires des internes et docteurs junior ainsi que les solutions et contrats proposés par l’APPA pour y répondre.

Pour visualiser le replay, cliquez sur ce lien :
https://youtu.be/RdMemLocVqA

Vous voulez en savoir plus sur le partenariat APPA-ANJMIR ?
Les articles suivants pourraient vous intéresser :

Interview de Marion Giry et Valentin de la Noue, membres de l’association ANJMIR


« La Médecine Intensive et Réanimation a vraiment pris un tournant, depuis plusieurs années, sur les questions de qualité de vie au travail car nous savons tous qu’un médecin malheureux est un médecin qui soigne mal… »

L’APPA soutient l’Association Nationale des Jeunes Médecins Intensivistes Réanimateurs (ANJMIR) qui représente les internes et jeunes praticiens de la spécialité et se mobilise également sur le sujet de la qualité de vie au travail. Échanges avec Marion Giry et Valentin Villiers de la Noue, Présidente et Secrétaire général de l’association.


Qu’est-ce que l’ANJMIR ?

Marion

L’ANJMIR a été créée en 2017 lorsque le nouveau DES (Diplôme d’Études Spécialisées) de Médecine Intensive – Réanimation (MIR) a été mis en œuvre. L’objectif était de réunir tous les nouveaux internes de cette spécialité, dans un cadre associatif, pour les représenter et les accompagner dans leur future carrière. Je faisais moi-même partie de la première promotion du diplôme et je suis engagée dans l’association depuis 4 ans. Tous les internes de la spécialité font partie de l’ANJMIR, ce qui représente environ 500 adhérents. Et un peu plus d’un millier avec les jeunes médecins…

Quelles sont ses missions ?

Valentin

Le premier objectif est d’informer les futurs internes sur la spécialité, notamment sur son mode d’exercice et les différents débouchés qu’elle permet. Ensuite, on a une mission d’intégration des nouveaux internes, lorsqu’ils ont fait leur choix, par exemple à travers des journées d’accueil ou des webinaires organisées en lien avec les sociétés savantes. La MIR est une discipline où il y a beaucoup de recherche et de nouvelles connaissances, donc notre rôle est d’encourager la formation et la pédagogie, de façon individuelle ou collective. L’ANJMIR intervient également pour favoriser la qualité de vie des internes et des médecins, au travail et en dehors, sachant que nous sommes dans une spécialité intensive, qui ne s’arrête jamais, sujette aux risques psychosociaux. Notre mission est ainsi de veiller aux bonnes conditions de travail, à la prise en compte des problèmes et à tout ce qui permet de garantir le travail en équipe, inhérent à la discipline. Nous avons enfin un pôle communication pour faire connaître la médecine intensive-réanimation auprès du grand public ainsi que pour créer du lien au sein de la spécialité. En ce moment, par exemple, nous préparons des informations sur les grandes avancées en recherche médicale induites par la spécialité.

La médecine intensive – réanimation a été très exposée durant la crise sanitaire… Quels en sont les impacts pour les internes et jeunes médecins que vous représentez ?

Marion

Le COVID a été effectivement une période où les réanimateurs ont été extrêmement sollicités. Nous n’avons pas encore le recul nécessaire, ni toutes les données, mais nous avons tous conscience qu’il y a eu une surcharge majeure de travail, avec un impact négatif sur les équipes médicales et paramédicales. Nous venons d’ailleurs de lancer une enquête pour interroger tous les internes de MIR de métropole et d’outre-mer sur leur qualité de vie au travail. L’objectif est d’évaluer la situation actuelle et de proposer des axes d’amélioration, à partir des résultats qui seront connus, analysés et publiés durant le premier semestre 2023.

