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Nos « améliorés » sont des rencontres conviviales pour sensibiliser les Internes et Praticiens hospitaliers sur les carences des statuts en cas d’arrêt de travail, d’invalidité ou de décès et de présenter les solutions mises en place par l’APPA.

Comment organiser un « Amélioré » ?

Pour organiser un événement dans vos salles de gardes ou services, nous vous invitons à nous envoyer votre demande sur l’adresse email appa@besse.fr.

Le 7 mars dernier, l’APPA a sollicité son partenaire et courtier Bessé pour animer un Amélioré au sein de la salle de garde du Centre Hospitalier de Tenon, avec l’aide précieuse du Docteur Ibtissam AIT AZZI.

Des améliorés ont également été organisés dans les centres hospitaliers de Saint-Antoine et de Saint-Louis, un autre est en cours de préparation à l’hôpital Robert Debré.

Ces rencontres, agrémentées d’un repas ou d’un café (très) gourmand, permettent d’engager des discussions mais aussi de venir à la rencontre de nos adhérents. Au cours de ces échanges, les équipes Bessé vous conseillent sur des solutions visant à protéger vos revenus en cas d’aléas de la vie et à assurer la sécurité financière de vos proches en cas de décès.

Nous profitons également de ce moment pour mettre en avant Coup de blouse, la première plateforme d’informations dédiée à la souffrance au travail à l’hôpital créée à l’initiative de l’APPA. De nombreuses ressources y sont répertoriées afin d’apprendre davantage sur les risques psychosociaux, le tout est en accès illimité et gratuit !

En plus des échanges, l’APPA et les équipes Bessé mettent en place, lors de chaque Amélioré, un jeu concours qui permet aux internes et aux praticiens hospitaliers de remporter une carte cadeau d’une valeur de 100 euros !

 

En 2024, l’APPA poursuit son engagement par la signature de partenariats d’actions avec plusieurs syndicats et intersyndicales de praticiens.

Pour en savoir plus sur les engagements et les partenariats de l’APPA, rendez-vous sur notre page dédiée.

L’APPA a été créée à l’initiative des membres du Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux (SPH) qui s’étaient fortement inquiétés de l’absence dramatique de protection sociale du nouveau statut hospitalier.

Constatant le manque d’avancées de la part du ministère, ces collègues avaient eu la volonté de prendre en main leur protection en créant une association autonome « pour les praticiens par les praticiens ».

Pierre Pennec, assisté de Jean-Charles Pascal et d’Alain Plantade fondent en octobre 1980 l’Association Pour les Praticiens Hospitaliers et Assimilés, l’APPA.

Très rapidement, les praticiens d’autres disciplines prenant conscience de la précarité de leurs statuts et intéressés par les solutions de protections négociées par notre association avec les assureurs, ont rejoint le groupe initial des psychiatres hospitaliers.

Depuis sa création les membres du conseil d’administration ont toujours mis en avant les valeurs fondamentales de soutien à tous les adhérents et leurs proches.

Issus pour un grand nombre d’entre nous du syndicalisme médical, nous partageons ces valeurs et cette volonté de protection des praticiens avec les syndicats des praticiens.

L’APPA s’est engagée depuis plusieurs années avec les syndicats qui l’ont souhaité, sur différentes initiatives et actions permettant d’informer l’ensemble des praticiens sur la vie professionnelle, sur les différents statuts au cours de la carrière et l’importance de se protéger.

Nous partageons avec les syndicats, structures représentatives indispensables à l’amélioration des conditions d’exercices professionnels, les valeurs de solidarité, d’entraide confraternelle et de valorisation des conditions de travail.

Le but des syndicats est bien de prendre en main les intérêts généraux et particuliers des praticiens et de poursuivre ainsi l’amélioration de leur situation morale et matérielle.

Ils partagent avec l’APPA les valeurs de bonne confraternité tout en travaillant à transformer et améliorer de façon continue les conditions d’exercice professionnel.

