Assurance emprunteur : pensez à la souscrire auprès de vos conseillers Bessé-APPA


Acheter un bien immobilier c’est le projet de toute une vie (ou tout du moins d’une bonne partie !).

Vous n’êtes pas sans savoir que s’engager à long terme auprès d’une banque n’est pas sans conséquence sur votre budget.

Il est donc fondamental d’anticiper et de comparer avant de finaliser votre projet de souscription à un prêt immobilier.


Assurance emprunteur, ce qu’il faut savoir

Il y a trois choses que les assurés ont tendance à ignorer sur l’assurance emprunteur :

  • 1 : L’assurance emprunteur ne revêt pas de caractère obligatoire. Néanmoins la banque a le droit de refuser d’accorder un prêt si le client ne souhaite pas avoir d’assurance pour le couvrir (et d’imposer ses conditions de couvertures).
  • 2 : Depuis la loi Lagarde de 2010, l’assuré a la liberté de souscrire l’assurance emprunteur de son choix et pas uniquement celle proposée par la banque dans laquelle il a contracté son prêt immobilier.
  • 3 : La loi Hamon est venue compléter ce dispositif en permettant à l’assuré de changer d’assurance emprunteur, sans frais et sans pénalité dans l’année qui suit la mise en place de son crédit immobilier.

L’APPA change de partenaire afin de vous proposer l’assurance la mieux adaptée à vos besoins

Soucieux de la qualité de service proposée à ses adhérents, l’APPA s’est tourné vers la structure IAssure pour la gestion et le suivi de votre assurance emprunteur.

IAssure a pour partenaires plusieurs assureurs spécialisés dans ce type d’assurance qui vous permettront de trouver la solution la mieux adaptée à votre situation personnelle car chaque projet est unique.

Souscrire à l’assurance emprunteur proposée par l’APPA vous procurera par ailleurs les avantages suivants :

  • Une solution rapide et entièrement dématérialisée,
  • Une simulation de vos offres réalisée en quelques minutes avec l’accompagnement de l’un de nos conseillers,
  • Des garanties 100 % conformes aux exigences bancaires,
  • Des garanties modulables et personnalisées en fonction de votre statut de praticien hospitalier et de votre projet immobilier,
  • Un prix négocié généralement inférieur à ceux proposés par des organismes bancaires,
  • Une prise en charge de vos démarches de résiliation avec votre ancienne assurance de prêt immobilier,
  • Pas de frais de dossier supplémentaire.

Bon à savoir :

Le montant de votre assurance emprunteur est souvent conditionné par votre situation médicale ; la plupart du temps il n’est donc pas intéressant d’en changer si celle-ci s’est dégradée.


Alors, convaincu(e) ?
Contactez dès à présent nos conseillers Bessé APPA pour obtenir une (ou plusieurs) propositions de devis.
01 75 44 95 15 / appa@besse.fr

Vous pouvez également faire une demande de devis en ligne en cliquant ici.

Indemnité d’Activité Sectorielle et de Liaison (IASL)


L’indemnité d’activité sectorielle et de liaison (IASL) a été instaurée pour développer l’activité sectorielle des psychiatres à l’extérieur de l’établissement psychiatrique.


À qui s’adresse-t-elle ?

Aux personnels enseignants et hospitaliers des disciplines psychiatrie d’adultes et pédopsychiatrie. Elle concerne donc les statuts suivants :

  • PU-PH, MCU-PH, CCA et AHU,
  • PH temps plein, temps partiel.

Quelles sont les conditions pour en bénéficier ?

  • Effectuer une activité secondaire, dans le cadre de votre activité sectorielle et de liaison et en dehors de votre activité principale. 
  • Exercer au moins trois demi-journées par semaine dans deux des activités mentionnées en fin d’article (*) OU cumuler quatre demi-journées dans une seule de ces activités. 
  • Dans tous les cas, celles-ci peuvent s’exercer dans des structures, dépendant ou non de l’entité juridique d’affectation.

À combien s’élève-t-elle et par qui est-elle versée ?

Le montant de l’indemnité est de 420,86 €.

Elle est versée mensuellement par le directeur de l’établissement public de santé d’affectation.

