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Un mois d’engagement pour la lutte contre le cancer du sein

Pour plus d’information, consulter ce lien

Au-delà de la prévention, Octobre Rose est un véritable mouvement solidaire. Partout, des initiatives fleurissent : marches, courses, conférences, ainsi que des événements culturels ou sportifs. Tous partagent un même objectif : soutenir les femmes touchées par le cancer du sein et financer des projets de recherche pour améliorer les traitements. Le célèbre ruban rose, symbole de la campagne, rappelle l’importance de cette cause tout au long du mois d’octobre.

Si la campagne s’adresse principalement aux femmes, elle concerne aussi l’entourage, car ensemble, il est possible de briser les tabous et d’encourager la mobilisation. En participant aux événements ou en relayant les messages, chacun peut jouer un rôle actif dans cette lutte. Octobre Rose, c’est bien plus qu’une campagne de prévention : c’est un mois d’engagement collectif pour soutenir la recherche, les patientes et leur famille.

  • Le dépistage est accessible dans les centres de radiologie, les hôpitaux et via les médecins généralistes ou gynécologues qui peuvent orienter vers une mammographie.
  • Des campagnes de dépistage gratuit sont également proposées pour les femmes de 50 à 74 ans, dans le cadre du programme national de dépistage organisé.

Il est conseillé de consulter régulièrement son médecin pour évaluer la nécessité d’un dépistage, notamment en fonction des antécédents familiaux.

L’Assurance Maladie simplifie en 2024 le dépistage des cancers du sein, du col de l’utérus et colorectal. Les invitations et relances sont désormais accessibles via le compte Ameli. Le dépistage du cancer du sein concerne les femmes de 50 à 74 ans, celui du col de l’utérus, les femmes de 25 à 65 ans, et celui du cancer colorectal, les personnes de 50 à 74 ans.


Ces examens sont pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie pour une détection précoce et une meilleure prise en charge.

Mon espace santé est une plateforme numérique sécurisée, lancée par l’Assurance maladie et le Ministère de la Santé, permettant de gérer ses informations médicales en ligne.

La plateforme propose de nouvelles fonctionnalités :

  1. En fonction de votre profil sur le carnet de santé en ligne.
  2. Explication de la raison des messages.
  3. Possibilité de désactiver cette option sans justification.
  1. Affichage des rendez-vous importants pour la santé, disponible depuis avril 2024.
  2. Inclus :
    • Vaccinations obligatoires et recommandées.
    • 20 examens obligatoires pour les enfants jusqu’à 16 ans.
    • Examens bucco-dentaires offerts aux enfants, adolescents, et jeunes adultes.
    • Examens bucco-dentaires annuels pour adultes.
    • Bilans de prévention à des âges clés (18, 45, 60, 70 ans).
  3. Prochains ajouts : dépistages organisés des cancers.

L’agenda permet également de suivre les examens recommandés pour les enfants et de recevoir des notifications de rappel.

  1. Profil médical détaillant traitements en cours et antécédents médicaux.
  2. Dossier médical partagé pour stocker et accéder à des documents médicaux.
  3. Messagerie sécurisée pour des communications confidentielles avec les professionnels de santé.
  4. Option de transmission des ordonnances à la pharmacie pour une préparation anticipée des médicaments.

Rappel : Utilisation d’un code confidentiel pour la première connexion, valable 6 semaines. En cas de perte ou d’expiration du code, un nouveau peut être demandé. Il est possible de clôturer son compte à tout moment.

 

 

Quelles sont les stratégies ou comportements que nous devons adopter face aux pathologies infectieuses qui risquent de ruiner nos journées et détériorer notre santé ?

Dr Crespin Adjidé, administrateur APPA, Docteur en Pharmacie. Microbiologiste hospitalier, hygiéniste, préventeur des risques microbiologiques et Infectieux (CHI Poissy-Saint-Germain-En-Laye).