Valentin

De façon générale, c’est un sujet qui nous tient beaucoup à cœur, à titre personnel et à l’échelle de l’ANJMIR. Quelle que soit leur spécialité, les internes sont très exposés aux risques de dépression, d’épuisement professionnel voire de suicide ; c’est une profession et un statut qui ont été très affectés par des drames à répétition et nous sommes tous très vigilants sur le sujet. En Médecine Intensive-Réanimation, nous avons aussi la chance de collaborer avec des sociétés savantes et un collège d’enseignants particulièrement mobilisés sur la question du temps de travail et des conditions d’exercice. La Médecine Intensive et Réanimation a vraiment pris un tournant, depuis plusieurs années, sur les questions de qualité de vie au travail car nous savons tous qu’un médecin malheureux est un médecin qui soigne mal…

Est-ce que vous collaborez sur ce sujet, comme sur d’autres, avec d’autres associations d’internes ?

Valentin

Oui, bien-sûr. Nous organisons par exemple des webinaires avec des associations d’autres spécialités lorsque certains sujets se recoupent. C’est le cas, par exemple, de la gériatrie. On a souvent entendu que les personnes âgées ne pouvaient pas aller en réanimation, ce qui n’est pas toujours vrai et cela nous a conduit à organiser un module d’information en commun. Nous partageons également des outils avec d’autres spécialités, comme les néphrologues ou les dermatologues, et entretenons aussi des liens avec les différents syndicats d’internes, à l’échelle locale et nationale.

Marion

Concernant notre enquête sur la qualité de vie au travail, nous avons souhaité la « limiter » à notre spécialité, afin d’avoir un aperçu réel et précis de la situation, en prenant en compte nos spécificités, comme le fait d’être une discipline « à gardes ». Une fois les résultats connus, les prochaines étapes consisteront peut-être à l’élargir et à discuter avec d’autres entités pour communiquer dessus et réfléchir à des moyens d’action collectifs.

Qu’est-ce que vous apporte le partenariat avec l’APPA ?

Marion

Au-delà du soutien financier, qui est important pour une structure comme la nôtre, nous sommes très heureux de collaborer avec l’APPA car nous partageons les mêmes valeurs. C’est une association qui se met entièrement au service de ses adhérents, tout en se mobilisant sur le sujet des risques psycho-sociaux et de la santé mentale des praticiens hospitaliers. C’est toujours enrichissant et valorisant d’avoir des partenaires qui sont sur la même longueur d’onde, car cela permet à la fois de travailler ensemble, de façon constructive et de s’entraider, au service de nos adhérents respectifs.

Quels sont les grands projets de l’ANJMIR pour 2023 ?

Marion

L’objectif, c’est de continuer à se développer et s’améliorer dans toutes nos missions. L’enquête en cours va être très importante pour identifier et trouver des solutions d’amélioration à la qualité de vie des internes dans notre discipline. Nous cherchons également à mieux faire connaître la spécialité auprès des externes mais aussi vers le grand public. Nous avons par exemple produit une série de vidéos, qui permettent d’expliquer concrètement le rôle d’un médecin de MIR et les différentes carrières possibles. La première a été diffusée début novembre et 9 autres vont suivre, tout au long de l’année…

Pour en savoir plus : anjmir.fr

Votre internat se termine le 30 avril !


Ça y est, fini l’internat !  Votre carrière de jeune médecin démarre au 1er mai 2022.


Vous avez fait confiance à l’APPA pour vous accompagner tout au long de votre internat. Ne nous arrêtons pas en si bon chemin !

L’Association met tout en œuvre pour continuer à vous accompagner et à vous protéger tout au long de votre carrière professionnelle.

Pour cela, nous avons des solutions adaptées à chaque statut hospitalier mais également lors de l’exercice d’une carrière libérale.

Vous continuerez à bénéficier d’une complémentaire santé haut de gamme individuelle ou familiale et d’une prévoyance totalement adaptée à vos futures garanties statutaires.

Pour cela, il suffit de répondre au questionnaire qui vous a été envoyé ou de contacter directement nos équipes dédiées qui pourront vous renseigner et vous accompagner dans vos nouvelles fonctions.


