A la retraite, je conserve ma complémentaire santé APPA bien sûr !


Lors de votre départ à la retraite, vos garanties arrêt de travail, invalidité et décès s’arrêtent.

Mais, comme votre association est prévoyante, vous pouvez continuer à bénéficier de votre complémentaire santé et de l’assistance en option.


Les garanties Santé

Elles sont identiques à celles dont vous avez bénéficié durant votre activité. 

Un « plus » tout de même sur l’audioprothèse dont le remboursement est renforcé sur le contrat des retraités.

Les cotisations

Elles sont indexées sur le PMSS (Plafond Mensuel de la Sécurité sociale) et prélevées directement sur le compte bancaire.

Les avantages à rester à l’APPA

Les mutuelles vous font miroiter des tarifs très intéressants mais attention aux garanties « bas de gamme ».

Avec l’APPA, vous n’aurez pas de surprise :

  • Des cotisations qui n’évoluent pas avec votre âge,
  • Une solution adaptée à votre situation : une formule isolée ou familiale (2 personnes et plus),
  • La souscription possible du conjoint en cas de décès de l’adhérent.

Pour obtenir toutes les informations :

  • Rendez-vous sur le site internet de l’APPA www.appa-asso.org, rubrique « Santé », puis « les solutions APPA pour les retraités »
  • Contactez l’équipe APPA chez Bessé par mail : gestion.appa@besse.fr

Mon service Conciergerie, une aide qui peut s’avérer précieuse !


Depuis le 1er janvier 2019, vous bénéficiez des services sur-mesure d’une conciergerie connectée.


Disponible 24h/24h et 7j/7j partout en France, la conciergerie Bien-être à la carte, filiale d’Europ-Assistance, accompagne les adhérents de l’APPA au quotidien afin de concilier vie personnelle et vie professionnelle et de vous faire gagner un temps précieux.

Les avantages

Un bouquet de services étoffé avec la recherche d’informations et l’organisation de solutions dans les univers : Famille, Maison, Activités & Vacances, Démarches.

  • Pour les enfants : soutien scolaire, garde d’enfants, loisirs…
  • Pour les parents : auxiliaire de vie, aide-ménagère, portage de repas…
  • Pour les Animaux : recherche de rendez-vous vétérinaire, pett-sitting
  • Pour la maison : déménagement, garde meubles, artisans travaux ou urgence…
  • Activités & Vacances : location de voiture, recherche de restaurants, réservation d’hôtels…

Comment joindre les conseillers

Du lundi au samedi de 8h à 20h

  • Par téléphone, sur une ligne dédiée à l’APPA : 01 41 85 87 18, 24h/24h & 7j/7j,
  • Sur appli smartphone gratuite (Appstore et Googleplay),
  • Via un portail de service en ligne : portail.bienetrealacarte.com

Le service en ligne vous permet de prendre connaissance de l’ensemble des disponibles.

Bien-être à la carte, c’est aussi ….

  • Un traitement confidentiel et personnalisé de vos demandes
  • Une sélection, un référencement et un suivi rigoureux de leurs partenaires
  • Une anticipation des nouveaux modes de vie avec la création de solutions toujours plus compétitives et innovantes.
Bon à savoir

Bon à savoir :

Vous avez dû recevoir dernièrement un mail de Bien-être à la carte vous invitant à vous connecter sur leur site Internet avec un identifiant (votre adresse mail) et un mot de passe provisoire.

Vous n’avez pas reçu ce mail ? Votre adresse est probablement inconnue de nos services. N’hésitez pas à la communiquer à Europ-Assistance via le numéro suivant : 01 41 85 87 18

COVID-19 : L’APPA a soutenu ses adhérents par des mesures exceptionnelles d’aides financières



Chers adhérents, chers confrères,

Face aux événements engendrés par la crise sanitaire du COVID-19, l’APPA a mis en place des mesures d’aides financières exceptionnelles. Son but était de soutenir ses adhérents.

Les personnels soignants ont été et sont encore en première ligne dans cette crise sanitaire sans précédent. Et parmi eux, bon nombre sont adhérents de l’APPA.

C’est pourquoi l’APPA a décidé, dès avril 2020, avec le soutien de son conseil en assurances Bessé, de créer un fonds d’intervention solidaire dédié au COVID-19. Son but : venir en aide à ceux d’entre vous qui se trouveraient en difficulté.