*Annexe :

  • Centres médico-psychologiques, centres d’accueil thérapeutique à temps partiel, autres centres de jour, hôpitaux de jour ou de nuit.
  • Centre médico-psycho-pédagogique.
  • Hébergement thérapeutique.
  • Postcure et autres types d’hébergement.
  • Centres d’accueil et de crise.
  • Centres d’accueil et de traitement à durée brève.
  • Atelier thérapeutique.
  • Hospitalisation complète.
  • Missions spécifiques : toxicomanie, addictologie, tabacologie et prise en charge des exclus.
  • Médecine pénitentiaire.
  • Activités relevant des secteurs sociaux et médico-sociaux.
  • Autres missions dévolues à l’établissement par le schéma régional d’organisation sanitaire.
  • Source : https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGIARTI000042352069/2020-09-01/

Augmentation de l’IESPE : surveillez vos emails !


L’augmentation de l’IESPE (Indemnité d’Engagement de Service Public Exclusif) est effective depuis le 1er décembre 2020. Son montant s’élève dorénavant à 1 010 €.


Si vous êtes PH temps plein ou temps partiel, attachés, assistants des hôpitaux, personnels enseignants et hospitaliers titulaires (PU-PH, MCU-PH), chefs de clinique des universités-assistants des hôpitaux, ou encore assistants hospitaliers universitaires et praticiens hospitaliers universitaires, ce changement a un impact direct sur votre rémunération.

S’agissant d’une modification importante de vos revenus, cette augmentation est susceptible d’avoir une incidence sur votre contrat de prévoyance APPA. C’est pourquoi une information a été transmise à l’ensemble des adhérents de l’APPA impactés par ce changement.

Si vous pensez être concernés par ce changement, surveillez bien votre boîte email. En particulier vos spams, car vous avez dû recevoir un questionnaire en ligne à remplir. Celui-ci nous permet d’évaluer si votre contrat doit être mis à jour au regard de la revalorisation de l’IESPE ! Vérifier également que vous ne vous êtes pas désabonné(e)s par erreurs aux communications de l’association APPA.

Bon à savoir

Bon à savoir :

Ce questionnaire se compose de 6 questions : 3 minutes suffisent pour y répondre !

Par ailleurs, une équipe dédiée a été constituée pour gérer la mise à jour de votre contrat dans les meilleurs délais !

Pensez à déclarer vos arrêts de travail pour être indemnisés


En cette période de crise sanitaire et de confinement, l’APPA vous accompagne et s’assure que vous puissiez bénéficier d’une continuité de services dans les meilleurs délais.


Si vous êtes en arrêt maladie, vous pouvez envoyer votre arrêt de travail aux services de gestion. Il vous prendrons en charge selon les conditions prévues à votre contrat.

Quand et comment le déclarer à l’APPA ?

Conflits à l’hôpital : les nouveaux médiateurs nationaux et régionaux au Journal-officiel


Un nouveau décret est paru le 30 août dernier au JO. Ainsi, la fonction de médiateur (national ET régional) a enfin pu se concrétiser.


Son objectif ?

Résoudre les conflits en cas de harcèlement à l’hôpital public et en EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes).

Ces derniers peuvent concerner un différend entre un ou plusieurs salariés de l’hôpital, opposés entre eux ou directement à leur hiérarchie, « dès lors que la situation porte une atteinte grave au fonctionnement normal du service ».

Les médiateurs régionaux (ou inter-régionaux)… 

  • Pourront le devenir à partir du moment où ils sont catégorisés en tant qu’agent hospitalier (aide-soignant, infirmière, médecin etc…),
  • Seront nommés pour une durée de 3 ans, renouvelable une fois,
  • Seront saisis par voie électronique,
  • Travailleront au sein d’une instance composée de dix membres proposés par leurs soins,
  • Traiteront chaque dossier en collaboration avec les membres de l’instance,
  • Disposeront de trois mois, après accusé de réception de la demande, pour trouver une solution avec deux membres de l’instance de leur choix,
  • Seront rémunérés -au même titre que les membres de l’instance régionale- à hauteur de 150 € par vacation de trois heures dans la limite d’un plafond de 1500 € par mois. Ils percevront également un salaire de 4 000 € par mois.

