Catégorie : Vie de l’association
Ce mois-ci, nous vous présentons le parcours du Dr Teim Ghanem, Psychiatre et membre du Conseil d’Administration de l’APPA.

Coup de Blouse
Créée à l’initiative de l’APPA, Coup de Blouse propose des témoignages, des outils et des contacts utiles pour aider les internes et les praticiens, ainsi que leurs proches, à prévenir une situation à risque de souffrance au travail. Plusieurs ressources concernent les conflits à l’hôpital et les moyens existants pour les résoudre.
Pour en savoir plus, cliquez ici.
Originaire de Lattaquié, en Syrie, Dr Teim Ghanem a démarré ses études de médecine dans son « port d’attache », au bord de la Méditerranée, En 1987, il arrive à Paris pour poursuivre son cursus avec une spécialisation vers la psychiatrie. Après l’internat, effectué entre plusieurs établissements franciliens, il s’oriente naturellement vers l’exercice public dans des services de psychiatrie intégrés à l’hôpital général, tout en conservant une consultation hebdomadaire au CHU. « Le fait d’évoluer dans différents types de structures favorise, selon moi, le travail en réseau, la collaboration et la circulation des compétences. Par exemple, sur le territoire du Paris Sud, nous avons pu créer, collectivement, un réseau sur la dépression et un Dispositif Territorial de Recherche et de Formation (DTRF). »
Depuis 2012, Dr Teim Ghanem est chef de service en psychiatrie au sein du Centre hospitalier d’Orsay (91). Il exerce actuellement dans le Groupe Hospitalier Nord Essonne (GHNE), dont il est Président de la CME, en plus d’un mandat de chef du pôle regroupant les secteurs adultes et PEA rattachés à l’ hôpital Paris-Saclay.
A côté de ces fonctions, synonymes d’un agenda déjà bien rempli, ce praticien engagé l’est aussi sur le plan syndical, membre du Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux depuis de nombreuses années et élu pour le représenter, depuis 2018 au sein du Conseil d’Administration de l’APPA.
« J’ai rejoint l’Association dès 2002 après avoir rencontré des confrères adhérents à Orsay. J’ai accepté d’intégrer sa gouvernance, ces dernières années, pour les mêmes raisons : sensibiliser, informer et transmettre aux collègues les enjeux d’une bonne protection sociale qui n’est pas garantie par nos seuls statuts hospitaliers.»
Dans tous les recoins de sa vie et de son quotidien, Dr Teim Ghanem incarne l’engagement, dans toutes ses dimensions : à l’hôpital, pour le syndicat, dans les écoles de ses enfants (représentant de parents d’élèves pendant 18 ans !) ou au sein du club de tennis de sa ville, quand il n’est pas sur autre terrain, celui du volley. « J’ai toujours été attiré par les rencontres humaines, les échanges et les cultures différentes, conclut ce passionné de voyage, de découvertes et de liens, avec toujours un regard avisé sur la situation compliquée de son pays d’origine.
Rédacteur : Gabriel Viry, Directeur de l’agence KIBLIND
Catégorie : Vie de l’association
L’APPA a eu le plaisir de participer une nouvelle fois au congrès de la Société Française d’Anesthésie et de Réanimation (SFAR), moment fort pour les anesthésistes-réanimateurs.


De nombreux échanges sur notre stand ont permis d’aborder les enjeux du quotidien hospitalier, notamment en matière de protection sociale. Ces discussions ont rappelé l’importance de bien connaître son statut professionnel et d’anticiper les conséquences d’un arrêt de travail, d’une invalidité ou d’un décès, pour protéger sa sécurité financière et celle de ses proches.
Plusieurs praticiens ont partagé leurs difficultés : charge de travail importante, relations hiérarchiques parfois tendues, ou manque de clarté sur leurs droits. Des retours qui confirment le besoin d’un accompagnement personnalisé, adapté à la réalité du terrain.