Votre internat continue ? Pas de panique, nous pouvons prolonger votre contrat !

Alors, appelez-nous au 01 75 44 95 15 pour recevoir votre étude personnalisée.

Internes, souscrivez en ligne !


Adhérer aux contrats Prévoyance et santé en ligne, un rêve enfin devenu réalité ?

Et bien vous ne croyez pas si bien dire !

Depuis le 13 janvier, les Praticiens Hospitaliers ne sont plus les seuls à avoir accès à l’adhésion en ligne sur notre plateforme dédiée.

Ce nouveau service, entièrement digital et 100 % sécurisé, est désormais ouvert aux Internes et Docteurs Junior.

Son objectif ?

Vous permettre de choisir la protection sociale qui correspond le mieux à vos besoins en toute autonomie, et ce à partir de 1,50 euro seulement !

Les avantages d’une adhésion en ligne sont nombreux :

  • Une protection sociale complète et adaptée à votre année d’internat
  • Une signature électronique et un paiement 100 % en ligne entièrement sécurisé
  • Des formalités administratives rapides et simplifiées
  • Un parcours de souscription en seulement 6 étapes
  • Un comparatif des offres prévoyance et santé en quelques clics
  • Trois offres proposées : prévoyance seule, complémentaire santé seule, ou prévoyance et complémentaire santé

Grâce à ce nouveau service, simple et rapide, nos confrères Internes et Docteurs Junior pourront se protéger plus facilement en cas d’arrêt de maladie.

En tant qu’adhérent(e) à l’APPA, n’hésitez pas à leur transmettre la bonne nouvelle.

Lancement du volume 4 des guides APPA & What’s up doc


Cela fait maintenant 4 ans que l’APPA a noué un partenariat avec What’s Up Doc afin de mettre à disposition des internes et des jeunes praticiens hospitaliers, des guides pratiques riches en contenu pour apporter un décryptage et une aide précieuse sur les différentes réformes et actualités qui entourent le monde hospitalier.


Au total, ce partenariat a déjà permis de créer une collection de guides en 7 volumes à ce jour !

Au total, ce partenariat a déjà engendré une collection qui s’élève à ce jour à 7 volumes ! Vous trouverez ci-après une rétrospective des différentes thématiques qui y ont été abordées :

  • Les guides APPA & What’s up doc à destination des Internes

Guide vol. 1 : Objectif exercice
Guide vol. 2 : Les remplacements
Guide vol. 3 : S’installer, le grand saut

  • Les guides APPA & What’s up doc à destination des Jeunes Médecins

Guide vol. 1 : Bienvenue dans la jungle hospitalière
Guide vol. 2 : Développer son activité à l’hôpital
Guide vol. 3 : Les rémunérations hospitalières

Le quatrième opus, fruit de la collaboration entre l’association et le web magazine, a cette fois pour thématique « Recherche et Enseignement : Les pistes du Ségur ».

Pourquoi le 4ème et pas le 7ème volume ? Tout simplement parce que cette fois, ce guide s’adresse aussi bien aux Internes qu’aux praticiens hospitaliers en abordant des sujets aussi variés que celui des rémunérations hospitalières, du financement de la recherche et de l’enseignement, ou encore du Ségur de la santé…

Pour télécharger gratuitement ce nouveau guide, cliquez sur ce lien.

En tant qu’adhérent à l’APPA, vous souhaitez diffuser ce guide à vos confrères ?

Nous vous invitons à partager auprès d’eux l’un des liens qui va suivre afin qu’ils puissent procéder eux-mêmes au téléchargement du guide.

  • Pour un confrère Interne, diffusez ce lien
  • Pour un confrère Praticien hospitalier, privilégiez plutôt ce lien
Bon à savoir

Bon à savoir

Tous les guides sont entièrement GRATUITS !

Vous souhaitez pouvoir rattraper la lecture de l’un de nos précédents guides ?