Enfin ils participent aux différentes actions relatives à la politique de santé.

Les prochaines élections professionnelles se tiendront cette année et ont pour objectif de désigner les représentants des personnels médicaux hospitaliers (médecins, chirurgiens-dentistes et pharmaciens) au sein des instances nationales de dialogue social.

L’APPA par son expertise des hospitaliers, et par sa connaissance précise des différents statuts professionnels en alliance avec les syndicats, a fait le constat qu’en 2024 les carences statutaires des praticiens restent majeures !

C’est pour répondre à ces questions capitales que l’APPA propose des contrats de prévoyance élaborés par son courtier selon ses recommandations et adaptés à chacun selon son statut et ses activités pour pallier les insuffisances du régime obligatoire.

Elle a procédé à la création d’un Fonds d’Intervention qui permet de venir en aide à ses adhérents rencontrant des difficultés financières, liées la plupart du temps à un problème de santé ou encore un accident de la vie.

Enfin, l’APPA se mobilise sur tous les sujets liés à la santé des internes et praticiens hospitaliers. Particulièrement ceux relatifs à la souffrance au travail. L’association soutient plusieurs initiatives de prévention de l’épuisement professionnel.

Elle a développé son propre programme d’accompagnement « Coup de Blouse »

 

 

Pour découvrir la bande annonce du film « La nouvelle Femme », avec Rafaelle, cliquez sur ce lien.

Adhérents de l’APPA depuis une quinzaine d’années, le Pr. Romain Sonneville et le Dr. Fabienne Caby sont praticiens hospitaliers à l’AP-HP en réanimation et en infectiologie. Deux ans après la naissance de leur deuxième enfant, Rafaelle, ils découvrent qu’elle présente des troubles neuro-développementaux associés à des crises d’épilepsie violentes, itératives, nécessitant systématiquement et en urgence une intervention médicale. 

« Elle a un profil neuro-atypique, qui a une origine génétique et entraîne, selon les enfants, de l’épilepsie, des troubles neuro-développementaux voire des troubles du spectre autistique. Entre 2 et 4 ans, Rafaelle faisait beaucoup de crises, qui ne s’arrêtaient pas toutes seules. A chaque fois, on devait aller à l’hôpital, aux urgences voire en réanimation : elle a fait une quinzaine de séjours hospitaliers, chacun d’une dizaine de jours, en 1 an… Une présence auprès de Rafaelle, adulte et proche, était évidemment indispensable nuit et jour ».

Le couple de médecins s’organise pour faire face à cette situation quotidienne difficile, tout en continuant à travailler pour des raisons personnelles et financières. Les deux praticiens peuvent notamment compter sur leurs familles, également basées en région parisienne, tout en employant une aide à temps plein (35h par semaine) pour assurer une présence continue à domicile ou à l’hôpital. « Malgré le soutien de l’entourage et nos revenus confortables, ces grosses dépenses devenaient difficiles à assumer et l’un de nos proches nous a conseillé de nous adresser à notre mutuelle. Nous avons donc écrit à l’APPA, sans trop y croire, sachant que nous ne connaissions même pas l’existence du Fonds de Solidarité… ». Quelques temps après, l’association prend contact avec eux pour leur expliquer le dispositif. 

Une première aide est versée, en 2016, pour soutenir la famille dans l’accompagnement de Rafaelle à la maison et à l’hôpital.

