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Confronté à la problématique du logement durant sa formation en cardiologie, Dr Olivier Dosseh a créé une plateforme pour mettre en relation les internes et les propriétaires. Le jeune médecin y consacre aujourd’hui une large partie de son temps, à côté de son début de carrière à temps partiel dans une clinique de Rouen.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site d’HomeDoc.

Quel est votre parcours et pourquoi avoir lancé cette plateforme ?

J’ai fini mon internat en cardiologie en 2024 et c’est à cette période que j’ai eu l’idée de créer cette plateforme. Son objectif est de faciliter l’accès au logement des internes en les mettant simplement en relation avec des propriétaires, qu’ils soient médecins ou non. La problématique du logement chez les internes, je l’ai rencontrée personnellement et aussi autour de moi, de façon très répétée.

Schématiquement, il y a trois moments où un interne est potentiellement confronté à une problématique de logement.

D’abord, à l’issue de la sixième année de médecine où beaucoup de nouveaux internes changent de ville. Moi, par exemple, j’étais à Paris et j’ai déménagé à Rouen pour faire cardiologie ; j’avais aussi la possibilité d’aller à Tours mais c’est une ville où les hôpitaux sont assez loin du centre… Ensuite, au cours du cursus d’interne, qui dure de 4 à 6 ans, il y a un stage en périphérie obligatoire : c’est le deuxième temps problématique, car on doit faire des allers-retours, ce qui est compliqué vu le rythme, ou vivre à l’internat, mais avec des conditions souvent vétustes et des places limitées. Enfin, il y a la période des stages de 6 mois que les internes doivent exercer dans des centres de référence hors de leur subdivision. Ce sont donc les trois moments où les internes sont susceptibles de déménager, mais

En m’intéressant aussi, de plus près, au sujet, je me suis aperçu que beaucoup d’internes utilisaient les réseaux sociaux pour s’échanger des annonces de logement. Il y a plus de 40 groupes dédiés, rien que sur Facebook, mais ce n’est pas très optimal, car tout est publié sur le fil d’actualité, ce qui fait qu’on ne sait jamais si l’offre est encore disponible…

Comment avez-vous démarré le projet ?

Je l’ai lancé seul, accompagné par un incubateur, Pépite Normandie, qui m’a mis en relation avec trois mentors, dont un partenaire pour le développement web. On a cherché à créer une plateforme qui soit vraiment au plus proche des besoins des internes. La méthodologie, avec ce prestataire technique, ne consistait donc pas à définir un cahier des charges clé-en-main, mais plutôt à développer l’outil de façon progressive en fonction des retours des premiers utilisateurs.

Comment l’avez-vous financé ?

Le poste le plus important repose, logiquement, sur l’accompagnement technique que j’ai pu financer grâce à deux subventions locales, une bourse « French Tech » via l’accélérateur Village by CA, et un prêt d’honneur que j’ai contracté à titre personnel. Je me suis donc endetté pour démarrer le projet en essayant aussi de faire tout ce que je pouvais gérer par moi-même afin de limiter les coûts extérieurs.

Quand avez-vous lancé la plateforme ?

J’ai donc eu l’idée à l’été 2024. Ensuite, j’ai intégré le dispositif « Pépite Normandie » jusqu’en janvier 2025, qui est un autre programme d’accompagnement intensif permettant de rencontrer, chaque jour, un expert de l’entrepreneuriat, dans tous les domaines. Puis j’ai été accéléré au Village by CA avant de pouvoir pré-lancer le site, en février dernier.

Comment ça fonctionne ?

C’est très simple. Pour s’inscrire, en tant qu’interne, il faut rentrer son numéro RPPS, qui génère le nom et le prénom de l’utilisateur.trice, avant une vérification automatique à l’aide d’une pièce d’identité. Pour les propriétaires, le dépôt d’annonce est aussi très rapide, en quelques étapes simples, avec la possibilité de publier une visite vidéo du logement.