Ce fonds d’intervention a été sollicité par 28 d’entre vous.

Les dossiers ont été étudiés de manière individuelle et anonyme sur présentation d’une demande précise et d’éléments financiers. Cela a permis une prise de décision.

L’aide du Fonds d’Intervention solidaire dédiée au Covid-19 a été totalement indépendante des contrats prévoyance-santé et a pu s’y ajouter.

Ce Fonds d’intervention solidaire a fonctionné jusqu’en décembre 2020.

Bien confraternellement et très amicalement.

Le Président, Jean-Pierre PROVOOST et le Conseil d’Administration de l’APPA

Informations annexes : 

L’Etat et les régions ont annoncé la création d’un fonds de solidarité en faveur des TPE et des indépendants des secteurs de l’économie particulièrement touchés par la crise du COVID-19. Pour obtenir cette aide, vous pouvez faire votre demande auprès de la Direction générale des finances publiques (DGFiP), dès le 31 mars 2020. Retrouvez plus d’informations sur le site du gouvernement.

Fonds d’Intervention – « Histoire de solidarité »


Docteur K. Mougin et sa famille ont tout perdu suite à un incendie dans leur maison sur l’Ile de la Réunion. L’APPA s’est mobilisée à travers son Fonds d’Intervention pour lui apporter, à deux reprises, un soutien financier.


Pouvez-vous nous raconter, en quelques mots, votre itinéraire de PH et votre adhésion à l’APPA ?

Je suis praticien hospitalier, médecin urgentiste, installée à La Réunion depuis 24 ans ; j’exerce au Centre hospitalier de Saint-Paul. J’ai connu l’APPA par mes collègues et je suis adhérente à l’association depuis le début de ma carrière.

Pourquoi avez-vous sollicité le Fonds d’Intervention ?

Le 27 février 2019, à 1h30 du matin, nous avons été victimes d’un terrible incendie consécutif à un gros orage. La foudre s’est abattue sur la maison que nous avions fait construire et dans laquelle nous vivions, depuis vingt ans. Par chance, nous avons pu en sortir indemne. Mais en une demie heure à peine, tout a brûlé sous nos yeux ! Nous avons tout perdu : nos lunettes, nos vêtements, nos deux animaux, nos ordinateurs, etc… sans compter évidemment tous les objets personnels et vingt ans de souvenirs familiaux. Ce fut un choc immense, dont nous ne sommes pas sortis, qui a aussi suscité un formidable élan de solidarité de la part de notre entourage et même au-delà. C’est notamment une voisine et amie qui m’a conseillé de regarder auprès de la mutuelle s’il existait un fonds de garantie pour ce type de circonstances exceptionnelles.

Quelles démarches avez-vous effectué auprès de l’APPA  ?

Ce fut très simple et très rapide. J’ai adressé un e-mail à Catherine Pépratx de Bessé pour le compte de l’APPA expliquant notre situation. Elle m’a rapidement recontactée pour préparer le dossier en vue de la prochaine commission qui devait se tenir au début du printemps. En mai, nous avons obtenu une première aide de 5 000 euros. Un second versement de 10 000 euros a été réalisé en décembre dernier. Ce soutien financier a été une véritable bouffée d’oxygène car nous avons dû progressivement tout racheter en attendant les retours de nos démarches auprès des différentes assurances (habitation, auto, téléphones, etc.).

Dans certains cas, l’ampleur du sinistre fait que le dossier doit être traité par le siège, en métropole, ce qui rallonge les délais… Bref, les démarches sont très longues et complexes, contrairement au soutien de l’APPA qui, une fois validé, a été débloqué très vite. Il nous a permis de financer des achats essentiels pour pouvoir travailler et vivre à peu près normalement.

Où vivez-vous désormais ?

Des amis nous ont accueilli après l’incendie, puis nous avons été relogés par l’assurance pour une durée d’un an. Mais l’échéance approche alors que la procédure d’indemnisation n’est toujours pas débloquée. Concrètement, nous devons reconstruire la même maison au même endroit ; le permis est accordé mais il nous est impossible d’engager les travaux, qui prendront plusieurs mois, avant d’avoir les fonds. Nous étions propriétaires d’un logement totalement remboursé mais, en raison des délais de traitement des dossiers, nous allons être obligés de débourser à nouveau de l’argent pour une location temporaire. Sachant que les prix dans le secteur sont très élevés (environ 2 000 euros par mois de budget). C’est un peu la double peine. Mais nous allons continuer à nous battre en espérant de bonnes nouvelles dans les semaines à venir !