Pour ce faire contactez l’équipe commerciale de notre partenaire et courtier en assurance Bessé : appa@besse.fr en précisant simplement le ou les intitulés du ou des volume(s) qui vous intéresse(nt) !

Pourquoi recommander l’APPA à vos jeunes internes ?


En tant que Praticien hospitalier adhérent de l’APPA, vous avez accueilli récemment de nouveaux internes dans votre service.


La crise sanitaire que nous venons de traverser doit toutes et tous nous inciter à prendre soin de notre santé. Trop de jeunes praticiens n’ont pas encore souscrits de contrat d’assurance pour protéger leur santé mais aussi se prémunir des aléas financiers liés à un arrêt de travail notamment.

Alors parlez leur de votre association, de son engagement depuis 40 ans vis-à-vis des médecins et pharmaciens hospitaliers, des contrats de prévoyance et de santé qu’elle a mis en place spécifiquement pour la profession, de son esprit solidaire et confraternel ….

Dites-leur qu’en rejoignant l’APPA, ils vont bénéficier de conseils personnalisés, d’un accompagnement au quotidien par des équipes spécialisées et de contrats qui évolueront quelle que soit l’orientation de leur carrière : publique ou privé.

Les plus des contrats APPA pour les Internes :

  • De remboursements santé adaptés à vos besoins et à votre situation familiale,
  • L’accès à un réseau de soins pour profiter des tarifs avantageux sur l’optique et le dentaire,
  • La possibilité de souscrire une ou plusieurs garanties (prévoyance, santé, les deux),
  • Des revenus maintenus en cas d’arrêt de travail, gardes incluses,
  • Une adhésion simplifiée et une souscription en ligne.

Pour obtenir une étude personnalisée et adhérer :

L’hôpital en temps de crise sanitaire : des internes témoignent


Comme tous les soignants, les 30 000 internes des hôpitaux sont confrontés à une situation inédite qui bouscule leur formation et leur quotidien. Elle est aussi source d’engagements, de mobilisation et de solidarité, bien au-delà des services et des spécialités directement impactés par l’urgence sanitaire. L’APPA a recueilli quelques témoignages…


A Lyon, des internes confinés et prêts à se mobiliser

L’Auvergne Rhône-Alpes fait partie des régions les plus touchées par l’épidémie sur le territoire. Les hôpitaux lyonnais accueillent déjà plus d’un millier de malades, mais ils semblent pour l’instant en mesure de faire face à l’afflux de nouveaux patients. Interne de troisième année en médecine générale dans un service d’urgence gynécologique, Marion vit les événements en partie de chez elle. « Toutes les interventions non urgentes ou ‘de confort’ ont été déprogrammées, si bien que nous avons établi un roulement avec l’autre interne du service pour venir travailler à l’hôpital une semaine sur deux ». L’objectif est aussi de confiner les soignants qui peuvent l’être, même si tout est naturellement mis en œuvre à Lyon Sud pour éviter les risques de contamination in situ.

Cela étant, l’épidémie et la situation des collègues restent sur toutes les lèvres et dans tous les esprits. « C’est assez paradoxal, mais les moments hors de l’hôpital sont presque devenus plus difficiles à vivre. Quand on y est, on est dans l’action, on travaille, on n’a même pas le temps de réfléchir… C’est à la maison, une fois confinée, qu’on commence à gamberger, à s’inquiéter ou à ressasser la question que tout le monde se pose : où et comment être utile ? Je pense notamment à certains de mes amis, qui exercent en ambulatoire et sont vraiment débordés… ». A l’hôpital, la situation évolue forcément au jour le jour. « Beaucoup d’internes d’autres spécialités sont mobilisés sur d’autres services. Quant à la relation avec les patients, elle a aussi changé avec les circonstances : ils sont globalement plus stressés… mais sûrement par le simple fait d’être ici ! ».