Les internes peuvent alors rechercher par ville ou par critères, en plus d’un système de notification qui les informent, automatiquement, de nouvelles annonces correspondant à leurs besoins. A partir de là, ils peuvent aller voir les annonces et candidater. La plateforme permet d’utiliser le service « Dossier Facile » (qui certifie les documents de façon sécurisée) et des systèmes de garanties digitales, comme SmartGarant ou Garant.me, pour rassurer les propriétaires. Après, on est sur un public d’internes qui ne pose en principe pas de soucis et sont, à l’inverse, plutôt recherchés avec des revenus garantis par l’Etat.

Une fois que l’interne a déposé sa candidature, elle est à l’étude côté propriétaire, qui peut l’accepter ou la refuser. Les candidatures sont volontairement anonymisées, c’est-à-dire que les propriétaires voient juste le type de bail recherché, l’année et la spécialité, les revenus déclarés et les garanties du candidat.

Les candidats sont notifiés dès qu’une demande est acceptée. Ensuite, c’est le principe du « premier arrivé, premier servi » qui s’applique, dès que l’interne intéressé valide en réglant les frais de mise en relation.

C’est l’interne qui paie ?

Oui, pour l’instant, car nous avons intérêt aujourd’hui à attirer d’abord les propriétaires pour avoir des offres sur tout le territoire. Dans le système immobilier « classique », les agences facturent des frais aux deux parties, mais nous sommes dans une configuration de lancement et sur des tarifs raisonnables, adaptés à leurs moyens.

Et que se passe-t-il quand la réservation est validée ?

Aujourd’hui, HOMEDOC intervient uniquement sur le processus de mise en relation, jusqu’à la validation des deux côtés, à partir de laquelle la plateforme donne les coordonnées pour que le locataire et le propriétaire puissent entreprendre les démarches concrètes de location. Finalement, c’est un peu comme Airbnb où, avant de réserver un logement, on ne rencontre pas la personne !

Nous ne sommes pas une agence immobilière, car cela est très réglementé ; en revanche nous offrons beaucoup d’infos et de ressources pour faciliter les étapes suivantes, comme un système de bail pré-rempli ou nos propres conditions d’utilisation qui stipulent, par exemple, que le propriétaire s’engage à louer le logement à l’interne qu’il a accepté sur HomeDoc.

Le développement du service se base aussi sur la confiance, le bon sens et le suivi que nous faisons au quotidien… Cela est d’autant plus facile que nous travaillons avec une communauté qui est fiable et souvent « confraternelle », notamment dans le cas de propriétaires médecins.

Comment la plateforme a-t-elle été accueillie ?

Je pense qu’on a déjà prouvé qu’elle répondait à un réel besoin car on a plus de 3 700 personnes qui s’y sont inscrites depuis mi-février. A l’heure où on se parle (début septembre), il y a 340 annonces actives et une centaine de nouvelles inscriptions chaque semaine. L’enjeu pour nous est vraiment de développer l’offre de logements pour répondre aux besoins sur l’ensemble du territoire. Dans la communication, je mets beaucoup en avant l’impact social du service car le logement des internes (et même, plus généralement, des médecins) est vraiment au cœur des problématiques de santé actuelles, par exemple sur le sujet des déserts médicaux ou des opportunités de mobilité professionnelle à accompagner.

Favoriser la mobilité des internes, c’est déterminant car ça peut aussi les inciter à découvrir d’autres territoires en levant certains freins, comme celui de la recherche de logement…

Rédacteur : Gabriel Viry, Directeur de l’agence KIBLIND

Ce mois-ci, nous vous présentons le parcours du Dr Teim Ghanem, Psychiatre et membre du Conseil d’Administration de l’APPA.