Si le problème d’épilepsie est jugulé au bout de 2 ans, la jeune fille a besoin d’un accompagnement quotidien, notamment à l’école, pour faire face aux conséquences des troubles neuro-developpement aux sur sa motricité ou sa concentration. A la maternelle, le couple bénéficie des dispositifs de l’éducation nationale avec la mise à disposition d’une AESH (Accompagnant des élèves en situation de handicap). Mais cela se complexifie avec l’entrée au primaire. « Rafaelle a intégré une école avec un dispositif ULIS, mais on a rapidement constaté qu’elle avait besoin d’une aide individuelle supplémentaire. On est passé par une association privée spécialisée, ESPAS, qui pouvait nous garantir un soutien continu et un accompagnement personnalisé de qualité, notamment en matière de communication avec la famille ». Les démarches se mettent facilement en place avec l’école, mais les parents sont souvent malmenés par les institutions concernées lors de leurs demandes de financements. « On entendait toujours une petite musique, directe ou indirecte, qui disait en substance que nous avions les moyens, qu’il y avait d’autres situations prioritaires ou que nous ne cochions pas les bonnes cases en ayant sollicité l’association ESPAS … Même si nous sommes privilégiés, cela nous a souvent décontenancé, au-delà de la question des droits de l’enfant, d’autant plus que nous regardions cela avec nos yeux de praticiens : quand nous prenons en charge un patient, nous ne nous posons pas la question de son niveau de salaire … ! »

Le couple recontacte l’APPA en 2023 car les dépenses, induites pas les différentes aides à l’école ou à domicile, sont difficiles à assumer au quotidien. Lors d’un départ en classe verte, en CM1, il doit par exemple prendre en charge une accompagnatrice 24h/24. 

Après avoir listé l’ensemble de ses dépenses, la famille reçoit un financement exceptionnel du Fonds, voté en commission.

Rafaelle est aujourd’hui en bonne santé. Elle est toujours suivie régulièrement à l’hôpital Robert Debré et suit un parcours personnalisé et complet de rééducation (ergothérapie, psycho-motricité, orthophonie), pris en charge par un SESSAD*. Elle a même fait ses premiers pas au cinéma en interprétant le rôle de la jeune Tina, auprès de Leila Bekhti, Jasmine Trinca et d’une trentaine d’enfants « en situation de handicap », dans le nouveau film événement sur Maria Montessori : « La Nouvelle Femme » qui est à découvrir en salles à partir du 13 mars…

*Service dEducation Spécialisée et de Soins à Domicile

Notre ami et collègue Gilles Le Pallec, pharmacien des hôpitaux et administrateur de l’APPA depuis septembre 2015, est décédé le 8 février 2024 à l’âge de 60 ans.

« Je connaissais Gilles depuis les années 2000 alors qu’il était entré au bureau du Synprefh, syndicat majoritaire chez les pharmaciens hospitaliers dont il a assumé les fonctions de trésorier de 2009 à 2020.

Gilles a effectué toute sa carrière de pharmacien au sein de l’AP-HP, depuis l’internat en 1987 et avait rejoint le Groupe hospitalier Joffre-Dupuytren en 2018. Spécialisé en pharmacotechnie, il a mené de nombreux projets qui ont abouti à des préparations hospitalières et des spécialités avec AMM, notamment des médicaments orphelins.

Bon vivant et œnologue reconnu, il affichait une jovialité communicative à l’occasion des rencontres avec ses collègues et ses amis.

Depuis 4 ans, il luttait contre une longue maladie qui ne l’épargnait pas. Il continuait malgré tout à assurer ses fonctions au sein de l’APPA auquel il apportait sa clairvoyance et son humour.

Nos pensées vont à ses proches, ses enfants et son épouse Pascale Avot que nous accompagnons dans cette épreuve avec affection et tendresse. »

Dr Jacques Trévidic, membre du Conseil d’Administration de l’APPA

Cette communication ne concerne que les adhérents APPA ayant souscrit à un contrat santé.

Dr Jean-Pierre Provoost, Président de l’APPA

Important : signalez toute tentative d’escroquerie !

  • Pour les SMS suspects : utilisez le site 33700.fr ou envoyez le SMS en question au numéro 33 700.
  • En cas de tentative d’hameçonnage : faites un signalement sur le site Phishing Initiative.
  • Pour les contenus illicites : utilisez la plateforme Pharos.
  • Si vous êtes victime d’escroquerie :

Conservez toutes les preuves et déposez une plainte au commissariat de police.

