Statut détaillé

Information : Le Centre National de Gestion (CNG) a publié un guide de gestion statutaire des praticiens hospitaliers (concours, recrutement, période probatoire), que vous pouvez consulter en cliquant sur ce lien.

Statut des praticiens hospitaliers (Articles R6152-1 à R6152-333)

Mis à jour : 1er avril 2023

Dispositions générales.

Sous-section 1 : Dispositions générales. (Articles R6152-1 à R6152-4-1)

Article R6152-1

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 2

Les praticiens hospitaliers exercent les fonctions définies par le présent statut dans les établissements publics de santé mentionnés aux articles L. 6141-1 et L. 6141-2 ainsi que dans les établissements publics mentionnés au I de l’article L. 313-12 du code de l’action sociale et des familles. Dans les centres hospitaliers universitaires, ils exercent leur activité sur des emplois placés hors du champ d’application des dispositions du chapitre II du titre IV du livre Ier de la présente partie.

Les dispositions de la présente section qui prescrivent la consultation de la commission médicale d’établissement ou de son président ne sont pas applicables aux praticiens hospitaliers qui exercent leurs fonctions dans des établissements mentionnés au I de l’article L. 313-12 du code de l’action sociale et des familles.

Les dispositions de la présente section qui prescrivent l’avis ou la proposition du chef de pôle, du chef de service, ou, à défaut, du responsable de l’unité fonctionnelle ou d’une autre structure interne ne sont pas applicables aux praticiens exerçant leurs fonctions dans les établissements mentionnés au I de l’article L. 313-12 du code de l’action sociale et des familles, pour lesquels seuls la proposition ou l’avis du directeur sont requis.

Lorsque la structure de l’établissement ne permet pas de requérir l’avis ou la proposition du chef de pôle, l’avis ou la proposition du chef de service ou du responsable de la structure interne s’y substitue.

Article R6152-2

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 2

Les praticiens hospitaliers assurent les actes médicaux de diagnostic, de traitement, de soins d’urgence dispensés par les établissements publics de santé et participent aux missions définies aux articles L. 6111-1 et L. 6112-1.

Ils participent aux tâches de gestion qu’impliquent leurs fonctions.

Les pharmaciens régis par le présent statut exercent soit les fonctions définies par l’article L. 5126-5, soit des fonctions liées à la spécialité dans laquelle ils ont été inscrits sur la liste d’aptitude nationale mentionnée à l’article R. 6152-301.

Les praticiens hospitaliers peuvent également exercer des activités non cliniques dans les conditions fixées à l’article R. 6152-826.

Article R6152-3

Modifié par Décret n°2006-717 du 19 juin 2006 – art. 1 () JORF 21 juin 2006

Les médecins, odontologistes et pharmaciens des hôpitaux nommés à titre permanent constituent le corps unique des praticiens hospitaliers dans toutes les disciplines médicales, biologiques, pharmaceutiques, odontologiques et leurs spécialités.

Ils portent le titre de médecin, chirurgien, psychiatre, spécialiste, biologiste, pharmacien ou odontologiste des hôpitaux.

Les dispositions de la présente section sont applicables aux pharmaciens des hôpitaux à l’exception des articles R. 6152-60 et R. 6152-61.

Article R6152-4

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 2

Le profil de poste établi en application du premier alinéa de l’article R. 6152-6 peut prévoir que les praticiens hospitaliers, nommés dans un établissement, exercent leurs fonctions dans plusieurs établissements mentionnés à l’article R. 6152-1. Leur activité peut également être répartie entre un établissement public de santé et un établissement de santé privé habilité à assurer le service public hospitalier.

Les praticiens hospitaliers peuvent également exercer leur activité dans plusieurs établissements au sein des groupements hospitaliers de territoire mentionnés à l’article L. 6132-1 ou pour favoriser le développement de la mise en réseau d’établissements de santé mentionnés à l’article 2 du titre IV du statut général des fonctionnaires et les actions de coopération mentionnées à l’article L. 6134-1.

Avec l’accord du praticien concerné, après avis motivé du président de la commission médicale d’établissement et du chef de pôle, sur proposition du chef de service ou, à défaut, du responsable de l’unité fonctionnelle ou d’une autre structure interne, une convention est passée à cet effet entre les établissements. Elle détermine les modalités de répartition de l’activité des praticiens entre ces établissements ainsi que la fraction des émoluments, indemnités et allocations prévus à l’article R. 6152-23 et des charges annexes qui est supportée par chacun d’entre eux.