Coup de Blouse

Créée à l’initiative de l’APPA, Coup de Blouse propose des témoignages, des outils et des contacts utiles pour aider les internes et les praticiens, ainsi que leurs proches, à prévenir une situation à risque de souffrance au travail. Plusieurs ressources concernent les conflits à l’hôpital et les moyens existants pour les résoudre.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Originaire de Lattaquié, en Syrie, Dr Teim Ghanem a démarré ses études de médecine dans son « port d’attache », au bord de la Méditerranée, En 1987, il arrive à Paris pour poursuivre son cursus avec une spécialisation vers la psychiatrie. Après l’internat, effectué entre plusieurs établissements franciliens, il s’oriente naturellement vers l’exercice public dans des services de psychiatrie intégrés à l’hôpital général, tout en conservant une consultation hebdomadaire au CHU. « Le fait d’évoluer dans différents types de structures favorise, selon moi, le travail en réseau, la collaboration et la circulation des compétences. Par exemple, sur le territoire du Paris Sud, nous avons pu créer, collectivement, un réseau sur la dépression et un Dispositif Territorial de Recherche et de Formation (DTRF). »

Depuis 2012, Dr Teim Ghanem est chef de service en psychiatrie au sein du Centre hospitalier d’Orsay (91). Il exerce actuellement dans le Groupe Hospitalier Nord Essonne (GHNE), dont il est Président de la CME, en plus d’un mandat de chef du pôle regroupant les secteurs adultes et PEA rattachés à l’ hôpital Paris-Saclay.

 A côté de ces fonctions, synonymes d’un agenda déjà bien rempli, ce praticien engagé l’est aussi sur le plan syndical, membre du Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux depuis de nombreuses années et élu pour le représenter, depuis 2018 au sein du Conseil d’Administration de l’APPA.

Dans tous les recoins de sa vie et de son quotidien, Dr Teim Ghanem incarne l’engagement, dans toutes ses dimensions : à l’hôpital, pour le syndicat, dans les écoles de ses enfants (représentant de parents d’élèves pendant 18 ans !) ou au sein du club de tennis de sa ville, quand il n’est pas sur autre terrain, celui du volley. « J’ai toujours été attiré par les rencontres humaines, les échanges et les cultures différentes, conclut ce passionné de voyage, de découvertes et de liens, avec toujours un regard avisé sur la situation compliquée de son pays d’origine.

Rédacteur : Gabriel Viry, Directeur de l’agence KIBLIND

L’APPA a eu le plaisir de participer une nouvelle fois au congrès de la Société Française d’Anesthésie et de Réanimation (SFAR), moment fort pour les anesthésistes-réanimateurs.

De nombreux échanges sur notre stand ont permis d’aborder les enjeux du quotidien hospitalier, notamment en matière de protection sociale. Ces discussions ont rappelé l’importance de bien connaître son statut professionnel et d’anticiper les conséquences d’un arrêt de travail, d’une invalidité ou d’un décès, pour protéger sa sécurité financière et celle de ses proches.

Plusieurs praticiens ont partagé leurs difficultés : charge de travail importante, relations hiérarchiques parfois tendues, ou manque de clarté sur leurs droits. Des retours qui confirment le besoin d’un accompagnement personnalisé, adapté à la réalité du terrain.

Coup de projecteur sur la plateforme « Coup de Blouse »

À cette occasion, nous avons présenté Coup de Blouse, une plateforme conçue par l’APPA pour accompagner les internes, pharmaciens et médecins hospitaliers confrontés à des situations de souffrance au travail.

Cette plateforme propose :

  • des témoignages de professionnels de santé,
  • des outils concrets pour mieux comprendre et gérer les situations de mal-être,
  • des ressources utiles pour trouver du soutien.

Les retours reçus pendant le congrès confirment que ces sujets restent souvent difficiles à aborder, aussi bien avec les confrères qu’avec les proches. Il est donc essentiel de continuer à libérer la parole et à proposer des solutions concrètes, accessibles et sans jugement.

Une présence inspirante et engagée

Nous avons eu la chance d’être accompagnés tout au long du congrès par Danièle Goumard, anesthésiste-réanimatrice retraitée, ancienne membre de la SFAR et du CFAR, et aujourd’hui vice-trésorière de l’APPA.
Son regard éclairé, sa bienveillance et son expérience ont enrichi les échanges avec les visiteurs de notre stand.

