Interview du DR Christine Janin : A chacun son everest


Docteur en médecine et figure de l’alpinisme, Christine Janin a déjà connu plusieurs vies au sommet, avant d’en combiner les meilleurs extraits dans un projet d’accompagnement ambitieux au service des enfants et des femmes atteintes de cancers. Elle nous a ouvert les portes de sa fameuse Maison, à Chamonix, une sorte de refuge tout terrain pour permettre à chacun, chacune d’atteindre également son Everest…



A coup sûr, le surplace n’est pas tasse de thé de Christine Janin, qui fait plutôt effet de boisson énergisante (évidemment non sucrée !), tant elle nous paraît toujours en mouvement, à la fois pressée de la suite et capable de prendre son temps pour nous raconter son histoire. Cette sportive insatiable, dès le plus jeune âge, a longtemps hésité entre l’éducation physique et la médecine, tout en se laissant porter par la vie, les rencontres, les défis avec ses « potes » qui se déroulent sur les rochers de Fontainebleau, en raids à ski ou dans la traversée de la Manche, en bateau, à seulement 17 ans !

« À 10 ans déjà, je voulais soigner. Ma mère m’a finalement suggéré de faire médecine et elle a eu raison, car cela m’a ouvert de nouveaux horizons en lien avec ma passion. A 24 ans, alors que j’étais en 6ème année et que je m’orientais vers l’anesthésie-réanimation, on m’a proposé de partir comme médecin d’une expédition, suite au désistement d’un copain. Je n’ai même pas réfléchi : j’ai dit oui ! ».  

La jeune femme, qui n’avait « même pas fait le Mont-Blanc », s’aventure ainsi dans l’ascension du 13ème sommet du monde, à 8 035 mètres, au Pakistan. C’est le début d’une grande course de fonds qui l’emmène aux quatre coins du monde, à coups d’énergie et d’envies, la tête dans les nuages à plus de 8 000 mètres ou le corps sous un parapente lors du premier vol effectué depuis le Kilimandjaro. « Je pars toujours libre d’échouer », c’est peut-être ce qui fait qu’elle réussit ses exploits, comme lorsqu’elle devient la première femme française à atteindre le sommet de l’Everest, côté népalais, en 1990. « Le plus dur, avec le toit du monde, c’était sûrement d’en redescendre, de retourner dans une vie ordinaire car j’avais une autre frayeur : que faire après ? ».

Christine Janin pivote à nouveau, repart dans un grand voyage, celui des « Seven Summits », sorte de pont aérien entre chaque continent, tout en partageant ses expériences lors de ses retours en France. « Dans le cadre d’un partenariat avec la Ville de Paris, on m’a demandé d’aller voir les enfants dans des écoles et un jour, la directrice de l’enseignement à l’hôpital Trousseau, à Paris, m’a demandé d’intervenir auprès des enfants malades. Comme pour le reste, j’ai dit oui… ! J’étais contente car je retrouvais un peu l’univers de la médecine, tout en voyant un parallèle évident entre la montagne et la maladie » (l’annonce comme une avalanche, la guérison comme un sommet, les paliers nécessaires, etc.).

Après l’Aconcagua, en Argentine, l’alpiniste comprend qu’il est temps de s’arrêter et continue d’aller voir les enfants malades à Trousseau et à Saint-Louis, où elle fait la rencontre des Professeurs Schaison et Baruchel, qui lui lancent un nouveau défi : emmener des enfants à la montagne. Une nouvelle page commence à s’écrire avec des premières « expéditions » dans les Alpes. « J’ai très vite compris qu’il fallait un lieu pour poursuivre. A Chamonix, l’UCPA (Union nationale des Centres sportifs de Plein Air) quittait justement la belle maison de Joseph Vallot, une figure de la région. Avec le soutien du Maire de l’époque, Michel Charlet, nous avons pu l’avoir en location pour la rénover entièrement. ».