Coup de projecteur sur la plateforme « Coup de Blouse »
À cette occasion, nous avons présenté Coup de Blouse, une plateforme conçue par l’APPA pour accompagner les internes, pharmaciens et médecins hospitaliers confrontés à des situations de souffrance au travail.
Cette plateforme propose :
- des témoignages de professionnels de santé,
- des outils concrets pour mieux comprendre et gérer les situations de mal-être,
- des ressources utiles pour trouver du soutien.
Les retours reçus pendant le congrès confirment que ces sujets restent souvent difficiles à aborder, aussi bien avec les confrères qu’avec les proches. Il est donc essentiel de continuer à libérer la parole et à proposer des solutions concrètes, accessibles et sans jugement.
Une présence inspirante et engagée
Nous avons eu la chance d’être accompagnés tout au long du congrès par Danièle Goumard, anesthésiste-réanimatrice retraitée, ancienne membre de la SFAR et du CFAR, et aujourd’hui vice-trésorière de l’APPA.
Son regard éclairé, sa bienveillance et son expérience ont enrichi les échanges avec les visiteurs de notre stand.
Félicitations à notre gagnante !
Bravo à Salma, B, interne, tirée au sort parmi les visiteurs de notre stand. Elle remporte une carte cadeau d’une valeur de 100 euros !
Un grand merci à toutes celles et ceux qui sont venus à notre rencontre lors de ce congrès. Vos témoignages, vos questions et vos partages d’expérience nous encouragent à poursuivre notre engagement.
Nous continuerons à agir pour accompagner les professionnels de santé dans leur quotidien grâce à :
- des webinaires thématiques,
- des interventions en salle de garde,
- la participation à des réunions de service au plus près du terrain.
Ensemble, restons mobilisés pour protéger et soutenir celles et ceux qui prennent soin des autres.
Rédactrice : Kathy Cémon, Responsable Commerciale chez Bessé.
Catégorie : Vie de l’association
Ce mois-ci, nous vous présentons le parcours de Dr Gérard Shadili, Addictologue et membre du Conseil d’Administration de l’APPA.

Coup de Blouse
Créée à l’initiative de l’APPA, Coup de Blouse propose des témoignages, des outils et des contacts utiles pour aider les internes et les praticiens, ainsi que leurs proches, à prévenir une situation à risque de souffrance au travail. Plusieurs ressources concernent les conflits à l’hôpital et les moyens existants pour les résoudre.
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Présentation de son parcours
Originaire du Roussillon mais morbihanais de cœur où il a longtemps vécu et pratiqué, Gérard Shadili est devenu psychiatre à l’issue de son internat à Rennes et de son parcours universitaire. En 1992, il démarre sa carrière en tant qu’Assistant des hôpitaux, deux ans avant de devenir praticien en parallèle de sa spécialisation en addictologie. Pendant plus de quinze ans, le jeune médecin occupe différents postes dans son fief d’origine : il est notamment responsable de la consultation en addictologie des hôpitaux de Vannes-St Avé, puis il supervise l’unité interne adolescents du Pôle de Pédopsychiatrie de l’EPSM-Morbihan.
En 2011, il rejoint la région parisienne, qu’il n’a pas quitté depuis, où il intègre d’abord une autre unité d’Hospitalisation à Antony (92) avant d’exercer comme médecin coordonnateur dans un centre de soins en addictologie, à Paris 13ème et dans une unité pour l’Autisme à Claye-Souilly (77). Depuis cette même période, il exerce également à l’Institut Mutualiste Montsouris (IMM), au sein du département de psychiatrie du Pr Maurice Corcos, où il a pris en charge l’unité Médicale en addictologie ainsi l’équipe de liaison et de soins dédiée (ELSA).