Un grand merci à toutes celles et ceux qui sont venus à notre rencontre lors de ce congrès. Vos témoignages, vos questions et vos partages d’expérience nous encouragent à poursuivre notre engagement.

Nous continuerons à agir pour accompagner les professionnels de santé dans leur quotidien grâce à :

  • des webinaires thématiques,
  • des interventions en salle de garde,
  • la participation à des réunions de service au plus près du terrain.

Ensemble, restons mobilisés pour protéger et soutenir celles et ceux qui prennent soin des autres.


Rédactrice :
Kathy Cémon, Responsable Commerciale chez Bessé.


Qu’en est-il pour votre contrat de Prévoyance souscrit auprès de l’APPA ?

Vous souhaitez faire le point sur votre statut, sur vos garanties APPA ?

L’équipe de spécialistes Bessé vous renseigne et vous accompagne tout au long de votre carrière. Par téléphone au 09 69 36 37 10 ou par mail : gestion.appa@besse.fr.

Face à l’explosion des faux arrêts de travail, l’Assurance Maladie riposte avec un nouveau formulaire papier, ultra-sécurisé, mis en place à partir du 1er juillet et qui est dorénavant obligatoire depuis le 1er septembre dernier.

Il concerne toutes déclarations d’arrêt de travail non transmises par voie électronique. Un changement majeur pour l’ensemble des adhérents de l’APPA couvert par un contrat de prévoyance, sur lequel des points d’attentions sont à prendre en compte.

Voici tout ce qu’il faut savoir pour éviter les mauvaises surprises :

Tout arrêt de travail établi sur papier devra obligatoirement être rédigé sur le nouveau formulaire sécurisé

Les anciennes versions, les scans, les photocopies et autres documents édités à partir d’un logiciel ne seront plus acceptés par l’Assurance Maladie.

De fait, aucune prise en charge ne sera effectuée par la Sécurité sociale en cas d’arrêt de travail, ce qui empêchera également votre contrat de prévoyance APPA d’intervenir. En effet, le contrat de prévoyance intervient uniquement en complément du versement des Indemnités Journalières de la Sécurité sociale (IJSS).

Soyez vigilants sur les imprimés que vous utilisez, il est toujours très compliqué, long et pénalisant d’effectuer une régularisation de déclaration d’arrêt de travail auprès de la Sécurité sociale à effet rétroactif.

A noter : ces dispositions concernent également les anciens formulaires de certificats médicaux, parfois utilisés pour les accidents de travail et maladies professionnelles. Ceux-ci ne pourront plus tenir lieu d’arrêt de travail.

Quel sont les spécificités de ce nouveau formulaire ?

  • Un papier spécial filigrané, impossible à reproduire avec une simple imprimante ;
  • Une étiquette holographique unique ;
  • De l’encre magnétique ;
  • Une numérotation individuelle pour chaque exemplaire ;
  • Des traits d’identification propres au prescripteur ;
  • Autres dispositifs invisibles à l’œil nu, détectables uniquement par l’Assurance Maladie.

Arrêt maladie : Rappels des démarches à effectuer auprès de la Sécurité sociale

Vous êtes encore nombreux à penser qu’en cas d’arrêt de travail votre employeur ou votre CPAM effectue l’ensemble des démarches. Ce n’est pas le cas !  Vous vous exposez à un refus d’indemnisation de votre arrêt de travail  par la Sécurité sociale et donc aussi par votre contrat de prévoyance APPA.

En cas d’arrêt de travail, il est indispensable de transmettre un ou plusieurs volets votre caisse primaire d’assurance maladie et à votre employeur :

  1. Votre médecin ne vous a remis qu’une seule feuille :

Cela signifie qu’il a déjà télétransmis les volets 1 et 2 de votre arrêt de travail par internet à votre caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). Il vous a remis le volet 3. Vous avez 48 heures maximum pour envoyer ce document à votre employeur par courrier postal.

2. Votre médecin vous a remis un avis d’arrêt maladie papier qui comporte 3 feuilles :

Cela signifie que votre avis n’a pas été télétransmis par internet à votre CPAM.