À chacun son Everest accueille depuis 2001 des enfants malades, accompagnés par des soignants bénévoles et les animateurs de l’association, pour des séjours d’une semaine. Ils effectuent des activités multiples sur un territoire résolument multi-support et dans une maison qu’ils ont pu avoir en bail, grâce au soutien du maire de l’époque, Michel Charlet. Cette maison -qui appartient désormais à l’association- dispose notamment d’une salle d’escalade indoor, d’un parcours aventure à l’extérieur et d’un espace de restauration collective, où tout est fait « maison » et se déguste juste face au Mont-Blanc ! « Les séjours sont entièrement pris en charge, jusqu’au transport, grâce à nos mécènes et un ensemble de partenaires très fidèles. Ça fait partie du projet. Nous fournissons également tous les équipements nécessaires, des chaussures aux vêtements de montagne », ajoute Christine Janin qui nous fait découvrir l’impressionnante réserve, parfaitement ordonnée dans le vaste sous-sol. En 28 ans de bons et loyaux services, à Chamonix et ailleurs, l’association a ainsi accueilli près de 5 000 enfants auxquels elle offre autant de petits Everest, à leur taille, couplés à de grands moments d’évasion. « Il y a souvent un avant et un après, comme les parents nous le disent. Notre objectif est de les sortir de l’image de l’enfant malade pour les rendre conquérants, leur redonner confiance et comprendre, grâce au collectif, qu’ils ne sont pas seuls dans cette épreuve. »

En 2011, l’association décide de faire évoluer le projet pour accueillir également des femmes en rémission d’un cancer du sein, à l’issue de leur traitement. « La rémission est une étape fondamentale pour la suite. Les cheveux ont repoussé, certains stigmates ont disparu, mais la maladie a laissé des traces d’autant plus profondes qu’elles ne se voient pas. Les patientes sont épuisées, voire carrément détruites, elles ont perdu la féminité, la sexualité, la confiance. Notre démarche est la même : leur offrir une semaine hors de leur quotidien et un accompagnement global, à tous les niveaux, pour rebondir et se projeter dans autre chose… »

La Maison s’est adaptée à ces nouvelles résidentes. Lors de leurs séjours, le petit salon se transforme spontanément en espace « cocooning » où chacune peut s’exprimer, partager ses expériences, passer du rire aux larmes, et des larmes aux rires. Un espace zen a également été aménagé, dotée de grandes baies vitrées qui se projettent sur les reliefs, pour proposer de nouvelles activités, comme le yoga, la méditation pleine conscience ou la sophrologie. Un soignant, parfois oncologue, généralement oncologue, est aussi présent sur place durant le séjour : « Quand elles apprennent leur maladie, elles sont tellement sous le choc et dans la peur qu’elles oublient de poser les questions qui les préoccupent. Il est là pour y répondre, dans le calme et dans un autre contexte que celui de l’hôpital ». D’autres professionnels de santé sont également mobilisés pour assurer un accompagnement psychologique qui se matérialise aussi, de façon collective, par la formation de groupes de paroles. « C’est une semaine chargée, et c’est notre objectif ! On les écoute, tout en nous adaptant évidemment au rythme et à l’état de santé de chacune. J’aime bien l’idée de les aider à (ré)apprendre à respirer, au sens propre comme au sens figuré. C’est aussi une extrapolation de mon expérience personnelle, lorsque j’avais un sommet en tête ou sous les yeux, mais que je m’arrêtais… tous les cinq pas ! C’est la même chose avec elles : c’est l’Everest qui compte, chacune à sa manière… ». La semaine se ponctue généralement par une soirée dansante, encore au service du corps et par la remise d’un diplôme, autant symbolique que nécessaire pour affirmer que les résidents, quels qu’ils soient, ont réussi leur défi. 

Aujourd’hui, dans sa maison de Chamonix, l’association propose une trentaine de séjours chaque année, en alternant les groupes de 12 femmes, des stages avec 16 enfants et des semaines de pause. Christine Janin, qui assure elle-même la visite, dans les moindres recoins, a l’énergie du début et le mot de la fin : « De mon métier de médecin, j’ai un chemin de vie, une mission. Et de mon expérience d’alpiniste, j’ai un message que j’aime bien résumer avec ces mots : « gai-rire » et « quand-sert ». Le cancer ça vous tombe dessus, comme une avalanche, mais une fois qu’il est là, la question est de savoir comment j’avance et avec quel message : est-ce que j’ai peur de la vie ou est-ce je m’en sers pour la transformer ? »

Pour les soignants intéressés par le projet et par l’expérience, l’association recherche des bénévoles, tout au long de l’année, pour les séjours dédiés aux femmes et aux enfants malades (psychologues, infirmiers, internes, médecins et praticiens hospitaliers, notamment en pédiatrie ou cancérologie).