A l’image de son curriculum vitae, long de 25 pages méritées (!), Dr Gérard Shadili revendique lui-même une certaine « addiction pour le travail et l’amitié » qui l’a amené à s’engager sur de nombreux projets scientifiques, professionnels, associatifs, à côté de ses activités salariées. Il a enseigné et dirigé une quinzaine de thèses et mémoires, participé à des dizaines de publications scientifiques, françaises et internationales, et à encore davantage de communications sur de nombreux congrès médicaux. Depuis 2013, il est membre de l’unité de recherche Eclipse du département universitaire de Psychiatrie de l’IMM. Et plus récemment, en 2023, il a rejoint l’équipe de recherche « Psychomaad » supervisée par Pr Amine Benyamina. De façon générale, le praticien s’intéresse particulièrement aux interactions entre les addictions et leur environnement, personnel et/ou sociétal, recouvrant de nombreux champs d’étude et de recherche, appliqués à l’adolescence : le traumatisme, les troubles de l’attention ou des conduites alimentaires, la prostitution des mineurs, le rapport aux écrans, la consommation de nouveaux produits de synthèse, comme le protoxyde d’azote, etc.
L’addictologie est une pratique mouvante qui nécessite d’écouter la société et d’avoir les pieds bien sur terre, même quand ceux de Gérard Shadili sont de retour dans le Morbihan où la pratique de la voile fait aussi partie de son ADN. A Paris, depuis plus d’une décennie, ses activités extra-professionnelles se sont logiquement adaptées à sa ville d’adoption, dans laquelle ce bon vivant, qui a le rire facile, trouve toujours le temps de faire du sport et d’articuler ses passions pour la gastronomie, le jazz ou la littérature. Par dessus tout, l’amitié et surtout la famille sont les principaux carburants d’une vie aussi bien remplie qu’établie autour d’une idée simple en forme de moteur : en profiter…
Rédacteur : Gabriel Viry, Directeur de l’agence KIBLIND.
Catégorie : Vie de l’association
Rencontrer les pharmaciens présents au congrès Hopipharm n’était pas une première pour l’association APPA.


L’association a inscrit depuis longtemps dans son fonctionnement la nécessité d’un représentant du Synprefh comme membre du Conseil d’Administration de l’APPA. Tous les ans nous y sommes représentés avec les équipes de Bessé sur un stand durant tout le temps des sessions, pour cet important congrès de la discipline.
La véritable « première » fut l’organisation d’un symposium le mardi 20 mai 2025, en ouverture, sur la thématique des «Conflits à l’hôpital, Risques Psychosociaux, les Solutions apportées par l’APPA». Ce temps intensif de formation et d’échanges, sur ces sujets sensibles du quotidien pour les pharmaciens, a été animé par une nouvelle administratrice de l’APPA, Delphine Bourin, également trésorière du Synprefh.
Plus de 120 pharmaciens ont participé activement aux riches discussions et témoignages en lien avec les interventions de Véronique Demazière, Éléonore Martin, Jacques Trévidic et Marc Bétrémieux. Ils sont venus ensuite nous remercier sur le stand de l’APPA pour la qualité des débats et nous avons rappelé l’importance de la plateforme ressources Coup de Blouse développée par l’APPA pour tous.
Nous remercions les organisateurs d’Hopipharm pour leur disponibilité et leur écoute ainsi que pour leur engagement lors de ces journées.
C’est avec un grand plaisir que nous proposons de renouveler cette expérience enrichissante en 2026 !
Pour visionner le replay Symposium, cliquer ici :
Rédacteur : Dr Marc Bétrémieux, Président de l’APPA
Catégorie : Vie de l’association
Victime de harcèlement en milieu professionnel, Catherine Séru s’est reconstruite en travaillant sur les origines de son traumatisme et sur la relation avec la maltraitance infantile. Entourée par des spécialistes du sujet, dont Dr Boris Cyrulnik et Catherine Belzung, elle a créé une association dédiée et réalisé un court-métrage, soutenu par l’APPA. Nous avons recueilli son témoignage aussi bouleversant que profondément résilient.