« La santé est comme l’amitié, sa valeur est rarement reconnue avant qu’elle ne soit perdue » (Proverbe Chinois). Ce n’est pas pour rien que tout le monde court derrière sa santé en espérant rejoindre l’autre monde en bonne santé. En effet, « Mourir en bonne santé », c’est le vœu le plus cher de tout bon vivant bien portant (Pierre Dac).


Pour atteindre ce sommet de l’Art du bien vivre, quelques petits gestes apparaissent sinon indispensables, du moins nécessaires :

  • Se protéger

  • Surveiller son état de santé

  • Rester, à tout moment, informé(e) sur les dangers qui nous guettent

Stratégie vaccinale de prévention des infections par le VRS chez l’adulte âgé de 60 ans et plus

La HAS recommande la vaccination saisonnière des sujets âgés de 75 ans et plus contre le VRS, afin de réduire le nombre d’infections aiguës des voies respiratoires basses liées au VRS. La HAS considère que le vaccin Arexvy et le vaccin Abrysvo peuvent être utilisés dans le cadre de cette recommandation. De plus, la HAS recommande la vaccination chez les sujets âgés de 65 ans et plus présentant des pathologies respiratoires chroniques (particulièrement BPCO) ou cardiaques (particulièrement insuffisance cardiaque) susceptibles de décompenser lors d’une infection à VRS.


Par ailleurs, la HAS rappelle l’importance de l’adoption des gestes barrières et de la vaccination contre la grippe et contre la Covid-19 comme mesures de prévention des infections respiratoires : cliquez ici  

Un webinaire est disponible sur le sujet, accessible à ce lien

La prévention des maladies à transmission vectorielle

Les maladies à transmission vectorielle sont des maladies infectieuses transmises par des vecteurs, essentiellement insectes et acariens hématophages. Santé publique France participe à leur surveillance.

La dengue est une maladie infectieuse due à un arbovirus : le virus de la dengue. Ce virus est transmis par des moustiques du genre Aedes : Aedes aegypti et Aedes albopictus aussi appelé moustique tigre. Ce vecteur est installé dans 67 départements métropolitains.


Prévention individuelle 
Elle repose sur la vaccination et surtout sur la protection contre la piqûre des moustiques Aedes.

La vaccination contre la dengue

  • (Dengvaxia ®, sera retiré du marché fin 2024) utilisé dans la stratégie de lutte contre la dengue dans les départements français d’Outre-mer. Il peut, sous conditions, être proposé dans les territoires français d’Amérique
  • Vaccin Qdenga® du laboratoire Takeda, pour la prévention de la dengue chez les personnes de plus de 4 ans.

Plus d’infos à ce lien

Les moyens de protection contre les piqûres de moustiques

Répulsifs en sprays ou crèmes, serpentins, diffuseurs électriques, vêtements longs, moustiquaires. Une protection particulièrement nécessaire la journée, les moustiques vecteurs Aedes piquant surtout la journée, essentiellement à l’extérieur des maisons, avec une activité plus importante en début de matinée et en fin de journée.

Prévention collective et lutte antivectorielle

Ils reposent non seulement sur la lutte antivectorielle (larvicide, adulticide), mais aussi sur la lutte communautaire (détruire La destruction des gîtes larvaires potentiels autour des habitations et se protéger contre les piqûres de moustique).

Cette prévention, collective et lutte antivectorielle, s’applique aussi contre le chikungunya et le zika.

Le chikungunya est une maladie virale transmise par des moustiques du genre Aedes, Aedes aegypti et Aedes albopictus (moustique tigre).
Une maladie classiquement de la zone intertropicale qui peut se transmettre aussi en zone tempérée (France métropolitaine métropole et Europe).
Pas de vaccin ou de traitement spécifique contre cette maladie.