Plus largement, nous voulons simplement tourner la page afin de nous projeter dans autre chose que les démarches administratives et les mauvais souvenirs. Le soutien de nos proches et de l’APPA a été déterminant dans cette période de transition, du point de vue matériel mais aussi psychologique, en attendant notre reconstruction… à tous les niveaux.

Carrière professionnelle et vie personnelle… pensez à l’APPA


Les professionnels de santé sous-estiment souvent les risques pour leur santé. Ils ne se sentent pas forcément concernés par la prévoyance. Pourtant, la vie professionnelle n’est pas un long fleuve tranquille et la vie personnelle évolue au gré des années…


Alors, votre contrat APPA doit lui aussi évoluer pour pouvoir vous protéger au mieux, assurer votre avenir et celui de votre famille.

Voici quelques situations qui doivent vous inciter à mettre à jour ou à faire évoluer les garanties de votre contrat APPA :

  • Statut / Mutation: Vous avez changé de statut hospitalier, voire d’échelon ou vous êtes muté dans un nouvel établissement hospitalier.
  • Revenus annexes / Activité libérale: Vos gardes et astreintes ont évolué … vous percevez des primes statutaires … Vous allez exercer une activité d’intérêt général ou effectuer des expertises judiciaires non déclarées en libéral…  Vous avez une activité libérale autorisée à l’hôpital … Vous envisagez d’exercer en libéral … Vos revenus libéraux ont évolué.
  • Changement de situation personnelle: PACS /mariage/divorce, naissance d’un enfant…

Les équipes de Bessé sont là pour vous aider et faire le point ensemble de votre situation et de vos besoins actuels et futurs.

Alors n’hésitez pas à les contacter : 09 69 36 37 10 / gestion.appa@besse.fr

Attention :

Un contrat qui n’est pas adapté à votre situation et à vos revenus réels ne vous permettra pas d’être correctement indemnisé lors d’un arrêt de travail.


Parce que votre Association s’intéresse aussi aux jeunes, elle a créé pour les Internes des Hôpitaux un contrat Prévoyance & Santé spécifique.

Pensez à sensibiliser vos enfants dès le début de leur carrière et invitez-les à prendre contact avec les équipes Bessé pour souscrire auprès de l’APPA : 01 75 44 95 15

100% Santé : comment accéder aux nouvelles grilles santé


Le « 100% santé » est une réforme voulue par les pouvoirs publics pour permettre à tous d’accéder à des soins de qualité remboursés à 100 %.


Quels sont les soins concernés ?

Ce sont des prestations qui sont peu remboursées par la Sécurité sociale. Cependant, elles sont très différemment prises en charge par les complémentaires santés, en fonction du niveau de garanties retenu (faible ou élevé).

Cela concerne 3 catégories de soins : l’optique, le dentaire et l’audiologie.

Pour tout savoir sur le contenu de la réforme « 100% Santé », notre courtier-conseil Bessé met à votre disposition une plaquette explicative.

Nouvelles grilles santé : où les trouver ?

Vos nouveaux de tableaux de garanties conformes au 100% santé sont désormais disponibles dans votre espace adhérent, onglet « ma santé », rubrique « Mes garanties APPA » et également sur le site Internet de l’APPA !

Espace adhérent : comment y accéder ?

Pour créer votre espace adhérent, rien de plus simple. Connectez-vous sur le site APPA : www.appa-asso.org

1. Vous ne vous êtes jamais connecté

  • Munissez-vous du courrier qui vous a été adressé au moment de votre adhésion au contrat. Celui-ci comporte votre identifiant (numéro d’adhérent qui figure également dans votre carte de tiers-payant) ainsi qu’un mot de passe provisoire.
  • Munissez-vous du courrier qui vous a été adressé au moment de votre adhésion au contrat. Celui-ci comporte votre identifiant (numéro d’adhérent qui figure également dans votre carte de tiers-payant) ainsi qu’un mot de passe provisoire.
  • Si vous n’avez pas reçu ce courrier, vous pouvez vous rapprocher de l’équipe APPA par email à gestion.appa@besse.fr ou par téléphone au 09 69 36 37 10.