Visionnez la bande annonce du film
« Une vie après »
Catherine Séru, réalisatrice du film

UNE VIE APRÈS
Quel a été votre parcours personnel et professionnel ?
J’ai 66 ans, je suis mère de cinq enfants et grand-mère de bientôt douze petits-enfants. J’ai toujours travaillé au service de l’intérêt général en tant que fonctionnaire, d’abord comme institutrice puis inspectrice des impôts. Malheureusement, j’ai été victime de harcèlement moral dans le cadre professionnel, ce qui m’a conduite à une hospitalisation et, à terme, à une retraite anticipée. Cette épreuve a été déterminante. Grâce à un psychiatre à l’écoute, j’ai pu reprendre confiance en mes capacités, notamment intellectuelles, qui avaient été profondément ébranlées par cet épisode douloureux. Pour me reconstruire et retrouver un sens à mon parcours, j’ai lancé différentes initiatives, dont l’association « Et si nous en parlions » avec comme support ce film, pour expliquer et prévenir les situations de maltraitance, dès l’enfance.
Comment est née l’idée du court-métrage, « Une vie après » ?
A l’issue de mon traumatisme j’ai commencé à m’interroger sur mes difficultés relationnelles, cognitives et émotionnelles, présentes depuis l’enfance. Les recherches en neurosciences m’ont permis de faire le lien entre ces dysfonctionnements et les violences subies dans ma jeunesse. J’ai notamment appris que la maltraitance laisse des traces physiques dans le cerveau, comme l’ont montré les autopsies de jeunes suicidés ayant été maltraités.
J’ai d’abord écrit une nouvelle racontant l’histoire d’une petite fille victime de violences, mais elle a été perdue avec mon ordinateur. Dix ans plus tard, j’ai ressenti le besoin de raconter cette histoire autrement : non plus par l’écrit, mais par l’image. C’est ainsi que j’ai décidé d’écrire un scénario.
La rencontre avec Boris Cyrulnik a été un déclic. Il m’a expliqué l’importance de la création comme vecteur de transmission pour aborder des sujets douloureux avec les enfants.
Cela m’a inspirée pour transmettre mon histoire à travers un film…
De quoi parle le court-métrage ?
Le film raconte l’histoire d’une fillette vive de six ou sept ans, confrontée à une famille dysfonctionnelle. Elle subit des violences physiques et psychologiques : enfermement, humiliations, dénigrements. Ces violences ne sont jamais montrées de manière brutale, mais elles sont suggérées.
Un événement dramatique survient, un accident impliquant la mère. La fillette est ensuite confiée temporairement à sa nounou, une figure bienveillante, ce qui suggère la possibilité d’une reconstruction.
Des images en 3D illustrent les effets des traumatismes dans son cerveau : peur, origine de la dissociation, troubles de la mémorisation troubles relationnels d’attachement. Le récit met l’accent sur le fait que ces situations peuvent survenir dans n’importe quel milieu, même favorisé, au-delà des stéréotypes.
Mon intention était de proposer une œuvre à la fois belle et profonde, qui touche par effet miroir, sans être choquante.
Pourquoi avoir créé cette association « Et si nous en parlions » ?
L’association est née il y a deux ans, en parallèle de la conception du film. Elle vise à sensibiliser aux effets de la maltraitance sur le développement de l’enfant. Son objectif est de créer des espaces de parole et d’échange à travers le film, en partenariat avec des scientifiques, des professionnels de l’enfance et des institutions.
Quelles sont ses actions concrètes ?
Nous agissons sur deux principaux volets :
- Sensibilisation en milieu scolaire : nous intervenons de la troisième à la terminale, à travers des projections du court-métrage suivies de débats. L’objectif est de questionner les élèves sur le développement du cerveau et les impacts des violences éducatives ordinaires.