Le Zika est une maladie virale transmise principalement par les moustiques mais aussi par voie sexuelle. Cette maladie induit un risque d’infections embryofoetales et de malformations congénitales en cas d’infection pendant la grossesse.
Pas de vaccin ou de traitement spécifique contre ce virus.

Des personnes qui se rendent dans une région à risques

  • Consulter les conseils aux voyageurs sur le site du Haut Conseil de la santé publique (HCSP)

Des personnes atteintes de la dengue, du chikungunya ou du Zika

  • Éviter la propagation de la transmission :
    • Portez des vêtements amples et couvrants
    • Appliquez des répulsifs cutanés
    • Utilisez des ventilateurs
    • Limitez vos déplacements
    • D’autres moyens peuvent être utilisés : moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins en extérieur

  • Enfin, n’oubliez pas de signaler sans attendre chaque cas de ces infections à la plateforme régionale de veille et d’urgences sanitaires de l’ARS de votre région.

Restons vigilants face à la recrudescence de la coqueluche en Europe, appel à une vigilance renforcée en France

Selon les données actualisées de surveillance en 2022 et 2023, il y a une recrudescence de la coqueluche en France et en Europe depuis le début de l’année 2024.


Cette infection bactérienne due principalement à la bactérie Bordetella pertussis est très contagieuse, plus contagieuse que la varicelle et autant que la rougeole. Elle se transmet par voie aérienne, et en particulier au contact d’une personne malade présentant une toux.

La transmission se fait principalement au sein des familles ou en collectivités.

Les nourrissons trop jeunes pour être vaccinés (les moins de 2 mois) sont les plus touchés par les formes graves, les hospitalisations mais aussi les décès.

Les personnes à risque de formes graves de coqueluche sont, au-delà des nourrissons non protégés par la vaccination, les personnes souffrant d’une maladie respiratoire chronique (asthme, broncho-pneumopathies chroniques obstructives…), les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes.  Il est ainsi rappelé que la vaccination est recommandée chez les personnes immunodéprimées, les professionnels de santé (y compris dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), les personnes travaillant en contact étroit et répété avec les nourrissons âgés de moins de 6 mois, les étudiants des filières médicales et paramédicales, les professionnels de la petite enfance dont les assistants maternels, les personnes effectuant régulièrement du baby-sitting.

Pour protéger les personnes à risque de formes graves, il est important d’appliquer les mesures de prévention et de se vacciner et de faire vacciner son entourage pour avoir un schéma complet de vaccination.

  • La vaccination : elle peut être réalisée à tout âge, elle est le seul moyen de protection contre la coqueluche
  • Le traitement antibiotique : les personnes en contact direct avec le malade atteint de coqueluche, peuvent être protégées par la prise d’antibiotiques. Toutefois, la meilleure prévention reste la vaccination.
  • Le port du masque : une barrière efficace. 
Pour la coqueluche comme pour toute infection des voies respiratoires (rhume, maux de gorge, toux, fièvre), le port du masque est fortement recommandé, et particulièrement
    • Pour les personnes présentant des symptômes d’une infection des voies respiratoires, quelle qu’en soit la cause.
    • En présence de personnes fragiles, dans les établissements sanitaires et médico-sociaux, dans les espaces clos et dans les transports en commun.

En effet, le port du masque constitue une protection individuelle vis-à-vis de l’infection et du risque de développer une forme grave, mais également une protection collective, permettant de réduire le risque de diffusion au sein de la population et d’infection des personnes à risque de formes graves. 

Quelques ressources pour plus d’infos :

  • Coqueluche – vaccination adultes (Santé Publique France) : cliquez ici
  • Coqueluche – vaccination femmes enceintes (Santé Publique France : cliquez ici
  • Eviter la transmission de la coqueluche (Ameli) : cliquez ici

Encéphalite à tiques en France

Le virus de l’encéphalite à tiques est transmis à l’humain par piqûre de tiques lors des activités professionnelles ou de loisirs, dans les zones boisées humides comme le camping, les randonnées, le ramassage de champignons… Plus rarement, la contamination peut se faire par consommation de lait cru ou de fromage au lait cru principalement de chèvre ou de brebis. 