Vous pouvez également contacter le service Info Escroqueries au 0 805 805 817, accessible du lundi au vendredi de 9h à 18h30 (appel gratuit en France).

« Cher adhérent, cher collègue,

Vous avez certainement eu écho dans la presse ces derniers jours de 2 cyberattaques des entités VIAMEDIS et ALMERYS, qui sont des organismes gestionnaires de tiers payants. 

Le système de tiers payant consiste à dispenser l’assuré en tout ou partie, de l’avance des frais de santé. Il est présent auprès de toutes les complémentaires santé, y compris en ce qui concerne les contrats santé de l’APPA.

J’ai donc demandé à notre courtier conseil BESSE de lancer des investigations et plus particulièrement auprès de MERCER, le gestionnaire de nos contrats santé, afin de savoir si les données des adhérents de l’APPA avaient été corrompues.

Nous avons eu la confirmation de MERCER sur le fait que les données des adhérents de l’APPA ayant un contrat frais de santé ne sont pas concernés par ces cyberattaques.

En effet, Mercer gère le tiers-payant de ses clients avec SP Santé (cf. votre carte de tiers-payant). Concernant les professionnels Santéclair, Mercer travaille en direct avec ce réseau sans passer par un opérateur de tiers-payant extérieur. Il n’est donc pas non plus concerné par cette fuite de données. 

Fort de cette bonne nouvelle, je me permets de vous  sensibiliser et vous informer des mesures simples que préconisent l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) et le site du gouvernement cybermalveillance.gouv.fr pour que chacun contribue à la protection de ses données personnelles.

  • Vérifier l’adresse de l’expéditeur, même si elle a l’apparence d’un site officiel.
  • Être attentif à l’orthographe et à la tournure des phrases. Des fautes d’orthographe, une ponctuation aléatoire doivent vous interpeller.
  • Ne pas ouvrir les pièces jointes.
  • Ne jamais communiquer vos informations confidentielles : identifiants de connexion, numéro de sécurité sociale, coordonnées bancaires, etc.
  • Ne pas cliquer sur les liens contenus dans les messages.
  • En cas de doute et avant d’agir, vérifier avec l’organisme qu’il s’agit d’un vrai message. Lors d’un appel, raccrochez et rappelez. Vous trouverez un numéro officiel sur les moteurs de recherche ou en passant par votre moyen d’accès habituel (à travers votre application, un navigateur web, etc.).

Si vous recevez un appel ou un SMS de source inconnue : ne répondez pas si on vous demande de transmettre vos identifiants et vos données personnelles et/ou bancaires.

Il est recommandé de changer régulièrement ses mots de passe de connexion, directement sur le site concerné, et d’opter pour une combinaison complexe. Il est aussi conseillé d’activer l’authentification à deux facteurs (2FA) quand cela est possible.

Le conseil d’administration et moi-même restons à votre disposition.

Bien confraternellement,

Docteur Jean-Pierre Provoost

Récit-témoignage illustré extrait du magazine de l’APPA (2020)

Fabienne est sage-femme à Paris et bénéficie de la couverture familiale APPA à laquelle son mari est adhérent, depuis de longues années, en tant que praticien hospitalier. Le couple forme une famille nombreuse et heureuse avec ses quatre enfants, dont la petite Anna à qui ses parents donnent des comprimés de fluor, à une époque où c’était une sorte de réflexe a priori aussi anodin que le choix d’un dentifrice.

Quelques années plus tard, la jeune fille laisse apparaître, sur ses dents, de petites taches blanches, peu gênantes dans les faits mais rapidement imputées au symptôme principal de l’hyper-
fluorose. La dentiste familiale propose d’y remédier en lui apposant des composites, dès l’âge de douze ans, qui sont manifestement de mauvaise qualité puisqu’ils doivent être refaits à intervalles très réguliers. Anna se plaint de plus en plus des douleurs causées par chaque nouvelle intervention.