Interne en radiologie interventionnelle au sein du Centre Léon Bérard, un hôpital lyonnais de référence dédié à la cancérologie, Florian vit une situation analogue : « Il nous a été demandé d’organiser un roulement, entre internes, pour limiter notre présence au maintien strict de la continuité des soins. » L’enjeu est de ne pas trop les exposer, même si tous restent en alerte, comme Marion, en cas d’aggravation de la situation : « Au-delà des spécialités, nous avons tous un point commun : être utile et soigner, quels que soient les besoins et les instructions ».

« C’est assez paradoxal, mais les moments hors de l’hôpital sont presque devenus plus difficiles à vivre. Quand on y est, on est dans l’action, on travaille, on n’a même pas le temps de réfléchir… C’est à la maison, une fois confinée, qu’on commence à gamberger, à s’inquiéter ou à ressasser la question que tout le monde se pose : où et comment être utile ? »

Paris : manque de matériel et hôpitaux sous tension

Interne en pédiatrie générale dans un grand hôpital de l’est parisien, Cécile n’est pas directement exposée à la crise mais en découvre toutes les incidences. « Nous sommes 8 internes dans le service, dont la moitié en médecine générale qui a été réaffectée chez les adultes. C’est vrai que depuis le début de la crise, nous étions un peu en sous-activité, par rapport à la normale, puisque les familles évitent les urgences et le confinement a entraîné logiquement une baisse de certaines affections, comme les bronchiolites, souvent portées par des enfants en collectivité. C’est un peu triste à dire, dans ce contexte, mais on se retrouve à un niveau de passages qui devrait être celui de l’ordinaire et fait ressentir, de part et d’autre, le véritable sens des urgences ! On a même été confronté à des situations inverses : des cas vraiment urgents pour lesquels on a dû parfois insister pour que les gens viennent, sûrement parce qu’ils avaient peur… »  A son échelle et maintenant que l’épidémie approche de son pic en région parisienne, Cécile compose avec toutes les conséquences induites au quotidien. « On manque clairement de masques et de gel hydroalcoolique. Pour les masques, c’est vraiment la galère : on est actuellement rationné – trois par jour et par personne, malgré des mesures de protection, à l’échelle d’un gros hôpital, qui sont évidemment très strictes.

Les protocoles sont contraignants (heureusement!) et doivent être intégrés à nos rythmes quotidiens car, en pratique, cela prend tu temps. Quant à l’organisation du travail des internes, on se retrouve désormais en sous effectif dans mon service et un peu débordés. L’ARS, qui compte apparemment de nombreux malades parmi ses équipes, semble être dépassée par la situation, si bien que ce sont les syndicats, les groupements hospitaliers, les chefs de service voire les internes eux-mêmes qui prennent l’initiative pour trouver des solutions. A Paris, par exemple, c’est le SIHP* qui s’est occupé de recenser les besoins et d’orienter les personnes. Et dans certains cas, le temps de l’urgence n’est pas celui de l’administration : j’ai une copine interne qui a été rappelée par l’hôpital où elle avait fait son dernier stage, en Seine Saint-Denis mais cela pose des questions d’assurance, par rapport à son contrat actuel, alors qu’on a besoin d’elle ailleurs, sans attendre… »

Dans ce paysage sanitaire complément inédit, Cécile distingue également quelques lueurs, en particulier dans la relation avec les patients. « L’épidémie arrive aussi dans un contexte de crise, à l’hôpital, qui a été largement médiatisé depuis plusieurs mois ; cela explique sûrement qu’on observe une sorte de bienveillance, notamment sur les délais, de la part des patients et des familles. Ils savaient déjà que nous étions débordés et le contexte de crise alimente ce mouvement de solidarité et de compréhension auprès des soignants ». A Lyon, au-delà du bilan sanitaire, Marion pense que les événements actuels laisseront également des traces positives pour l’hôpital public. « De l’intérieur, ce type de crises est forcément porteur en termes de gestion de crise, d’énergies collectives, de réorganisation des services ou de projections sur les possibilités en ambulatoire. Repenser l’hôpital, c’est aussi le sujet ! » Dans l’immédiat, les internes font face, comme tous les professionnels de santé, qu’ils soient confrontés à l’urgence, à la continuité indispensable des soins dans les autres services ou à des engagements bénévoles, spontanés, notamment auprès du SAMU. «  Les changements de stages ont été repoussés en juin, ce qui va aussi avoir un impact sur l’activité puisqu’il y a toujours un temps d’adaptation et d’organisation nécessaire quand les équipes évoluent. Mais juin, vu d’aujourd’hui, ça paraît encore loin… »