L’encéphalite à tique est une infection qui atteint le système nerveux central (cerveau et moelle épinière) dans une proportion importante des cas, et 40 % de ceux-ci cas peuvent présenter des séquelles neurologiques pendant plusieurs années.

Petites par leur taille, les tiques sont difficiles à repérer. Lorsque l’on se promène en forêt, dans des prés ou lorsque l’on jardine, quelques conseils à suivre permettent de se protéger des piqûres

  • Se couvrir, en portant des vêtements longs qui recouvrent les bras et les jambes, un chapeau et rentrer le bas du pantalon dans les chaussettes ;
  • Rester sur les chemins et éviter les broussailles, les fougères et hautes herbes ;
  • Utiliser des répulsifs cutanés.
    En rentrant chez soi après une balade en forêt ou après avoir jardiné, il est conseillé de :
  • S’examiner et vérifier soigneusement l’ensemble de son corps ;
  • En cas de piqûre, retirer le plus rapidement possible la ou les tiques avec un tire-tique ou à défaut une pince fine.

La vaccination contre l’encéphalite à tiques est recommandée chez les voyageurs adultes et enfants exposés en pays très endémique. Pour en savoir plus : cliquez ici

Anesthésiste-réanimatrice à Paris, Dr Marie-Christine Kayal-Becq s’engage depuis longtemps sur le sujet de la souffrance au travail. Huit ans après le tournage du documentaire retentissant de Jérôme Lemaire (« Dans le ventre de l’hôpital »), dont elle est l’une des protagonistes principales, elle nous parle aussi naturellement des difficultés de l’hôpital que des raisons d’espérer pour les nouvelles générations de médecins… 

Rendez-vous sur Coupdeblouse.org pour retrouver d’autres interviews sur le thème de la santé mentale et de la souffrance au travail à l’hôpital

Quel a été votre cheminement pour participer à la création de la Commission de vie hospitalière au sein de l’hôpital Saint-Louis ? 


Quand je suis arrivée à l’hôpital, en 1992, je me suis très vite engagée au sein du Conseil de bloc. Puis j’ai pris conscience des problèmes de fond lorsque j’ai lu le livre de Pascal Chabot, Global Burn Out, qui racontait des situations que j’avais l’impression de vivre ou de côtoyer au quotidien. J’ai commencé à m’intéresser à la sociologie du travail avec l’impression qu’il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond… J’ai formalisé cet engagement en créant en 2017 une commission de vie hospitalière avec un médecin de santé publique pour améliorer les conditions d’exercice des praticiens, au jour le jour. Concrètement, nous nous réunissons tous les 2 à 3 mois en petit groupe pour parler des difficultés que rencontrent les soignants et pour essayer de trouver des solutions adaptées. C’est vraiment une cellule d’écoute. À l’échelle de l’hôpital il y a plein de choses qui peuvent se régler sans qu’on ait besoin de demander au Ministre de la Santé !

Quelles évolutions avez-vous constaté concernant les conditions d’exercice des praticiens ?

 
Quand j’ai démarré ma carrière, il n’y avait pas de repos de sécurité, c’est arrivé un peu tard en France malgré l’évidence de ses bienfaits. C’était une autre époque et il y a eu des avancées importantes. Mais, on parallèle, on a eu la loi HPST avec la tarification à l’activité, ce qui signifie très concrètement qu’on doit faire de l’acte pour apporter de l’argent et assurer le fonctionnement de l’établissement. Cela a contraint à l’augmentation de l’activité et on a été les premiers, dans ma spécialité, à rentrer en crise. Clairement, nous n’étions pas assez nombreux, les chirurgiens ont augmenté leur activité mais nous ne pouvions plus suivre… Les tensions se sont ainsi développées tout comme l’impression, assez latente, de mal faire son travail… C’est un cercle vicieux.
 