Ne peuvent devenir médiateurs régionaux…

  • Ceux ayant été impliqués dans un conflit dit « social » ou liés à des décisions médicales,
  • Ceux ayant été impliqués dans un différend relevant des instances représentatives du personnel,
  • Ceux faisant l’objet d’une saisine du Défenseur des droits ou d’une procédure disciplinaire.

Les parties concernées par le conflit auront la possibilité de récuser une seule et unique fois la décision prise par l’instance. Le médiateur devra alors désigner de nouvelles personnes pour instruire le dossier. Si le conflit ne trouve finalement aucune issue, il aura alors la possibilité de faire appel à son homologue national.

Les médiateurs nationaux…

  • Disposeront des mêmes outils que les médiateurs régionaux,
  • Reprendront la main sur les dossiers qui n’auront pas trouvé d’issue auprès des médiateurs régionaux (ou inter-régionaux) ou sur ceux saisis par le ministère de la Santé ou du Centre national de gestion (en charge de la gestion des carrières des médecins de l’hôpital).

À l’issue des médiations (régionale ou nationale), des préconisations seront émises et un contrat devra être rédigé, accepté et signé par toutes les parties appartenant au conflit.

À charge, ensuite, au médiateur de transmettre ce dossier à la direction hospitalière, au président de la commission médicale de l’établissement (CME) et au doyen (uniquement dans le cas où un praticien ou un PU-PH est impliqué dans le conflit).

Bon à savoir :

Avant la mise en place de ce décret, le rôle de médiateur national était tenu par Édouard Couty, ancien directeur des hôpitaux, nommé à ce poste en mars 2017. Il collaborait alors avec une commission dite de « médiation » regroupant médecins, psychologues et directeurs d’hôpital volontaires et bénévoles.

La majorité des dossiers impliquaient alors uniquement des médecins.

70 % des conflits traités s’étaient achevés sur un accord.

Il aura fallu pas moins de deux ans avant qu’un arrêt et un décret paraissent au JO.

Pour consulter ce décret, nous vous invitons à vous rendre sur ce lien.

Complémentaire santé APPA : frais de gestion et d’acquisition pour 2018


Depuis 2015, obligation est faite aux organismes complémentaires d’assurance santé de communiquer annuellement, aux adhérents des contrats associatifs, la composition des frais de gestion et d’acquisition affectés à la garantie dite « frais médicaux », qui est votre complémentaire santé.


Le contrat auquel vous avez adhéré a été souscrit auprès de Generali.

La composition moyenne des frais affectés à l’ensemble des contrats souscrits auprès de cet assureur par l’APPA est la suivante pour l’exercice 2018 :

  • Frais de gestion : 6,70 % des cotisations TTC
  • Frais d’acquisition : 8,31 % des cotisations TTC
  • Total : 15,01 % des cotisations TTC

Les frais de gestion recouvrent l’ensemble des sommes engagées pour la vie du contrat : remboursements, tiers payant, informations clients, assistance, services, prestations complémentaires, encaissement des cotisations, gestion des résiliations, suivi comptable et juridique, …

Les frais d’acquisition, quant à eux, recouvrent les sommes engagées pour la conception des contrats, leur commercialisation et leur évolution dans le temps pour les adapter à nos besoins.

Bon à savoir :

Selon la DRESS (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), les frais de gestion sur le marché de l’assurance prévoyance – santé  sont plutôt de l’ordre de 20% en moyenne. En réalité, le montant des frais peut aller de 6-8% pour les contrats collectifs et jusqu’à 35-40% pour les contrats individuels.

Les contrats APPA entrant dans la catégorie des contrats individuels, leur niveau de frais est parmi les plus bas du marché et nous nous en félicitons.

Ouverture de la Clinique Le Gouz, dédiée aux Professionnels de Santé


Pour faire suite à l’article d’une précédente lettre de l’APPA sur le burnout chez les médecins et autres praticiens hospitaliers, voici quelques rappels et précisions sur la prise en charge qui peut exister dans ces cas.