2. Vous vous êtes déjà inscrit mais vous avez égaré votre mot de passe

  • Cliquez sur « mot de passe oublié ».
  • Saisissez l’adresse email associée à votre compte (saisie lors de votre première connexion).
  • Consultez l’email qui vous a été adressé et renouvelez votre mot de passe.

Conflits à l’hôpital : les nouveaux médiateurs nationaux et régionaux au Journal-officiel


Un nouveau décret est paru le 30 août dernier au JO. Ainsi, la fonction de médiateur (national ET régional) a enfin pu se concrétiser.


Son objectif ?

Résoudre les conflits en cas de harcèlement à l’hôpital public et en EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes).

Ces derniers peuvent concerner un différend entre un ou plusieurs salariés de l’hôpital, opposés entre eux ou directement à leur hiérarchie, « dès lors que la situation porte une atteinte grave au fonctionnement normal du service ».

Les médiateurs régionaux (ou inter-régionaux)… 

  • Pourront le devenir à partir du moment où ils sont catégorisés en tant qu’agent hospitalier (aide-soignant, infirmière, médecin etc…),
  • Seront nommés pour une durée de 3 ans, renouvelable une fois,
  • Seront saisis par voie électronique,
  • Travailleront au sein d’une instance composée de dix membres proposés par leurs soins,
  • Traiteront chaque dossier en collaboration avec les membres de l’instance,
  • Disposeront de trois mois, après accusé de réception de la demande, pour trouver une solution avec deux membres de l’instance de leur choix,
  • Seront rémunérés -au même titre que les membres de l’instance régionale- à hauteur de 150 € par vacation de trois heures dans la limite d’un plafond de 1500 € par mois. Ils percevront également un salaire de 4 000 € par mois.

Ne peuvent devenir médiateurs régionaux…

  • Ceux ayant été impliqués dans un conflit dit « social » ou liés à des décisions médicales,
  • Ceux ayant été impliqués dans un différend relevant des instances représentatives du personnel,
  • Ceux faisant l’objet d’une saisine du Défenseur des droits ou d’une procédure disciplinaire.

Les parties concernées par le conflit auront la possibilité de récuser une seule et unique fois la décision prise par l’instance. Le médiateur devra alors désigner de nouvelles personnes pour instruire le dossier. Si le conflit ne trouve finalement aucune issue, il aura alors la possibilité de faire appel à son homologue national.

Les médiateurs nationaux…

  • Disposeront des mêmes outils que les médiateurs régionaux,
  • Reprendront la main sur les dossiers qui n’auront pas trouvé d’issue auprès des médiateurs régionaux (ou inter-régionaux) ou sur ceux saisis par le ministère de la Santé ou du Centre national de gestion (en charge de la gestion des carrières des médecins de l’hôpital).

À l’issue des médiations (régionale ou nationale), des préconisations seront émises et un contrat devra être rédigé, accepté et signé par toutes les parties appartenant au conflit.

À charge, ensuite, au médiateur de transmettre ce dossier à la direction hospitalière, au président de la commission médicale de l’établissement (CME) et au doyen (uniquement dans le cas où un praticien ou un PU-PH est impliqué dans le conflit).

Bon à savoir :

Avant la mise en place de ce décret, le rôle de médiateur national était tenu par Édouard Couty, ancien directeur des hôpitaux, nommé à ce poste en mars 2017. Il collaborait alors avec une commission dite de « médiation » regroupant médecins, psychologues et directeurs d’hôpital volontaires et bénévoles.

La majorité des dossiers impliquaient alors uniquement des médecins.

70 % des conflits traités s’étaient achevés sur un accord.

Il aura fallu pas moins de deux ans avant qu’un arrêt et un décret paraissent au JO.

Pour consulter ce décret, nous vous invitons à vous rendre sur ce lien.

Tension, désinsertion ou autres situations critiques au sein des personnels hospitaliers : comment les détecter et les prendre en charge ?


Suite à notre lettre de l’APPA n° 83, les administrateurs de votre association ont souhaité vous rappeler quelques notions et conseils sur deux syndromes qui pourraient survenir dans le cadre de votre exercice : le burnout et le bore-out.


Le « burnout », ou syndrome d’épuisement au travail, encore très controversé aujourd’hui, concerne largement les professionnels de santé et notamment les praticiens.

Ce dernier peut se sentir mésestimé, insatisfait professionnellement, dépressif, voir même suicidaire.

Parallèlement, le « bore-out », ou l’ennui au travail, demeure tabou.