Vous avez donc 48 heures maximum pour :

  • Compléter et envoyer les volets 1 et 2 par courrier postal au service médical de votre caisse d’assurance maladie. Ces documents servent à avertir votre CPAM pour que vous puissiez être indemnisé ;
  • Envoyer le volet 3 par courrier postal à votre employeur.

A noter que le volet 3 n’indique pas la raison médicale de votre arrêt de travail car cette information est couverte par le secret médical et ne concerne pas votre employeur.

Nous attirons votre attention sur le fait que ces formalités sont obligatoires auprès de la Sécurité sociale et ce malgré le versement de vos émoluments à 100% par votre établissement en première période d’arrêt.

En effet, la non-déclaration de vos arrêts de travail à la Sécurité sociale peut entraîner à terme des complications financières très importantes pour vous :

  • Le contrat APPA ne pourra pas intervenir pour compléter vos revenus puisque vous devez obligatoirement justifier de percevoir des indemnités journalières de la Sécurité sociale en produisant les décomptes correspondants de cet organisme.
  • Si votre état de santé ne vous permet pas de retravailler et que vous devez être placé en position d’invalidité, la Sécurité sociale n’étant pas informée de vos arrêts de travail durant la période ayant précédé le placement en invalidité, vous ne pourrez pas prétendre au versement d’une pension d’invalidité de cet organisme.

Cette absence de pension d’invalidité entraîne également l’absence de versement complémentaire au titre de votre contrat APPA !

Arrêt maladie : Rappels des démarches à effectuer auprès de BESSE pour la prise en charge de vos compléments de rémunération au titre de votre contrat de prévoyance APPA ?

Comme pour tout contrat prévoyance et quel que soit le type de congé dans lequel vous êtes placé, certaines formalités indispensables sont à remplir pour ouvrir vos droits à prestations du contrat APPA.

La déclaration comprend plusieurs étapes reprises dans la fiche pratique de déclaration d’arrêt de travail (cliquez sur ce lien pour la consulter)

  • Première étape : La déclaration de votre arrêt de travail

Tout arrêt de travail doit être déclaré à l’équipe de gestion Bessé : gestion.appa@besse.fr dans les 6 mois (de date à date).

Cette déclaration doit être faite, y compris en cas de maintien du traitement hospitalier à 100% et quel que soit le type du congé : Maladie, Longue Maladie, Longue Durée.

  • Deuxième étape : La constitution de votre dossier

La fiche pratique de déclaration d’arrêt de travail (voir lien précédemment partagé) vous permettra de connaître les pièces qui devront être envoyées cette fois-ci par voie postale : Bessé Gestion APPA – 135 Boulevard Haussmann – 75008 Paris.

  • Troisième étape : Décision et versement des prestations

Dès que toutes les pièces demandées sont reçues, une analyse complète du dossier est réalisée par le service médical pour suite à donner.

Rédacteur : Christophe Vérillaud, Responsable Affinitaire chez Bessé.

Dans le cadre de votre contrat de complémentaire santé APPA, votre gestionnaire santé Mercer vous a adressé récemment deux courriers (datés du 15 et 17 septembre 2025) vous demandant de fournir le certificat de scolarité 2025-2026 de vos enfants âgés de 21 à 28 ans et poursuivant leurs études.

Bon à savoir

Quelle sont les conséquences en cas de non-transmission du certificat de scolarité ?

  • Perte de couverture santé à partir du 1er janvier 2026
  • Aucun remboursement possible pour les soins médicaux et hospitaliers
  • Obligation de souscrire une assurance individuelle pour couvrir vos enfants
  • Risque de complications administratives pour la réintégration ultérieure dans la complémentaire

A noter

Pour tout renseignement sur votre contrat Santé APPA, vous pouvez contacter Mercer au 09 72 72 02 24 ou par mail : santeappa@mercer.com

Pour rappel : 

  • Si vous ne transmettez pas leur certificat de scolarité pour l’année 2025-2026, ils perdront automatiquement leur couverture santé à partir du 1er janvier 2026, ce qui signifie qu’aucun remboursement ne pourra être effectué pour leurs soins.
  • La transmission de ce document permet à Mercer de prolonger leurs droits et d’assurer une continuité de protection sans interruption.