Aux 17 ans d’Anna, ses parents prennent conscience de l’erreur de traitement dont elle a été victime. À force de remplacer les composites, l’émail a été enlevé et les dents, de fait, sont devenues très fragiles. Ils consultent un autre dentiste qui se scandalise de la solution sans issue pratiquée pendant des années, mais les place malgré tout devant la même évidence : il faut effectuer de l’orthodontie lourde puis positionner des facettes, le cas échéant, sur les douze dents de devant.

Fabienne et son mari comprennent rapidement que les soins seront longs, coûteux et faiblement remboursés par la mutuelle car les facettes relèvent, sur le papier, de la chirurgie esthétique. Ils ne se doutent pas encore que les frais à engager représentent une somme totale de 20 000 euros, disproportionnée par rapport à leurs revenus et à la vie quotidienne d’une famille de quatre enfants. Ils se sentent surtout victimes d’une injustice car leur situation provient d’une erreur médicale liée à la très mauvaise prise en charge du problème d’origine.

Sur les recommandations de Mercer, le gestionnaire des frais de santé des contrats APPA, le couple contacte le Fonds d’intervention de l’association pour solliciter un soutien financier, justifié par cette longue marche d’erreurs. Leur dossier est instruit et donne lieu à un avis favorable de la commission, qui s’engage à couvrir une partie des dépenses.

Pour en savoir sur les partenaires de l’APPA, vous pouvez aussi consulter notre page dédiée sur l’organisation de l’Association

Pour la gestion de votre contrat APPA, vous bénéficiez de l’expertise de deux acteurs majeurs :

Courtier-conseil de l’Association APPA, les équipes Bessé pour l’APPA sont chargées :

  • De gérer les contrats prévoyance (de l’instruction au paiement des arrêts de travail, invalidité, décès)
  • De conseiller les adhérents dans l’évolution de leur situation professionnelle ou personnelle (modification statutaire, changement d’employeur, adaptation du contrat APPA à la nouvelle situation familiale, …)
  • De gérer le précompte des cotisations des contrats avec les hôpitaux ou en direct par prélèvement bancaire pour certains contrats
  • De faire connaitre les contrats APPA aux internes, praticiens hospitaliers (statuts temporaires ou titulaires), praticiens hospitalo-universitaires mais également aux médecins libéraux.
  • Bessé accompagne également le conseil d’administration de l’Association dans la gestion et l’évolution des contrats qui ont été mis en place depuis 1980, dans les projets de l’association et les évolutions nécessaires à la pérennité des contrats prévoyance-santé APPA.

Contact :
Bessé gestion APPA
135 Boulevard Haussmann – 75008 Paris
09 69 36 37 10 (appel non surtaxé) – gestion.appa@besse.fr

Courtier gestionnaire de la partie santé des contrats APPA, les équipes de Mercer sont chargées :

  • D’établir des prises en charge en vue d’une hospitalisation
  • De procéder aux remboursements complémentaires des frais médicaux
  • D’adresser les cartes de tiers-payant
  • De mettre en place les connexions NOEMIE (flux informatique entre la Sécurité sociale et Mercer)
  • De mettre à jour les bénéficiaires de la complémentaire santé (renouvellement des droits des enfants étudiants notamment)
  • D’analyser des devis sur les postes optique, dentaire, audiologie

Contact :
Mercer gestion APPA
Service aux clients – TSA 40288 – 28039 Chartres Cedex
09 72 72 02 24 (appel non surtaxé) – santeappa@mercer.com

Alors, maintenant que vous savez qui s’occupe de quoi, vos échanges seront plus rapides et directs avec les bons interlocuteurs !