Pensez-vous que les jeunes générations sont mieux préparées à ces « risques psycho-sociaux » ?


Oui, l’omerta se lève progressivement, notamment sur le harcèlement moral et sexuel. Déjà, on en parle et les nouvelles générations sont globalement mieux informées, mieux sensibilisées à la bien traitance professionnelle ou aux problématiques de management. Aujourd’hui il y a 1000 et 1 podcasts qui parle de ça. Les jeunes sont mieux formés tandis que les « dinosaures », qui ont perpétrés ces comportements, sont sur le départ ou ont déjà quitté l’hôpital… À eux de s’approprier, maintenant, ces nouveaux enjeux. Quand on est médecin, on est toujours en situation de manager une petite équipe et on doit être toujours attentif aux personnes avec qui l’on travaille. Il faut faire émerger et développer l’intelligence collective. Je crois beaucoup à cela et on l’a vu, particulièrement, avec le COVID : quand il y a des crises et que tout se casse la figure, on aboutit toujours à des solutions ! C’est sûrement ce qui se passera aussi avec les problématiques de la souffrance au travail à l’hôpital.

Que diriez-vous à un interne qui souhaite s’engager dans une carrière à l’hôpital malgré les difficultés et les risques?


D’abord, il faut rappeler que c’est un métier passionnant, profondément humain et très vivant ! Moi, je suis passionnée par mon travail et cela a toujours été mon moteur professionnel. Exercer à l’hôpital, c’est gérer la précarité des patients les plus fragiles et prendre en charge les situations les plus complexes ! Être médecin hospitalier, cela nécessite de prendre en compte ces deux dimensions mais, quand on les a accepté, cela donne aussi beaucoup de sens à sa vie professionnelle. Les statuts ont également beaucoup évolué, il y a plus de souplesse. Si un praticien veut démarrer à plein temps puis basculer à 20% pour s’occuper de ses enfants, c’est beaucoup plus simple aujourd’hui. La sécurité des soins qu’on apporte aux patients s’est aussi améliorée, j’ai vraiment vécu cela de près et c’est impressionnant. Bref, il y a plein de défis pour la nouvelle génération, le tout est de rester ouvert sur les autres et, surtout, de rester optimistes. Tout n’est pas crise, malgré ce qu’on a l’impression d’entendre chaque jour : il y a des résistants et il faut inventer de nouvelles pistes pour améliorer ce qui doit l’être ! 

L’Assurance maladie propose une pension d’invalidité pour compenser la perte de revenu après un accident ou une maladie non professionnelle. Pour aider les personnes concernées, une nouvelle rubrique « Invalidité » est disponible sur ameli.fr.

Cette rubrique fournit des informations claires et concises sur :

  • Les conditions d’accès à la pension d’invalidité.
  • Les détails essentiels : dates de versement, montant, reprise du travail.
  • Les démarches à suivre : demande de pension, déclaration de revenus.
  • La transition vers la retraite.

Des infographies complètent ces articles pour faciliter la compréhension.

1. Rendez-vous sur ameli.fr


2. Cliquez sur « Droits et démarches selon votre situation »

3. Sélectionnez « Invalidité, handicap »


4. Cliquez sur « Invalidité »

A noter : les déclarations de ressources doivent être faites en ligne via votre compte ameli.

Un petit mémo pour bien comprendre…

Votre centre Mercer est votre interlocuteur dédié pour la gestion de vos frais de santé.