Attention, pour les enfants bénéficiant d’une reconnaissance de situation de handicap, un justificatif supplémentaire doit également être fourni pour maintenir la couverture.

Nous vous invitons donc à adresser à Mercer le certificat de scolarité de vos enfants.

  • Par courrier postal à l’adresse indiquée dans les courriers reçus.
  • Par mail à l’adresse dédiée aux adhérents APPA : santeappa@mercer.com
  • Via votre espace adhérent APPA : (Rubrique « Remboursement Santé » > « Messagerie » > « Nous contacter » > « Mon contrat » > « Adhésion ou bénéficiaire » > « Prolonger les droits de mon enfant »)

Retrouvez dans votre Guide de l’espace adhérent, toutes les informations pour effectuer vos démarches en ligne.

La permanence des soins à l’hôpital sous forme de gardes sur place ou d’astreintes est une des contraintes les plus exigeantes de l’exercice hospitalier.
Contrairement à l’exercice libéral, il n’est pas possible aux praticiens exerçant à l’hôpital de s’y soustraire sauf problème médical ou si on est âgé d’au moins 60 ans.
Récemment, le régime d’astreinte a fait l’objet d’une réforme importante visant la mise en œuvre d’un régime de forfaitisation. C’est l’occasion pour l’APPA de refaire un point complet sur la réglementation en vigueur.

En savoir plus


La rémunération de la permanence des soins est l’objet de plusieurs arrêtés. Les derniers en vigueur sont :

  • Arrêté du 8 juillet 2025 portant diverses dispositions relatives à l’organisation et à l’indemnisation de la permanence des soins dans les établissements publics de santé et dans les établissements publics d’hébergement pour personnes âgées dépendantes : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051862353

  • Arrêté du 8 juillet 2025 portant revalorisation à titre temporaire des indemnités forfaitaires d’astreintes dans les établissements publics de santé et dans les établissements publics d’hébergement pour personnes âgées dépendantes https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051862343

L’organisation de la permanence des soins à l’hôpital pour les praticiens seniors est régi par un arrêté qui a été modifié de multiples fois depuis sa première parution. Il s’agit de :

Arrêté du 30 avril 2003 relatif à l’organisation et à l’indemnisation de la continuité des soins et de la permanence pharmaceutique dans les établissements publics de santé et dans les établissements publics d’hébergement pour personnes âgées dépendantes

Ce texte fondamental expose le fonctionnement médical des unités de de soins et médico-techniques en dehors des périodes ouvrées. Il est l’objet d’une mise à jour permanente (on parle de consolidation) en fonction des arrêtés modificatifs intervenus depuis sa parution initiale.
Il définit la place des permanences sur place, des astreintes à domicile et du temps de travail additionnel en fonction des activités concernées.
Il concerne également les docteurs juniors qui sont autorisés à participer au service de gardes et astreintes médicales.

Une instruction ministérielle très importante est parue en 2014 à l’occasion d’une injonction de la Commission européenne qui a considéré que le temps d’intervention en astreintes doit être décompté dans le temps de travail effectif et fait préciser les conditions de réalisation du temps de travail additionnel. Il s’agit de l’Instruction n° DGOS/RH4/2014/101 du 31 mars 2014 relative à la mise en œuvre de l’arrêté du 8 novembre 2013 modifiant l’arrêté du 30 avril 2003 relatif à l’organisation et à l’indemnisation de la continuité des soins et de la permanence pharmaceutique dans les établissements publics de santé et les établissements publics d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.