- Accompagnement à la parentalité : nous souhaitons proposer des actions en amont de la naissance, en suscitant la création et le développement des maisons de la parentalité et des mille premiers jours. par un maillage dense et structuré sur le territoire. Ces espaces permettent de sensibiliser les futurs parents, créer du lien social entre parents et offrir un accompagnement professionnel accessible qui notamment sensibiliseraient à la formation du cerveau des enfants.
L’idée centrale est de comprendre que la maltraitance est souvent le reflet d’une souffrance parentale. Il faut donc accompagner plutôt que simplement sanctionner.
Que symbolise le colibri, logo de l’association ?
Le colibri fait référence à une légende : face à un incendie, le colibri, seul parmi les animaux, tente d’éteindre le feu en transportant des gouttes d’eau. Quand les autres lui disent qu’il n’y parviendra pas tout seul, il répond : « Je sais. Je fais ma part. »
Ce symbole incarne parfaitement notre démarche. Nous savons que nous ne changerons pas le monde seuls, mais nous faisons notre part…
Rédacteur : Gabriel Viry, Directeur de l’agence KIBLIND.
Catégorie : Vie de l’association

L’APPA à votre rencontre
L’APPA et son partenaire Bessé seront présents au stand n°78, où vous pourrez découvrir les solutions de prévoyance et de protection sociale pour les praticiens hospitaliers. Ce sera aussi l’occasion d’échanger sur les avantages de l’association APPA, nos équipes seront à votre disposition pour répondre à vos questions.
Le SYNPREFH, syndicat national des pharmaciens des établissements de santé, regroupe plus de 1000 adhérents. Outre un rôle central dans la représentation statutaire et la défense des adhérents, le SYNPREFH a également pour mission de participer activement à l’évolution des pratiques professionnelles en pharmacie hospitalière. Dans cette dynamique, le SYNPREFH organise chaque année Hopipharm, congrès de la pharmacie hospitalière francophone, qui se déroulera à Nantes du 21 au 23 mai 2025. Ce congrès regroupe plus de 1300 congressistes. L’APPA aura le plaisir de participer à cette manifestation en tant qu’exposant, ce sera l’occasion de rencontrer les pharmaciens et les internes et d’échanger autour des missions de l’APPA.
Notre association participera également à la soirée des symposiums le mardi 20 mai de 19h à 21h. Le thème retenu cette année est « risques psychosociaux et conflits à l’hôpital ». Interviendront notre président, Marc Bétrémieux et Jacques Trevidic, membre du Conseil d’administration de l’APPA, ainsi que Véronique Demazières, Pharmacien, membre du Conseil d’administration SYNPREFH en charge des thématiques : santé, qualité de vie et conditions de travail, et Éléonore Martin vice-présidente de FNSIP-BM, fédération nationale des Syndicats d’Internes en pharmacie et en Biologie Médicale. Au cours de ce symposium, nous échangerons sur les différents facteurs de risques psychosociaux. Un focus sera consacré aux conflits interpersonnels entre professionnels aux moyens existants pour les résoudre. Nous présenterons également la plateforme « Coup de Blouse ». Ce symposium sera l’occasion d’échanger avec les pharmaciens hospitaliers ainsi qu’avec la future génération.
Rédactrice : Delphine Bourin, pharmacienne hospitalière au CHU de Nîmes et membre du Conseil d’administration de l’APPA.
Catégorie : Vie de l’association
Cette année, les administrateurs de l’APPA et les équipes de Bessé seront présentes sur 5 congrès en France pour répondre à toutes vos questions.

Sortez vos agendas et saisissez ces opportunités pour rencontrer nos administrateurs de l’APPA et nos experts en protection sociale !
- Hopipharm : à la Cité des Congrès de Nantes, du 21 au 23 mai 2025. Découvrez les dernières tendances en pharmacie hospitalière. L’APPA animera un symposium sur les risques psychosociaux et les conflits à l’hôpital en amont du congrès, le mardi 20 mai 2025 de 19h à 21h.
- SRLF – Société de Réanimation de Langue Française : au Palais des Congrès de Paris, du 11 au 13 juin 2025. Assistez au rassemblement annuel des professionnels de l’anesthésie et de la réanimation.