GESTION APPA WASQUEHAL – TSA 40288 – 28039 CHARTRES CEDEX
Tél : 09 72 72 02 24 (appel non surtaxé)
Email dédié : santeappa@mercer.com

Retrouvez également notre fiche pratique sur l’hospitalisation sans avance de frais

Pour obtenir une prise en charge d’hospitalisation, vous avez 3 possibilités :

  • Demander à l’établissement hospitalier de saisir votre prise en charge hospitalière
  • Contacter votre Centre de gestion Mercer au 09 72 72 02 24 (n° indiqué sur la carte de tiers payant)
  • Contacter votre Centre de gestion via le formulaire de contact

Si vous souhaitez réaliser vous-même votre demande via votre espace adhérent APPA, il faudra en premier lieu vous connecter : https://espace-appa.besse.fr/

Une fois connecté(e), vous devez cliquer sur le bloc « Remboursement Santé » pour demander votre prise en charge et réaliser toutes vos démarches avec Mercer.

Ce lien vous amène directement dans l’environnement du gestionnaire Mercer qui a la charge de la partie complémentaire santé des contrats APPA.

Ensuite, cliquez dans l’onglet « Prise en charge » (dans le bandeau gris) :

Lors de votre échange avec Mercer, il faudra obligatoirement vous munir des informations suivantes :

  • La date d’entrée dans l’établissement,
  • Le numéro FINESS géographique de l’établissement hospitalier,
  • Le code DMT,
  • Le mode de traitement,
  • Le numéro de fax ou l’email de l’établissement hospitalier.

Ces informations sont disponibles auprès de l’établissement hospitalier concerné.

Au sein du milieu hospitalier, les conflits interpersonnels sont fréquents et engendrent des situations douloureuses préjudiciables à la santé des personnels soignants et à la prise en charge des patients.

Rendez-vous sur Coupdeblouse.org pour retrouver des ressources sur la résolution des conflits à l’hôpital

Les pouvoirs publics ont favorisé la mise en place de dispositifs de résolution amiable des conflits comme la médiation et la conciliation.

La mise en place d’un médiateur national et des médiateurs régionaux ou interrégionaux, instauré par le Décret n° 2019-897 du 28 août 2019 a constitué une importante avancée pour la résolution de conflits entre les personnels des établissements publics de santé, sociaux et médico-sociaux ou avec leur hiérarchie. La saisine de l’instance régionale ou inter-régionale ne peut toutefois s’opérer que si le différend n’a pu être résolu dans le cadre d’un dispositif local de conciliation.

C’est pourquoi le Ministère de la santé a lancé en 2021 une mission chargée d’effectuer des propositions destinées à permettre aux hôpitaux de structurer de tels dispositifs et de les faire fonctionner.

Cette mission a permis l’élaboration de la Note d’information DGOS/RH3/2022/87 du 29 mars 2022 relative à la mise en place de dispositifs de conciliation locale dans les établissements de la fonction publique hospitalière. Cette note a été complétée récemment par une Foire Aux Questions accessible en ligne sur le site du Ministère de la santé.

  • La nécessité d’organiser un système de recueil des situations de souffrance au travail, dans lesquels les conflits interpersonnels ne sont qu’un des éléments ;
  • la mise en place d’une structure locale de traitement de ces signalements ;
  • La formation des acteurs de ces structures locales ;
  • L’articulation avec les autres structures de gestion des conflits, dont la médiation régionale ;
  • La formation de tous les agents hospitaliers au travail en équipe dès les études de santé, et de la gestion d’une équipe pour tous ceux qui accèdent à des responsabilités d’encadrement.

La mise en place de ces structures peut se faire dans le cadre d’un ou plusieurs établissements publics de santé et médico-sociaux en fonction des moyens disponibles.

La mise en œuvre d’une organisation de gestion des conflits nécessite un investissement important des établissements en terme de temps dédié, que ce soit pour la formation des acteurs ou pour son fonctionnement au quotidien. Mais cette mobilisation de moyens n’est pas sans retour d’investissement car la non – résolution de conflits est source de perte de productivité et de qualité des soins, et peut aussi contribuer à alimenter un absentéisme chronique.

