Internes, cap sur les remplacements !

En 2019, l’Association pour les praticiens hospitaliers et assimilés (APPA), en partenariat avec What’s up Doc, poursuit sa campagne pour guider les internes dans leur traversée vers l’exercice médical. Cette année, cap sur les remplacements !

 

Accompagner les internes vers l’autonomie professionnelle, c’est l’objectif que c’est fixé l’APPA en 2018 et qu’elle compte bien poursuivre cette année. Elle se propose donc d’informer les internes en médecine sur les remplacements et ses modalités. Une façon pour les futurs médecins de s’essayer à un possible exercice futur.

Un guide pour tenir (enfin) la barre

À présent que vous êtes bien informés sur la réforme R3C, cap sur les remplacements ! Première chose à savoir : la R3C n’a changé en rien les modalités pour remplacer. Hormis en cabinet libéral, où est-il possible de faire des remplacements ? Quels sont les pièges à éviter dans un contrat de remplacement ? Tout vous sera expliqué dans un guide rempli de conseils pour trouver les remplas qui vous correspondent. En attendant sa publication en ligne, une série de quatre articles très concrets, ancrés dans la pratique, ont été publiés sur le site What’s up Doc le mag depuis début septembre 2019. Un peu de patience pour la suite ! Très prochainement, vous aurez accès au guide complet disponible gratuitement en téléchargement et qui promet d’ores et déjà d’être l’outil indispensable pour tenir (enfin) la barre !

 

Remplacements : des changements se profilent à l’horizon ?

Une modification des conditions d’accès aux remplacements, des changements concernant la protection sociale des internes remplaçants non thésés, une limite fixée à 3 ans de la durée totale des remplacements des médecins

Jamais les remplas n’auront fait couler autant d’encre. Un sujet d’actualité, donc, sur lequel l’Association pour les praticiens hospitaliers et assimilés (APPA) a décidé de communiquer. L’objectif ? Aider les internes à s’y retrouver avec tous ces changements qui se profilent (ou pas) à l’horizon.

 

Aucun sujet d’actualité médicale n’aura autant fait parler ces derniers mois. L’année 2019 à peine commencée, l’Intersyndicale nationale des internes (ISNI) était déjà sur le pied de guerre et contestait en avril dernier la volonté du Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) de modifier le nombre de semestres requis avant que les internes puissent obtenir une licence de remplacement. Le CNOM proposait en effet d’interdire les remplacements avant la phase III de l’internat.

 

 

La durée des remplacements limitée à 3 ans ?

Dans le cadre de l’examen du projet de loi santé au Sénat, le sénateur Alain Milon (Les Républicains), a proposé le 17 mai dernier un amendement visant à limiter à trois ans la durée totale des remplacements des médecins, afin d’inciter à l’installation. Mais pour l’ISNAR-IMG et ReAGJIR qui dénoncent cette mesure, « le remplacement est une étape indispensable vers l’installation. Il permet en outre aux installés de se former, de prendre des vacances et d’assurer la continuité des soins pendant les arrêts maladies et congés maternité ».

 

Protection sociale des internes non thésés : le flou subsiste

Rien n’est officiellement acté au sujet de l’obligation de s’affilier à la CARMF pour les étudiants en médecine non thésés effectuant des remplacements. Si cette mesure avait été abrogée en 2018, les discussions se poursuivent quant à la suite à donner à cette situation. Une décision pourrait bien être prise au cours du dernier trimestre 2019…

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