- SFAR – Société Française d’Anesthésie et Réanimation : au Palais des Congrès de Paris, du 17 au 19 septembre 2025. Découvrez les dernières innovations en anesthésie, en réanimation et en médecine intensive.
- SIP – SPH – Société de l’Information Psychiatrique : à Antipolis Palais des Congrès d’Antibes, du 2 au 4 octobre 2025. Venez assister aux 43èmes journées du congrès. Excitation, agitation, crise, ces thèmes seront notamment abordés lors de ce congrès. L’APPA animera également un symposium sur la crise à l’hôpital et les risques psychosociaux, le vendredi 3 octobre 2025 à 12h à l’occasion des 45 ans de l’APPA.
- CFP – Congrès Français de Psychiatrie : au palais des Festivals et des Congrès de Cannes, du 10 au 13 décembre 2025. Addictions, neurosciences, différents thèmes de la psychiatrie seront abordés au cours de cette 17ème édition du congrès dont le titre est “Lumière”.
Nous sommes impatients de participer à ces événements et espérons vous y retrouver nombreux pour des échanges enrichissants !
Catégorie : Vie de l’association
Ce mois-ci, nous vous présentons le parcours du Dr Jean-Charles Pascal, psychiatre des hôpitaux retraité, cofondateur et administrateur de l’APPA.

A noter
A l’occasion des 45 ans, l’APPA organise un symposium le vendredi 3 octobre 2025 de 9h à 10h30 au Palais des Congrès à Antibes. En savoir plus
Le Dr Jean-Charles Pascal revient sur son engagement et sur l’histoire de l’Association à l’occasion de son 45ème anniversaire.
Pouvez-vous nous rappeler votre parcours, professionnel et associatif ?
J’ai passé le concours des médecins des hôpitaux psychiatriques à Paris en 1969, puis j’ai effectué toute ma carrière, en tant que psychiatre, dans deux établissements, durant vingt ans chacun : à l’hôpital interdépartemental de Clermont-de-l’Oise (60) puis au centre hospitalier spécialisé Erasme à Antony (92). Pendant la quasi-totalité de mon exercice, j’ai été chef de service et chef de pôle d’un secteur de psychiatrie des Hauts-de-Seine. Je me suis également engagé, pendant de nombreuses années, en tant que président des commissions médicales de ces deux établissements. En parallèle, j’ai participé à la création de la Société de l’information psychiatrique (SIP), dont je suis actuellement président d’honneur et je suis conseiller de rédaction pour la revue éponyme. En plus de ces activités strictement cliniques, j’ai poursuis une activité d’expert psychiatre et je suis honoraire dans cette fonction auprès de la Cour d’appel de Versailles.
Pouvez-vous nous raconter la genèse de l’APPA ?
A l’instar de la SIP, l’origine de l’APPA vient du Syndicat des psychiatres des hôpitaux qui était très préoccupé par la précarité du statut des médecins hospitaliers. J’étais assez loin, à l’époque, de ce type de préoccupations, mais un jour, dans le cadre des fonctions que j’occupais alors dans la revue l’Information Psychiatrique, j’ai reçu une lettre d’un jeune collègue qui, confronté à une maladie invalidante, me demandait s’il pouvait bénéficier d’un abonnement gratuit…
Je n’avais jamais imaginé qu’un médecin hospitalier, victime d’une maladie, puisse se retrouver ainsi démuni !
Cela a été une vraie prise de conscience qui m’a incité à me renseigner et à découvrir que notre couverture sociale était effectivement catastrophique.