Le gouvernement a récemment publié le Décret n° 2024-114 du 16 février 2024, concernant la participation des assurés aux frais de santé. Voici un aperçu des changements importants qui entreront en vigueur à partir du 31 mars 2024.

Bon à savoir

Dans le cadre des contrats dits « Responsable », la participation forfaitaire n’est pas remboursée.

Pour plus de détails sur l’ensemble de ces évolutions, vous pouvez consulter le décret publiés au Journal officiel le 16 février 2024.

Les franchises médicales seront doublées à partir du 31 mars 2024. Cela signifie que les assurés devront désormais payer :

  • 1€ par boîte de médicament (contre 0,50€ actuellement) ;
  • 1€ par acte d’auxiliaire médical (contre 0,50€ actuellement) ;
  • 4€ pour les transports sanitaires (contre 2€ actuellement).

Cependant, certaines exceptions s’appliquent. Les franchises médicales ne seront pas exigées pour les médicaments prescrits lors d’une hospitalisation, les actes paramédicaux effectués lors d’une hospitalisation, ou les transports d’urgence.

Les plafonds journaliers des franchises médicales seront également modifiés comme suit :

  • 4€ pour les actes d’auxiliaires médicaux (contre 2€ actuellement) ;
  • 8€ pour les transports sanitaires (contre 4€ actuellement).

Les plafonds annuels pour les franchises médicales restent inchangés, soit 50€ par an, de même que ceux des participations forfaitaires, également fixés à 50€ par an.

Une participation forfaitaire sera désormais exigée lors d’une consultation ou d’un acte médical. Son montant sera compris entre 2€ et 3€, ce qui représente une augmentation par rapport à l’ancien montant de 1€. Cependant, certaines catégories de personnes en seront exemptées, notamment les enfants et jeunes de moins de 18 ans, les femmes enceintes bénéficiaires de l’assurance maternité, ainsi que les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire.

Enseignant, chercheur et auteur, Dr. Mickael Worms-Ehrminger se distingue par ses engagements pour la sensibilisation autour des questions de santé mentale et des troubles psychiques. Créateur du Podcast « Les Maux Bleus », il s’efforce de briser les tabous entourant ces sujets.

Pour écouter Les Maux Bleus, c’est ici

Rendez-vous sur Coupdeblouse.org pour retrouver d’autres interviews sur le thème de la santé mentale et de la souffrance au travail à l’hôpital

Présentez-vous rapidement / Quel est votre parcours ?

Je suis le Dr. Mickael Worms-Ehrminger, enseignant et chercheur en santé publique et recherche clinique avec un fort accent sur les questions de psychiatrie. J’ai en parallèle une activité de vulgarisation autour des troubles psychiques, notamment par le biais d’un podcast, « Les Maux Bleus« .

Comment en êtes-vous arrivé à travailler sur le sujet de la santé mentale ?

Mon histoire personnelle a fait que j’ai été sensibilisé très tôt aux enjeux psychiatriques. J’ai fini par m’y intéresser à un point que j’ai décidé d’en faire mon activité quotidienne. En m’engageant dans la recherche et la vulgarisation, j’essaie d’avoir un impact positif auprès de divers publics, en apportant mon regard hybride, professionnel et expérientiel.

Comment percevez-vous, de nos jours, la sensibilisation à la santé mentale au sein de la communauté médicale ? Observez-vous une plus grande sensibilisation/ ouverture à ces sujets ? Un changement dans l’appréhension de ce sujet au sein de la communauté médicale ?

La communauté médicale est diverse, à l’instar des pratiques et des approches. Les psychiatres y sont forcément sensibilisés par leur spécialité, mais j’ai également le sentiment que la souffrance psychique trouve sa place de plus en plus fréquemment dans les consultations d’autres spécialités. Cela dit, on sait que dans 70% des cas, le premier recours pour faire face à une dégradation de sa santé mentale reste le médecin généraliste. Or, on sait également que le temps des médecins généralistes est rare et précieux au vu des besoins des populations et des problèmes de démographie médicale. Par conséquence, le temps long nécessaire à la prise en charge des troubles psychiques peut être très difficile à dégager dans ce cadre. Mais on sent un mouvement allant dans le bon sens, même si le passage à l’action peut être freiné par de nombreuses barrières.