Protégeons nos enfants face aux écrans


Troubles du sommeil, du langage, du développement cognitif, trouble de l’attention accompagnés de difficultés scolaires, surpoids voire obésité ; la source de ces différents maux provient bien souvent d’une utilisation excessive des écrans durant l’enfance et la petite enfance.


Dans quelles mesures devons-nous protéger nos enfants des écrans ? 

Jonathan Bernard, chercheur à l’INSERM au centre de recherche en épidémiologie et statistiques à Villejuif, déplore en 2022, le manque de connaissances sur ce sujet épineux qui est on ne peut plus préoccupant chez les enfants âgés de moins de 2 ans.

En effet, la dernière étude menée en 2013, basée sur les données de la cohorte française Elfe, a eu pour objectif de suivre l’évolution de 18 000 enfants sur une période de 20 ans (Dont 13 117 enfants âgés de 2 ans).

Elle a notamment révélé que seulement 13.5% des foyers adhéraient aux recommandations de ne « jamais ou presque » exposer leurs enfants face aux écrans avant l’âge de 2 ans.

Des analyses plus poussées démontrent que de nombreux facteurs influencent le niveau d’adhésion aux recommandations faites pour lutter contre « le surplus d’écran » chez les enfants :

• Niveau d’étude
• Niveau de vie
• Âges des parents mais aussi la garde des enfants (éducation par un seul parent ou les grands parents).

A noter que, plus les parents utilisent les écrans au quotidien, moins ils suivent les recommandations.

Accéder à l’étude complète : « Activités physiques et usage des écrans à l’âge de 2 ans chez les enfants de la cohorte Elfe ».

Quelles sont les recommandations préconisées ?

Selon Jonathan Bernard et le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), il est déconseillé d’exposer les enfants avant l’âge de 3 ans face à des écrans.
Après cet âge, une limitation des écrans à une heure par jour doit être fixée. Il faut également s’assurer que le programme visionné soit adapté et si possible accompagner les enfants dans cette transition.


Jonathan Bernard, estime que le manque d’informations scientifiques sur ces recommandations est dommageable et souhaite davantage sensibiliser les parents en faisant « passer un message clair ». Il ajoute que « le fait que les recommandations évoluent et qu’elles soient émises par plusieurs instances ne facilite pas la compréhension pour les familles ».

Concernant l’évolution des adhésions depuis cette étude, Jonathan Bernard affirme qu’on ne peut « pas présager ce qu’il en est aujourd’hui, en 2022 » et insiste sur le fait qu’il faudrait mener des études supplémentaires, nationales sur le sujet.

Mise à jour des droits santé de vos enfants pour 2022


Votre gestionnaire santé, Mercer, vous a adressé un courrier. Ce dernier vous demandait la copie du certificat de scolarité pour vos enfants scolarisés et âgés entre 21 et 28 ans.

En effet, vos chérubins bénéficient de votre complémentaire santé APPA jusqu’au 31 décembre 2021. Au-delà de cette date et si vous ne fournissez pas à Mercer un exemplaire de leur certificat de scolarité pour l’année 2021-2022, ils ne seront plus assurés en santé.

L’envoi par mail sur la boite dédiée aux adhérents de l’APPA chez Mercer reste le moyen le plus rapide de transmettre ce document : santeappa@mercer.com

ALORS, PENSEZ-Y !!!

Attention !

Vous pouvez aussi l’envoyer à la nouvelle adresse postale dédiée à la numérisation de vos correspondances : Mercer GESTION APPA – SERVICE AUX CLIENTS – TSA 40288 – 28039 CHARTRES CEDEX. 

Enfants étudiants à partir de 21 ans… pensez à faire renouveler les droits santé de vos enfants pour l’année scolaire 2020-2021


MERCER, le gestionnaire santé des contrats APPA, vous a adressé dernièrement un courrier pour mettre à jour les droits de vos enfants au titre de votre complémentaire santé pour l’année scolaire 2020-2021.