Dans un communiqué de presse du 11 octobre 2018, le SNPHARe (Syndicat National des Praticiens Hospitaliers Anesthésistes-Réanimateurs élargi) rappelait trois numéros permettant aux professionnels de trouver une écoute :

  • L’association SPS joignable au 0805 23 23 36
  • Le Conseil National de l’Ordre des Médecins joignable au 0826 000 401


Attention, le 0800 00 69 62, numéro mis en place en 2013 par le CFAR, n’est plus actif.

Par ailleurs, deux exemples de cliniques qui prennent en charge spécifiquement les médecins hospitaliers et libéraux mais aussi d’autres professionnels de santé :

  • La Clinique Belle-Rive à Villeneuve-lès-Avignon (30)
  • La Clinique Le Gouz du Groupe RAMSAY Générale de Santé à Louhans (71)

Néanmoins, n’oubliez pas que votre premier interlocuteur doit être votre médecin traitant ou le médecin du travail de votre établissement !

Le Conseil Supérieur des Professions Médicales


Dans les actus du mois d’août, nous vous annoncions la création du Conseil supérieur des personnels médicaux, odontologistes et pharmaceutiques des établissements publics de santé. Cette création est obtenue après un long combat syndical mené depuis de nombreuses années et un recours auprès du Conseil d’Etat. (Décret n° 2018-639 du 19 juillet 2018).


Le Conseil supérieur des personnels médicaux, odontologistes et pharmaceutiques des établissements publics de santé est présidé par une personnalité qualifiée. Elle est nommée par arrêté du ministre chargé de la santé.

Il est composé de 25 membres titulaires. 15 représentants élus des personnels, 7 représentants des établissements publics de santé, 3 représentants des ministres concernés.

La représentation des personnels est organisée en collèges statutaires (Praticiens Universitaires, Praticiens Hospitaliers) présentés par les organisations syndicales.

Le conseil supérieur siège soit en assemblée plénière, soit en commissions :

  • commission chargée de l’examen des projets de textes.
  • commission chargée de l’examen des questions relatives à la prévention des risques professionnels, à la santé au travail et à la qualité de vie au travail des personnels médicaux, odontologistes et pharmaceutiques.
  • commission chargée de l’examen des questions relatives à la gestion prévisionnelle des métiers et des compétences…

Cette instance s’est déjà réunie à plusieurs reprises. Elle a aussi approuvé plusieurs projets de décrets. Par exemple, le projet de décret relatif aux élections professionnelles des praticiens hospitaliers pour les Commissions statutaires nationales et les Conseils de discipline. Ou le projet de décret instituant un médiateur national et des médiateurs régionaux pour les personnels hospitaliers. Ces derniers montrent clairement son utilité, consolidant le dialogue social entre les organisations syndicales et les pouvoirs publics.

Un arrêté du 21 décembre 2018 fixe la date des élections des membres du conseil supérieur [1]  du mardi 25 juin 2019 au mardi 2 juillet 2019. Les modalités d’organisation de ces élections seront fixées par un arrêté ultérieur.

Action Praticiens Hôpital, qui réunit Avenir Hospitalier et la Confédération des Praticiens des Hôpitaux, salue la publication au Journal officiel du 21 juillet 2018 de ce décret.

Enfin, les médecins, pharmaciens et dentistes hospitaliers publics vont disposer, quel que soit leur statut et à l’instar des autres agents publics, d’une instance nationale élue démocratiquement qui les représentera officiellement auprès des pouvoirs publics.

Le droit syndical leur est enfin pleinement reconnu. Et ce, même si d’autres combats restent à mener. Notamment, les moyens matériels d’exercer ce droit et la représentation locale des syndicats médicaux.

Ce Conseil supérieur va avoir la lourde tâche d’examiner de nombreux textes en attente qui n’ont pu être promulgués jusqu’à présent. Sans parler de la réforme annoncée (mais sans cesse reculée) concernant la « transformation du système de santé » alors que l’hôpital public est confronté à une véritable pénurie de moyens et que ses personnels sont en grande souffrance.

Action Praticiens Hôpital appelle tous les praticiens à se mobiliser pour les prochaines élections professionnelles. Celles-ci se tiendront l’année prochaine à la suite de ce décret, afin que la place de l’hôpital public et l’attractivité des carrières médicales hospitalières soient défendues avec conviction et fermeté.

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