* Syndicat des Internes des Hôpitaux de Paris

Complémentaire santé APPA : frais de gestion et d’acquisition pour 2018


Depuis 2015, obligation est faite aux organismes complémentaires d’assurance santé de communiquer annuellement, aux adhérents des contrats associatifs, la composition des frais de gestion et d’acquisition affectés à la garantie dite « frais médicaux », qui est votre complémentaire santé.


Le contrat auquel vous avez adhéré a été souscrit auprès de Generali.

La composition moyenne des frais affectés à l’ensemble des contrats souscrits auprès de cet assureur par l’APPA est la suivante pour l’exercice 2018 :

  • Frais de gestion : 6,70 % des cotisations TTC
  • Frais d’acquisition : 8,31 % des cotisations TTC
  • Total : 15,01 % des cotisations TTC

Les frais de gestion recouvrent l’ensemble des sommes engagées pour la vie du contrat : remboursements, tiers payant, informations clients, assistance, services, prestations complémentaires, encaissement des cotisations, gestion des résiliations, suivi comptable et juridique, …

Les frais d’acquisition, quant à eux, recouvrent les sommes engagées pour la conception des contrats, leur commercialisation et leur évolution dans le temps pour les adapter à nos besoins.

Bon à savoir :

Selon la DRESS (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), les frais de gestion sur le marché de l’assurance prévoyance – santé  sont plutôt de l’ordre de 20% en moyenne. En réalité, le montant des frais peut aller de 6-8% pour les contrats collectifs et jusqu’à 35-40% pour les contrats individuels.

Les contrats APPA entrant dans la catégorie des contrats individuels, leur niveau de frais est parmi les plus bas du marché et nous nous en félicitons.

Partenariat avec What’s up doc : découvrez notre nouveau guide à destination des Internes !

Accompagner les internes vers l’autonomie professionnelle, c’est l’objectif que l’APPA s’était fixé en 2018 et qu’elle compte bien poursuivre.

Son partenariat avec What’s up doc a pour vocation de les accompagner dans les débuts de leur activité, en leur transmettant une information de qualité et ciblée sur leur environnement professionnel.

Plusieurs articles sont régulièrement diffusés sur les sites de What’s up doc !

Nous vous invitons à les (re)découvrir :

 Je suis interne

 Je suis jeune médecin

Cette fois, l’APPA se propose au travers d’un nouveau guide d’informer les internes en médecine sur les remplacements et ses modalités. Une façon pour les futurs médecins de s’essayer à un possible exercice futur !

> Je découvre le guide <

Pour rappel, trois guides sont déjà nés de la collaboration entre l’APPA et What’s up doc !

(Re)découvrez-les dès maintenant :

  • Les guides à destination des jeunes médecins

« Comprendre les modalités de la R3C et ses implications pour les choix de spés, d’options, de FST dans la perspective de la carrière qui intéresse à terme. »

« Parcourir l’ensemble des contrats d’exercice hospitalier, leurs avantages et inconvénients immédiats et à terme. »

« Comprendre les dynamiques institutionnelles, les outils de la gouvernance, les interlocuteurs internes et externes à l’hôpital et au GHT (intégrer les notions de responsabilité médicale, les partenaires juridiques/assurantiels). »

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