Il existe aussi un texte spécifique pour les internes :

Arrêté du 10 septembre 2002 relatif aux gardes des internes, des résidents en médecine et des étudiants désignés pour occuper provisoirement un poste d’interne et à la mise en place du repos de sécurité

Une instruction a récemment accompagné la refonte du régime d’indemnisation des astreintes à domicile des personnels médicaux, pharmaceutiques et odontologiques et des personnels enseignants et hospitaliers dans les établissements publics de santé :

Instruction n° DGOS/RH5/2025/92 du 27 août 2025 relative à la refonte du régime d’indemnisation des astreintes à domicile des personnels médicaux, pharmaceutiques et odontologiques et des personnels enseignants et hospitaliers dans les établissements publics de santé

Rédacteur : Dr Jacques TREVIDIC, Administrateur de l’APPA.

Lors de vos vacances cet été, vous avez peut-être eu recours à des soins à l’étranger. Pour être remboursé, voici la procédure à suivre :

Pour connaître les garanties d’assistance

Le détail complet de vos garanties est accessible sur la notice d’assistance disponible sur votre espace adhérent

Vous avez des questions complémentaires ?

Les équipes de Bessé vous répondent au 09 69 36 37 10 ou par mail: gestion.appa@besse.fr

1. Connectez-vous à votre compte Ameli

> Allez dans la rubrique « Mes démarches » puis choisissez « Demander un remboursement de soins à l’étranger ».

2. Préparez les documents nécessaires

  • Factures acquittées
  • Justificatifs de paiement
  • Prescriptions médicales éventuelles 

3. Remplissez les informations demandées 

  • Identité du titulaire du compte Ameli
  • Personne ayant reçu les soins
  • Nature et montant des soins (en monnaie locale)
  • Date du séjour
  • Motif du déplacement
  • Hospitalisation ou non

4. Déposez les justificatifs puis validez la demande

Comment obtenir ma CEAM ?

Pour rappel, la Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM) permet aux assurés sociaux de bénéficier de soins médicaux nécessaires lors de séjours temporaires dans un autre pays de l’Union Européenne, de l’Espace Économique Européen (EEE) ou en Suisse. Elle est gratuite et peut être demandée en ligne, par téléphone ou en agence auprès de votre caisse d’Assurance Maladie. Elle permet de couvrir une partie des frais de santé, dans les mêmes conditions que les assurés locaux.


La CEAM est valable pendant 2 ans, sauf situations particulières, et doit être utilisée en cas de soins urgents ou imprévus durant vos voyages en Europe, selon les règles du pays où vous vous trouvez. Pour commander votre CEAM, rendez-vous sur le site ameli.fr

Pour rappel, grâce à votre contrat de santé APPA vous bénéficiez de la garantie d’assistance Europ-Assistance en cas de besoin à l’étranger.

Pour les séjours en Europe (UE/EEE, Suisse, Royaume-Uni) :

  • Demandez la carte européenne d’assurance maladie (CEAM) avant votre départ via Ameli.
  • La CEAM permet une prise en charge sur place selon la législation locale.
  • Vous payez parfois directement et vous êtes remboursé sur place, ou bien vous n’avancez rien.
  • Si vous avez payé sans CEAM, gardez vos justificatifs pour un remboursement à votre retour via Ameli.

Pour les séjour hors Europe :

  • Seuls les soins urgents et imprévus peuvent être remboursés à votre retour.
  • Conservez bien tous les justificatifs.

En cas de perte ou oubli de la CEAM :

  • Vous pouvez demander une aide à distance via le chatbot Ameli ou par téléphone au +33 1 84 90 36 46
  • Si vous n’avez pas de compte Ameli, vous devez envoyer les justificatifs avec le formulaire S3125 à votre caisse d’assurance maladie.

Besoin d’aide ? Ce tutoriel pratique vous accompagne pour le remboursement des soins à l’étranger.