N’oubliez pas d’envoyer le certificat de scolarité pour éviter une rupture des garanties à partir du 1er janvier 2021.

Pour plus de rapidité, vous pouvez leur adresser le justificatif par mail : santeappa@mercer.com

Important :

Si votre enfant ne remplit plus les conditions pour bénéficier de votre contrat APPA, notre courtier-conseil Bessé a la solution !

Cintactez vite l’équipe dédiée au 09 70 81 82 21 – devis.sante@besse.fr

L’assurance scolaire est-elle obligatoire ou facultative ?


Pour rappel, l’assurance scolaire protège votre enfant contre les dommages causés ou subis à l’école, au collège ou au lycée.


Elle se compose des 2 garanties suivantes :

  • La garantie responsabilité civile qui couvre les dommages causés par l’enfant,
  • La garantie « accident corporel » qui couvre les dommages subis par l’enfant, y compris s’il se blesse lui-même.

En pratique, l’assurance scolaire n’est pas obligatoire pour toutes les activités scolaires obligatoires, c’est-à-dire celles inscrites dans l’emploi du temps de l’élève, telles que sortie à la piscine ou au gymnase. Elle est toutefois vivement conseillée.

En revanche, elle devient obligatoire et sera exigée par l’établissement scolaire si votre enfant :

  • Participe à des activités facultatives organisées par l’établissement : classe verte, classe de neige…
  • Fréquente la cantine,
  • Participe aux activités facultatives organisées par les communes après le temps scolaire (études surveillées, activités culturelles ou sportives).

A noter :

Vérifiez bien que vous ne bénéficiez pas déjà des garanties de l’assurance scolaire dans un autre contrat d’assurance. Par exemple, la garantie responsabilité civile de l’assurance scolaire peut être couverte par votre contrat multirisques habitation.

Le bilan Psychomoteur


Le bilan psychomoteur concerne surtout les enfants. En fonction du stade de développement de l’enfant, il vise à évaluer plusieurs facteurs. Interaction de la cognition, motricité, perception et sensibilité.


Pratiqué sur prescription médicale et après un examen médical approfondi, il est effectué par un psychomotricien. Celui-ci doit avoir une bonne connaissance des pathologies neurologiques et psychiques de l’enfance. De surcroit, il doit disposer des outils d’évaluation permettant d’apprécier le plus objectivement possible les domaines explorés.

Au terme du bilan, les différents acteurs discutent ensemble si une thérapie en psychomotricité ou une autre mesure de soutien sont indiquées. Cela, afin de soutenir l’enfant dans son développement.

Le bilan psychomoteur se déroule sur 2 à 5 séances selon les indications. (Besoin en cas de handicap moteur, psychique, autisme, troubles envahissants du développement, problèmes de développement psychomoteur etc…..).

Au cours du bilan, le thérapeute propose, à l’enfant ou l’adolescent, toute une série de tests. Ces derniers sont plus ou moins complexes, avec également différents jeux et activités motrices.

Il peut ainsi observer plusieurs éléments. Sont ainsi pris en compte son niveau d’organisation, son repérage dans l’espace, le temps et plus généralement dans son environnement avec les objets et les personnes qui l’entourent. Parmi les nombreux paramètres explorés, nous retiendrons :

La coordination motrice

Comment l’enfant coordonne-t-il ses gestes ? Quel est son sens de l’équilibre ? Ses capacités de contrôle ou non de sa force ? Comment coordonne-t-il le mouvement de ses mains avec le regard ? Comment appréhende-t-il le « jouer au ballon » ?

De même, sera testé comment l’enfant est-il assis à la table ou au bureau ? Comment pose-t-il son bras sur la surface de la table ? La manière dont il réalise la préhension du crayon? Comment est le tracé de son écriture ? Quel est son rythme respiratoire dans l’exercice des diverses tâches. Quel est le stade d’acquisition des postures et des habiletés anuelles, quelle est la qualité du mouvement ?