Occuper un poste où il n’y a rien à faire peut devenir un supplice. Avec l’oisiveté au travail se cache un total manque de stimulation intellectuelle.

On peut définir le burn-out comme un état d’épuisement cognitif (perte de motivations, difficultés de concentration) et physique. La personne concernée peut présenter des symptômes de détresse et de stress en milieu professionnel.

Mais on relève également de fréquentes manifestations affectant le système cardiovasculaire (risque coronarien), la fonction sommeil, l’appareil musculo-squelettique (douleurs chroniques), la sphère affective (humeur dépressive, mauvaise estime de soi, anhédonie), les relations interpersonnelles (détachement, indifférence, irritabilité)…

Le burn-out peut être considéré comme une souffrance qui peut dépasser le cadre psychique.

Face à l’ennui, des comportements palliatifs peuvent apparaître : grignotage, pauses cigarettes plus fréquentes, recours à l’alcool. Mais ces addictions se retrouvent également dans le bore-out avec la consommation de drogues de plus en plus « dures ».

Ainsi, le burn-out a fait l’objet de nombreuses études (cf. article de la lettre 83 de l’APPA) contrairement au bore-out.

On retrouve parallèlement aux troubles physiologiques et psychiques de nombreux comportements à risque. Le sentiment d’épuisement professionnel altère la relation médecin/patient et la concentration au travail. Il peut donc être considéré comme facteur de risque d’erreurs professionnelles.

Actuellement, il n’y a aucune prévention spécifique du burn-out dans le milieu de la santé.

Les médecins ont du mal à consulter un confrère pour des raisons psychologiques ou psychiatriques. De plus, la médecine du travail n’existe peu ou pas pour les praticiens hospitaliers. Il y a une sorte d’ »omerta » sur le sujet, la peur d’être jugé incompétent, la culpabilité d’avoir failli à ses idéaux de service au public. Tout ceci aggravant la symptomatologie et retardant la prise en charge.

Le test de Maslach (Maslach Burnout Inventory ou MBI) permet d’évaluer le niveau d’épuisement émotionnel, de dépersonnalisation, et d’accomplissement personnel. Cependant, il n’est pas validé dans toutes les situations.


Des solutions existent mais il convient de définir au préalable la nature et les limites de la responsabilité médicale. Le lien entre les praticiens et la médecine du travail, avec un abord spécifique, peut alors être une aide et un support psychologique adaptés.

Plusieurs dimensions doivent être explorées :

1. Rechercher des solutions curatives et élaborer une prévention,

2. Considérer le « traitement » du burn-out, à la fois sous l’angle de l’individu et du groupe social (l’équipe soignante, le service, la structure hospitalière dans son ensemble),

3. Admettre que les réponses au burn-out rejoignent, recouvrent et dépassent la problématique de réponse au stress professionnel en général,

4. Voir que le burn-out des soignants comme unique conséquence d’un problème institutionnel et organisationnel est une analyse restrictive.

L’approche organisationnelle du burn-out passe par un certain nombre de remises en question du groupe professionnel. Il faut se questionner sur le manque de soutien, l’ambiguïté des rôles dans le travail, la charge de travail excessive et la désorganisation du travail.

L’approche individuelle est représentée par l’analyse de la relation d’aide, la notion de capacité de résistance au stress et l’analyse de la « bonne distance ».

Enfin une approche éthique est indispensable. La souffrance des soignants se situe à l’interface de nombreux champs de réflexion médicaux, psychologiques, éthiques, sociaux et ergonomiques. Des changements organisationnels mal pensés mettent en péril la qualité des soins et de vie au travail.

On doit donc instituer respectivement :

  • La reconnaissance et la valorisation du travail accompli par une sensibilisation et une action des coordonnateurs et des chefs de service vis-à-vis des internes,
  • La reconnaissance comme maladie professionnelle, même si les enjeux financiers sont importants,
  • L’octroi de temps de repos obligatoires,
  • La réduction de la charge de travail administrative (qui fait perdre souvent le sens de la pratique),
  • La diminution de la pression de la rentabilité et du pouvoir des directions.

La prévention est ainsi essentielle.

Il faut donc œuvrer en prévoyant des entretiens pour les internes avec les chefs de services ou les coordonnateurs qui, selon les enquêtes diverses, semblent bien souvent loin de ces problématiques (rapport IGAS sur l’HEGP, enquête SPS, enquête des internes).