  • Vous êtes PH ou HU et vous avez souscrit au contrat santé et/ou prévoyance auprès de l’APPA ;
    Voici les statuts hospitaliers concernés : les praticiens hospitaliers, les praticiens contractuels, les praticiens attachés, les praticiens adjoints contractuels, les PU-PH, les MCU-PH, les CCA-AHU, les assistants et les praticiens associés.
  • Vous êtes installé en activité libérale et avez souscrit au contrat santé auprès de l’APPA ;
  • Vous êtes retraités et avez souscrit à l’option « assistance » en plus du contrat santé auprès de l’APPA

Vous êtes adhérents aux contrats APPA et souhaitez obtenir une attestation ? Avec les contrats de l’APPA, vous pouvez bénéficier de plusieurs couvertures en prévoyance, santé et assistance.

Vous avez des questions complémentaires ?

Pour toutes demandes d’attestations spécifiques ou de besoins complémentaires concernant vos contrats APPA, les équipes dédiées sont à votre écoute au 09 69 36 37 10 et par mail : gestion.appa@besse.fr.

Nous vous rappelons ci-dessous les modalités pratiques pour vous permettre d’obtenir facilement votre attestation d’assurance.

Vous pouvez à tout moment la générer et la télécharger sur votre Espace Adhérent APPA.

Cette fonctionnalité se trouve dans la rubrique « DOCUMENTS » de votre Espace Adhérent APPA.

Espace adhérent APPA : vous pouvez y accéder en vous connectant via ce lien !

Pour obtenir une attestation reprenant vos garanties « PREVOYANCE » il est nécessaire d’en faire la demande à l’équipe de gestion APPA.

Cette fonctionnalité se trouve dans la rubrique « DOCUMENTS » de votre Espace Adhérent APPA.

Vous pouvez également utiliser l’onglet « MESSAGERIE » de votre Espace Adhérent APPA, dans la catégorie « DOCUMENTS ».

Votre espace adhérent vous permet d’accéder facilement à vos documents et à consulter vos remboursements Santé.

Vous pouvez également envoyer un mail à l’adresse : gestion.appa@besse.fr.

Seul EUROP ASSISTANCE est en mesure de vous fournir cette attestation, uniquement par email à l’adresse suivante : serviceplus@europ-assistance.fr.

Pour une prise en charge rapide et complète, il est conseillé d’indiquer en objet « demande attestation d’assurance pour voyage à l’étranger » et de préciser les informations suivantes :

  • Numéro d’adhérent APPA
  • Nom et Prénom des bénéficiaires
  • Adresse Postale
  • Numéro de téléphone
  • Mail
  • Destination finale
  • Dates de séjour
  • Motif du déplacement (privé ou professionnel)
  • Langue (français ou anglais)

A noter :

L’assurance maladie propose des mesures pour soulager les symptômes du zona, en particulier la douleur. Il est recommandé de : 

  • Prendre des douches ou des bains à l’eau tiède, deux fois par jour, avec un savon surgras.
  • Appliquer des pansements simples sur les lésions, si possible.

Le zona est la manifestation d’une réactivation du virus de la varicelle, le plus souvent chez les adultes âgés de plus de 50 ans. Elle se caractérise par l’apparition de vésicules sur la peau, parfois éprouvante. Souvent bénigne, cette infection localisée peut-être invalidante par ses complications, en particulier des douleurs qui peuvent persister longtemps après l’éruption, notamment chez les personnes âgées et les immunodéprimés. 

Les zones les plus fréquentes sont le thorax, le cou, le visage, l’abdomen et parfois les organes génitaux.

Le zona guérit en général en 2 à 3 semaines.
Les traitements du zona visent à soulager la douleur et à éviter que celle-ci devienne chronique.
Désormais, il existe une vaccination anti-zona.

Aussi à partir du 14 décembre 2024, l’Assurance maladie rembourse à 65% le vaccin Shingrix contre le zona pour : 

  • Les personnes de 65 ans et plus,
  • Les adultes de 18 ans et plus ayant un système immunitaire affaibli, que ce soit à cause de maladie (comme le VIH) ou de traitement (comme les immunosuppresseurs).

L’APPA a souhaité faire un retour en images sur l’année 2024 à travers cette vidéo. Une année riche en partages, confraternité et solidarité ; des valeurs que l’APPA compte perpétuer en 2025. Très belle année à tous !

La gouvernance de l’APPA

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