Récit-témoignage illustré, extrait du magazine de l’APPA (2020)

Médecin urgentiste, Laurence n’a rien à envier à ses rêves de jeunesse : une carrière passionnante à l’hôpital, à La Réunion, une île qu’elle aime depuis qu’elle s’y est installée il y a vingt-cinq ans ; un cocon familial, avec son mari et leurs deux enfants, dans la belle maison qu’ils se sont fait construire et dont ils ont presque fini de payer les traites ; des amis et tout le reste pour une photographie presque parfaite, sur laquelle l’été indien ressemble une nouvelle fois à la réalité…

Le 27 février 2019, la nuit avance alors qu’un gros orage gronde sur l’île. Toute la famille a réussi à s’endormir, malgré le tonnerre, à l’exception de Gabriel qui bachotte, même à 1h30 du matin. Soudain, la foudre s’abat sur la maison qui prend feu, en quelques minutes. Tous peuvent en sortir indemnes grâce à l’alerte du lycéen mais ils assistent dehors, démunis, à une scène effroyable comme dans un film catastrophe : en une demi-heure, la maison disparaît sous leurs yeux, emportant vingt ans de souvenirs, deux animaux et tout ce qu’ils ont…

Immédiatement, un immense élan de solidarité se constitue autour de la famille, qui a développé de nombreuses attaches à proximité. Il faut parer au choc, héberger les amis, les soutenir sur tous les plans afin qu’ils puissent évacuer les images du drame et retrouver un peu d’ordinaire pour reprendre progressivement la vie quotidienne, les études, le travail, les échanges, les transports…

Relogés rapidement, Laurence et son mari démarrent les démarches d’indemnisation auprès des assureurs pour pouvoir (se) reconstruire. Ils les imaginent longues, mais pas aussi fastidieuses que le combat de papier de plusieurs mois qui va suivre, souvent en forme de double peine : les dossiers doivent être traités « au siège », en raison de l’ampleur du sinistre, ce qui allonge considérablement les délais et cause parfois certaines absurdités, par exemple lorsque leur fournisseur internet leur enjoint à régler 450 euros pour… détérioration de matériel !

La famille doit tout racheter pour continuer à vivre à peu près normalement : ordinateurs, téléphones, vêtements, objets du quotidien, etc. Toutes ses économies sont mobilisées en attendant des jours meilleurs, ceux sur lesquels ils comptent après l’intervention de leurs différentes compagnies d’assurances.

Un simple e-mail joue parfois le rôle d’une bouteille à la mer. À Paris, celui de Laurence échoue entre de bonnes mains qui se tendent, sans attendre, afin de préparer un dossier pour le Fonds d’intervention de l’association. La prochaine commission se tient au printemps et décide d’apporter une bouée matérielle vécue, de l’autre côté de la terre, comme une véritable bouffée d’oxygène. 15 000 euros, versés en deux fois pour couvrir les dépenses essentielles en attendant les autres relais financiers.

Un an après le drame, la famille va mieux mais le serpent de mer se mord encore la queue. La prise en charge locative arrive à son terme mais la procédure d’indemnisation n’est toujours pas débloquée. Laurence et son mari doivent reconstruire la même maison au même endroit ; ils ont obtenu le permis mais pas les fonds nécessaires au démarrage des travaux. Ce qui implique de chercher un autre logement, encore temporaire, dans un secteur de l’île où les loyers sont élevés, autour de 2 000 euros par mois.

Le chantier a pu finalement démarrer courant 2020. Mais les négociations avec les assureurs n’étant toujours pas terminées, les inconnues restent nombreuses, en particulier sur les dépenses qui resteront finalement à la charge du couple. Il doit continuer à financer un loyer, en parallèle, en attendant la fin des travaux. Laurence espérait pouvoir emménager pour les fêtes de fin d’année, mais elle s’est désormais rendue à l’évidence : ce sera en 2021, « si tout va bien », afin de pouvoir enfin tourner la page et retrouver une vue sur l’horizon…