Le schéma corporel

On explore également comment il nomme et montre des parties du corps (son schéma corporel) ? Sa latéralité (utilise-t-il plutôt sa main droite ou sa main gauche) ? Comment manipule-t-il les différents objets ? Comment l’enfant réagit-il aux stimulations sensorielles: bruits, sons, stimulations visuelles ou tactiles ? A-t-il une bonne conscience des sensations que lui transmet son corps ?

L’orientation temporo-spatiale

L’enfant peut-il s’orienter dans l’espace? Sait-il retrouver des chemins qui lui sont connus ? Est-il capable de planifier quelque chose? A-t-il une notion du temps ? Comment gère-t-il les changements d’activité ? Quelles sont ses capacités d’attention et de concentration ?

Le degré d’autonomie

Comment l’enfant réalise-t-il les gestes du quotidien selon son âge développemental ? Quelles sont ses stratégies communicationnelles et ses relations à autrui et aux pairs ? Sa communication verbale et non-verbale ? Comment appréhende t-il sa relation à l’autre et sa gestion des émotions ? Sa concentration et son attention ?

EN PRATIQUE :

Les résultats ne sont jamais utilisés indépendamment du contexte dans lequel ils ont été recueillis. Cependant, ils constituent un élément de connaissance complémentaire à mettre en relation avec l’ensemble des informations du dossier, avant de mettre en place un projet thérapeutique adapté aux particularités du sujet.

LA REALISATION DU BILAN :

Le bilan peut être réalisé en CMP, CMPP, en pédiatrie ou en libéral.

La saturation des services de prise en charge des enfants et adolescents conduit de nombreux parents à se tourner vers le libéral.

Le coût moyen d’un bilan dans ces conditions est de 155 euros au total, s’il est composé de :

  • un premier entretien préliminaire
  • deux séances d’examen psychomoteur

Par ailleurs, les soins de psychomotricité et de psychothérapie ne sont pas inscrits à la nomenclature des actes de l’Assurance Maladie ni de la CMU.

L’ALLOCATION EDUCATION ENFANT HANDICAPE (AAEH)

A noter que pour des pathologies bien définies et reconnues comme sources de handicap, on peut solliciter et obtenir par la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) une allocation (AEEH Allocation Education Enfant Handicapé) qui peut couvrir ces frais après étude du dossier.

Pour constituer ce dossier de demande d’aide financière auprès de la MDPH, il est impératif de remplir un formulaire et de joindre à celui-ci une prescription médicale. Celui-ci permettant de passer un bilan psychomoteur.

Il est aussi possible de faire une demande exceptionnelle, via un accord préalable au médecin conseil de la Sécurité Sociale. Celui-ci pourra octroyer une aide extralégale en fonction de la situation personnelle du demandeur. Là encore, la demande devra être étayée d’une prescription médicale pour un bilan avec ou non des séances de psychomotricité et un devis du bilan et/ ou des séances de psychomotricité si nécessaire.

Le bilan psychomoteur est de fait non remboursé, malgré son utilité manifeste comme outil de dépistage, de diagnostic et de thérapie adaptée.

C’est pour cela que l’APPA propose à ses adhérents une participation qui s’élève à 100 euros.

Dr Shadili Gérard (Pédopsychiatre),
administrateur de l’APPA
Dr Douchain François (Pédiatre),
administrateur de l’APPA

Vous pouvez télécharger cet article ici :

BIBLIOGRAPHIE :

  • La psychomotricité dans l’enseignement ordinaire et dans la pédagogie spécialisée, document publié par Psychomotricité Suisse en 2013.
  • Marine Cantin. Le bilan psychomoteur dans le cadre du polyhandicap. Médecine humaine et pathologie.2017. <dumas-01592800>
  • FILLOL Camille, L’évaluation psychomotrice de l’enfant TED : difficultés et aménagements MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME D’ETAT DE PSYCHOMOTRICIENNE, JUIN 2008
  • Alessandra Skory Oppliger Le bilan psychomoteur à l’heure de la CIF et de la PES, HEILPÄDAGOGIK ALLGEMEIN, 2010
  • Alain de Broca: Le développement de l’enfant: du normal aux principaux troubles du développement. Elsevier Masson 6eme édition 2017.

Si cet article vous a plut, nous vous invitons à lire le suivant : Psychomotricité chez des patients adultes dans un centre de rééducation fonctionnelle.

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