Ainsi, sous la houlette éclairée de Pierre Pennec et avec l’aide d’un autre confrère et lui aussi ami, Alain Plantade, nous avons, conseillés par notre premier courtier Jean-Marie Dessane, créé l’APPA avec l’objectif de mettre en place des contrats de prévoyance et de complément de prise en charge susceptibles de répondre aux besoins des praticiens. Je me suis d’abord occupé de la rédaction des statuts puis j’en suis devenu le premier secrétaire général avant d’en occuper la présidence de 2009 à 2018. Cette nouvelle aventure a été un moment très important de ma vie et j’y ai appris beaucoup de choses en plus des forts liens d’amitiés qui se sont noués autour du projet…
Comment avez-vous développé l’Association tout en conservant ses fondamentaux ?
A l’origine, l’APPA s’adressait uniquement aux psychiatres à travers des contrats dédiés, élaborés par un courtier en assurances. Étant donné que les garanties étaient de très bonne qualité et que de nombreux psychiatres exerçaient dans des hôpitaux généralistes, de nombreux collègues d’autres spécialités ont commencé à s’y intéresser. En 1983, le contrat leur a été ouvert et l’APPA est ainsi passée d’une association de psychiatres à une association hospitalière, représentant progressivement l’ensemble des spécialités médicales. Aujourd’hui, les psychiatres ne représentent plus que 20% des adhérents, devant la médecine générale, les pharmaciens et les pharmaciens, les anesthésistes et les autres disciplines. Nous nous sommes également ouverts, depuis plusieurs années, aux médecins libéraux et aux internes, en diversifiant sans cesse les contrats afin de répondre au mieux aux besoins de chacun, avec un axe fort en direction des plus jeunes. L’APPA s’appuie sur une philosophie mutualiste et ne calcule pas les cotisations en fonction de l’âge mais à partir des revenus de chacun…
Par ailleurs, l’APPA a toujours défendu son modèle original d’une structure associative non lucrative, administrée par des praticiens bénévoles, avec trois grands partenaires : un courtier (Bessé), un assureur (Generali) et un gestionnaire (Mercer). Après 45 ans d’exercice, l’Association est toujours parvenue à rester une entité indépendante et maîtresse de ses choix, notamment grâce à la relation profonde et constructive avec le courtier, qui a toujours respecté nos décisions.
Quels sont ses défis aujourd’hui ?
L’objectif principal, c’est évidemment de pérenniser le projet ainsi que les valeurs de l’Association, en sensibilisant notamment les jeunes confrères pour renouveler notre effectif voire participer à l’administration de l’APPA. Il paraît plus difficile aujourd’hui de mobiliser des praticiens en activité vers un engagement bénévole ; cela ne signifie qu’ils ne sont pas capables d’altruisme, mais c’est peut être moins dans l’air du temps avec, sans doute, une sorte de repli sur des objectifs plus personnels et plus de contraintes professionnelles. Le nouveau conseil d’administration, présidé par le Dr Marc Bétrémieux, est très mobilisé sur cette question et réfléchit aux meilleurs moyens d’assurer cette relève générationnelle nécessaire. On rêve tous qu’à terme et de façon symbolique, la gouvernance ait la même moyenne d’âge que les adhérents…
De quoi êtes-vous le plus fier, personnellement, dans cette grande aventure ?
Au-delà du climat très amical et confraternel que nous avons réussi à préserver, depuis 45 ans, au sein de l’Association, le Fonds d’intervention que nous avons mis en place reste un motif de très grande satisfaction.
C’est un dispositif original qui symbolise bien les valeurs de l’APPA avec la prise en charge de frais de soins, d’assistance, d’aménagements spécifiques, consécutifs à des accidents de la vie rencontrés par les adhérents exposés à des difficultés financières (situations de handicap, problèmes familiaux, etc.). C’est un point très important du projet auquel je suis fier d’avoir participé et contribué à développer.
De façon plus générale, l’APPA a toujours représenté une expérience personnelle très forte, dans laquelle j’ai pu rencontrer de nombreux collègues devenus des amis ; toutes et tous sont remarquables pour leurs qualités et leur disponibilité, au service de l’intérêt général et dans un cadre bénévole, ce qui donne toujours de l’énergie et de l’espoir dans ce que l’on peut attendre des autres…
Rédacteur : Gabriel Viry, Directeur de l’agence KIBLIND.