Conformément à l’article L. 1435-5-1 et dans le cadre de leurs obligations de service, les praticiens hospitaliers exerçant à temps plein peuvent pratiquer une activité ambulatoire en dehors de leur établissement d’affectation dans une zone mentionnée au 1° de l’article L. 1434-4, caractérisée par une offre de soins insuffisante ou des difficultés dans l’accès aux soins.

Un praticien hospitalier ne peut exercer dans un autre établissement public de santé que sous le statut défini par la présente section.

Les conditions d’application du présent article sont précisées par arrêté du ministre chargé de la santé.

Se reporter aux conditions d’application prévues à l’article 13 du décret n° 2022-134 du 5 février 2022.

Article R6152-4-1

Créé par Décret n°2021-1654 du 15 décembre 2021 – art. 1

La convention mentionnée au troisième alinéa de l’article R. 6152-4 peut être conclue pour la mise en œuvre d’un dispositif de solidarité territoriale comportant l’attribution d’une compensation aux praticiens hospitaliers exerçant à temps plein qui réalisent une activité partagée au-delà de leurs obligations de service dans plusieurs établissements publics de santé. La convention est signée par les établissements partenaires après approbation par le directeur général de l’agence régionale de santé.

Les praticiens n’exerçant pas à temps plein peuvent, sur décision du directeur général de l’agence régionale de santé prise sur proposition du directeur de l’établissement, bénéficier du dispositif mentionné au premier alinéa.

Le directeur général de l’agence régionale de santé peut, après avis de la commission régionale paritaire, fixer, par établissement et par spécialité, une majoration ou une minoration du montant de la prime de solidarité territoriale mise en place dans le cadre du dispositif mentionné au premier alinéa, dans des conditions fixées par arrêté des ministres chargés du budget et de la santé.

L’activité réalisée au titre du dispositif de solidarité territoriale est organisée dans les conditions définies par l’article R. 6152-27.

Recrutement, nomination.

Sous-section 2 : Recrutement, nomination et affectation (Articles R6152-5-1 à R6152-17)

Paragraphe 1 : Recrutement. (Articles R6152-5-1 à R6152-7-2)

Article R6152-5 (abrogé)

Modifié par Décret n°2018-811 du 25 septembre 2018 – art. 21

Sur proposition des directeurs généraux d’agence régionale de santé, le directeur général du Centre national de gestion établit une liste de postes à recrutement prioritaire qui, d’une part, sont conformes aux objectifs définis par les schémas régionaux ou interrégionaux de santé, d’autre part, présentent des difficultés particulières de recrutement et d’exercice.

Le praticien hospitalier, nommé ou en fonction sur l’un des postes mentionnés à l’alinéa précédent, s’engage par convention conclue avec le directeur de l’établissement de santé à exercer ses fonctions pendant cinq ans. Un praticien ne peut pas signer plus d’un engagement de servir dans le même établissement au cours de sa carrière.

Un arrêté des ministres chargés du budget et de la santé précise les modalités d’application de ces dispositions.

Article R6152-5-1

Créé par Décret n°2017-326 du 14 mars 2017 – art. 2

Les praticiens hospitaliers ayant conclu, en qualité de praticien contractuel ou d’assistant des hôpitaux, une convention d’engagement de carrière hospitalière en application des dispositions respectivement de l’article R. 6152-404-1 ou de l’article R. 6152-508-1, recrutés sur un poste dans une spécialité, d’une part, pour laquelle l’offre de soins est ou risque d’être insuffisante dans l’établissement public de santé dans lequel ils exercent et, d’autre part, correspondant à un diplôme d’études spécialisées présentant des difficultés importantes de recrutement dans les établissements publics de santé, peuvent s’engager par avenant à cette convention à accomplir trois années supplémentaires de services effectifs sur leur poste.

Ce nouvel engagement, qui ne peut être conclu qu’une fois, prend effet cinq ans après la date d’effet de la convention.