Quelles initiatives pourraient être mises en place pour améliorer la sensibilisation à la santé mentale parmi les praticiens hospitaliers ? Existe-t-il des formations en santé mentale ou des initiatives pour sensibiliser davantage la communauté médicale et scientifique à ce sujet ?

Premièrement, permettre aux personnels soignants hospitaliers de faire leur travail dignement est un prérequis indispensable ! La perte de sens, le sentiment d’impuissance, l’épuisement sont des réalités de nombreux hospitaliers. Il me semble difficile dans ce cadre de mettre en place des interventions spécifiques à l’hôpital, en ce qu’elles concernent toutes les professions du corps soignant — et au-delà. Il faut également que ces interventions soient acceptables et faisables, sans être contraignantes ou ennuyeuses. Avec notre podcast « Les Maux Bleus« , nous avons un large public de professionnels. Nous sommes actuellement en train d’évaluer l’impact que l’écoute des « Maux Bleus » a en termes de représentations et de pratiques, et les premiers résultats sont très encourageants. Par exemple, plus de 80% des professionnels ayant répondu rapportent avoir changé leurs pratiques, développé leur empathie, ou encore avoir appris de nouveaux éléments de compréhension des troubles psychiques et des patients. Il existe une littérature scientifique encore balbutiante mais émergente sur l’intérêt d’utiliser les nouveaux supports média pour faire entrer ces sujets dans le quotidien de manière non contraignante et flexible ; les podcasts, par exemple, semblent être un medium acceptable et accepté.

Dans quelle mesure le fait dappartenir à la communauté scientifique et médicale impacte-t-il votre propre perception de votre santé mentale ?

Ayant toujours été sensibilisé à ce sujet par mon parcours et mon histoire personnelle, je n’ai pas spécialement modifié la perception de ma santé mentale. Ceci dit, travailler sur ce sujet au quotidien m’a beaucoup aidé à réfléchir à l’expérience de la maladie, à la souffrance, aux relations soignant-soigné, entre autres. Je développe donc plutôt une nouvelle philosophie de la santé mentale en me nourrissant d’auteurs tels que Claire Marin, Frédéric Worms, Paul Ricoeur…
J’ai également pu prendre conscience de l’ubiquité de la souffrance psychique dans les milieux scientifiques et médicaux. Les conditions de travail dans de nombreux hôpitaux ou institutions de recherche provoquent beaucoup de souffrance dont tout le monde se passerait. Malheureusement, cela contribue aussi à la perte d’attractivité des carrières hospitalières et universitaires, amplifiant le manque de personnel et accroissant de ce fait la charge pesant sur celles et ceux qui restent. Le problème est systémique…

L’application Ameli a augmenté sa sécurité avec l’identification biométrique, pour une meilleure protection de vos données.

L’application Ameli propose une alternative plus rapide et tout aussi sécurisée : l’authentification biométrique. Cette technologie utilise votre empreinte digitale ou votre visage pour vous identifier en quelques secondes, sans saisie de code supplémentaire.

1- Téléchargez l’application Compte Ameli sur l’App Store d’Apple pour iPhone ou sur Google Play pour Android.

2- Connectez-vous à votre compte avec vos identifiants habituels.

3- Appuyez sur le menu en haut à gauche (3 barres horizontales).

4- Sélectionnez « Paramètres » en bas de l’écran.

5- Activez l’authentification biométrique en appuyant sur « Oui » et suivez les instructions.

Cette méthode assure une sécurité renforcée tout en simplifiant l’accès à vos informations.