Il faut également respecter les repos de sécurité après la garde (Arrêté du 14 septembre 2001 – JORF n°217 19/09/2001), revaloriser la responsabilité des praticiens ainsi que la reconnaissance de leur travail, par leurs collègues du corps médical mais aussi par l’administration, et réinstaurer des instants de communication.

Pour rappel, les actions sont limitées à certains groupes professionnels et institués par eux :

Vacances au ski : mieux vaut prévenir que guérir !


Les vacances d’hiver se rapprochent à grands pas, la question est de savoir si vous vous y êtes correctement préparé ?


On n’y pense pas forcément mais les activités hivernales peuvent s’avérer périlleuses. Notamment quand on décide de partir s’évader sur les pistes. Que vous soyez en France ou à l’étranger, vérifiez toujours jusqu’où votre carte bancaire vous couvre en cas d’accident.

Faites-le avant de souscrire à un contrat d’assurance ou d’assistance ponctuel, cela vous permettra de faire quelques économies au passage !

Le but du jeu consiste à vérifier tous les plafonds et exclusions de garanties incluses dans votre carte. Pour cela le plus simple est :

  • soit de faire appel à votre conseiller bancaire,
  • soit de vous rendre sur votre espace adhérent, dans la rubrique généralement nommée « assurance ». Une fois dessus, traquez les doublons ! Nul besoin de souscrire à une nouvelle garantie si votre banque vous couvre déjà.

Vous devez impérativement vérifier le plafond de remboursement des frais médicaux et de rapatriement. Il est généralement de 11 000 € sur une carte de base (bleue, Visa ou Mastercard). Ce qui peut s’avérer insuffisant lors d’un voyage à l’étranger (USA, Canada, Japon notamment).

Bon à savoir :

  • Une carte de base ne vous donne droit ni à l’assistance ni à l’assurance. Il est alors conseillé de prendre une assurance en même temps que son forfait.
  • Les cartes haut de gamme (Gold Mastercard Gold ou Visa Premier…) ont, elles, des plafonds dix fois plus élevés (cf. « garantie neige et montagne ») et donc généralement suffisants, peu importe votre destination.
  • Le ski hors-piste représente une condition suspensive aux assurances.

Attention: pour fonctionner, ces assurances bancaires requièrent, en fonction des contrats, que la carte bancaire en question ait été utilisée lors de l’achat du forfait ou de la location des skis mais également du voyage dans son intégralité (achat des billets etc…).

On n’y pense pas assez, mais régler avec sa carte permet donc de mieux se couvrir.

Vous l’aurez donc compris, dans le cas où vous partez avec votre conjoint(e), pensez à régler séparément les frais de réservation de votre voyage !

En conclusion, les cartes bleues possèdent de bonnes garanties, il faut néanmoins s’informer sous quelle(s) condition(s) elles s’appliquent. Il faut également se rappeler que seul le détenteur de la carte peut en bénéficier. Bien qu’utile, il s’agit donc d’une assurance limitée.

Quelles sont les prestations dont vous bénéficiez avec votre contrat d’assistance APPA ?

Grâce à votre contrat APPA et son partenaire Europ-Assistance, vous bénéficiez de prestations d’assistance pour vos déplacements privés en France et à l’étranger (d’une durée n’excédant pas 90 jours consécutifs). Et ce, pour vous et vos proches assurés sur votre contrat !

Dans le cas d’une blessure ou de maladie à l’étranger, vous bénéficierez ainsi d’un rapatriement à votre domicile. Ce rapatriement peut également s’appliquer dans le cas d’un retour anticipé à votre domicile à la suite du décès d’un membre de votre famille ou de la personne en charge de la garde de vos enfants.

Une avance sur vos frais d’hospitalisation (à l’étranger uniquement) dans la limite de 15 245 € par bénéficiaire et par an, ainsi qu’un remboursement complémentaire de vos frais médicaux sera également mis à votre disposition.

Les bénéficiaires avec lesquels vous voyagez ne seront pas non plus laissés pour compte puisqu’eux aussi disposeront des garanties de votre contrat d’assistance !

Pour accéder aux services d’assistance, composez le 01 41 85 87 18

Vous pouvez également retrouver le détail de vos prestations en consultant la notice d’assistance disponible sur votre espace Adhérent du site Internet APPA, rubrique « mes services » puis « l’assistance APPA ».

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