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L’APPA a souhaité faire un retour en images sur l’année 2024 à travers cette vidéo. Une année riche en partages, confraternité et solidarité ; des valeurs que l’APPA compte perpétuer en 2025. Très belle année à tous !
Catégorie : Vie de l’association
En 1980, alors que PINK FLOYD ajoutait une autre brique au mur, que FRANCE GALL jouait du piano debout, que LIO dégustait le banana split et que POLICE marchait sur la lune, quelques praticiens hospitaliers se lançaient dans une aventure qui fête en 2025 ses 45 ans !
Cette année-là, des psychiatres du Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux (SPH) relevèrent le défi de lancer l’APPA afin d’offrir une protection sociale digne de ce nom à tous les collègues qui les rejoindraient ainsi qu’à leurs proches.
Ils souhaitaient mettre leurs compétences et expériences à profit pour développer des actions de soutien et de solidarité, une assurance santé et surtout une protection en prévoyance pour préserver les revenus en cas d’arrêt de travail ou d’invalidité mais aussi l’avenir de leurs proches en cas de décès.
Ils firent le choix de l’indépendance vis-à-vis des pouvoirs publics par la création d’une association autonome dirigée par des praticiens et pour les praticiens.
Ils s’appuyèrent sur l’expertise technique de courtiers en assurance pour construire des garanties de haut niveau, adaptées de façon individualisée à chaque situation particulière.
L’APPA, fondée pour pallier les lacunes de nos statuts en matière de protection sociale, regroupe en 2025 près de 11 000 adhérents (internes, praticiens hospitaliers et universitaires libéraux), ce qui représente plus de 26 000 bénéficiaires avec leurs familles.
Nous bâtissons des solutions de prévoyance et de complémentaire santé dans un cadre associatif, non lucratif et administré par des praticiens bénévoles autour de valeurs fortes, basées sur la confraternité et la solidarité. La commercialisation de ces solutions est confiée à Bessé, groupe professionnel du monde des assurances.
Depuis plus de 30 ans, nous avons créé le Fonds d’intervention, « bien commun » à la disposition des membres de l’association et de leur famille qui rencontrent des situations financières difficiles liées à un handicap ou à un accident de la vie.
Très sensibilisée à la question de la santé au travail, l’APPA a créé en 2023 la plateforme d’information «Coup de Blouse» qui propose des témoignages, des outils et des contacts utiles pour aider les adhérents à prévenir une situation à risque de souffrance professionnelle.
L’APPA fêtera cette année les 45 ans de sa fondation et organisera pour cela un Symposium dans le cadre des Journées de la Société de l’Information Psychiatrique.
Ce temps fort aura lieu le vendredi 3 octobre 2025 de 9h à 10h30 au Palais des Congrès à Antibes.
« La crise à l’hôpital, quelle souffrance au travail, quelles solutions ? »
Les orateurs en seront :
- Jean-Charles Pascal, membre fondateur de l’APPA
- Marie Pezé, psychologue fondatrice réseau Souffrance et Travail
- Jacques Trévidic, administrateur de l’APPA, rédacteur d’un rapport sur conciliation médiation à l’hôpital
- Nicolas Doudeau, Président de l’Association Française Fédérative des Étudiants en Psychiatrie
- Gérard Shadili, psychiatre, administrateur de l’APPA et membre du SPH
- Marc Bétrémieux, psychiatre et Président de l’APPA, et avec le soutien de Jean-Pierre Provoost, de Teim Ghanem et Bertrand Lavoisy, membres du CA de l’APPA
Nous remercions le Conseil d’Administration de la SIP et le bureau du SPH de leur accueil pour cet événement.
Rédacteur : Dr Jean-Pierre Provoost – Vice Président de l’APPA, Dr Marc Bétrémieux – Président de l’APPA