Article R6152-6

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 3

La procédure de recrutement en qualité de praticien hospitalier a pour but de pourvoir à la vacance de postes dans un pôle d’activité d’un établissement public de santé, déclarée par le directeur général du Centre national de gestion sur proposition du directeur général de l’agence régionale de santé. La vacance d’un poste de praticien hospitalier dans un pôle d’activité d’un établissement public de santé, déclarée conformément aux dispositions de l’article L. 6152-5-3, donne lieu à établissement d’un profil de poste, dont les caractéristiques relatives notamment à la spécialité, à la position du praticien dans le pôle ou le service d’affectation et à la quotité de temps de travail sont fixées par arrêté du ministre chargé de la santé.

La liste de ces postes est publiée par voie électronique sur le site internet du Centre national de gestion.

Les candidatures à un poste doivent être déposées dans le délai de quinze jours à compter de la publication de la vacance du poste. La recevabilité des candidatures est appréciée à la date de clôture du dépôt des candidatures.

Les postes restés vacants à l’issue du tour de recrutement peuvent être proposés, au-delà du délai réglementaire de quinze jours mentionné à l’article précédent, par le directeur général du Centre national de gestion aux praticiens mentionnés à l’article R. 6152-7.

Le directeur de l’établissement de santé peut, avant de communiquer au directeur général de l’agence régionale de santé pour proposition au directeur général du Centre national de gestion la vacance d’un ou plusieurs postes, en organiser la publicité en vue de pourvoir ces postes par mutation interne, dans les conditions fixées à l’article R. 6152-11.

Conformément aux dispositions du II de l’article 15 du décret n° 2017-326 du 14 mars 2017, les dispositions abrogées de l’article R. 6152-6 conformément aux dispositions du même II restent applicables aux praticiens hospitaliers à temps plein et aux praticiens des hôpitaux à temps partiel recrutés sur un poste à recrutement prioritaire avant le 1er janvier 2019 au titre des articles R. 6152-5 ou R. 6152-204.

Article R6152-7

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 3

Peuvent faire acte de candidature aux postes vacants de praticien hospitalier :

1° Les praticiens hospitaliers candidats à la mutation, comptant au moins trois années de fonctions effectives dans un même établissement à compter de leur date d’installation, sauf dérogation accordée par le directeur général du Centre national de gestion ;

2° (Abrogé) ;

3° Les praticiens hospitaliers qui, à l’issue d’un détachement ou d’une disponibilité, à l’expiration d’un des congés accordés au titre des articles R. 6152-38 à R. 6152-41 dans le cas où ils ne bénéficient pas des dispositions du deuxième alinéa de l’article R. 6152-42, ou pendant la période de recherche d’affectation, sollicitent leur réintégration ;

4° Les membres du personnel enseignant et hospitalier titulaires qui sollicitent une intégration dans le corps des praticiens hospitaliers ;

5° Les candidats inscrits sur une liste d’aptitude en cours de validité, après réussite au concours national de praticien hospitalier des établissements publics de santé prévu par l’article R. 6152-301. Les intéressés ne peuvent faire acte de candidature que sur les postes publiés dans la spécialité correspondant à leur inscription sur une liste d’aptitude. Les candidats doivent justifier qu’ils remplissent les conditions fixées par l’article R. 6152-7-1. La nature des pièces justificatives à produire est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé.

Dans le cas mentionné au 1° la condition de durée de fonctions n’est pas exigée pour les praticiens, nommés à titre permanent, en fonctions dans l’établissement où survient la vacance, ni pour les praticiens dont l’emploi est supprimé en application des dispositions de l’article L. 6131-5.

Conformément à l’article 4 du décret n° 2021-1230 du 25 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021.

Article R6152-7-1

Modifié par Décret n°2021-1230 du 25 septembre 2021 – art. 1

Nul ne peut être nommé praticien hospitalier :

1° S’il ne jouit de ses droits civiques dans l’Etat dont il est ressortissant ;

2° S’il a subi une condamnation incompatible avec l’exercice des fonctions ;

L’absence de condamnation est attestée par :

  1. a) Pour les ressortissants français, un extrait du bulletin n° 2 du casier judiciaire datant de moins de trois mois ;
  2. b) Pour les ressortissants d’un Etat étranger, un extrait de casier judiciaire ou un document équivalent datant de moins de trois mois, délivré par une autorité compétente de l’Etat d’origine ou de provenance ; cette pièce peut être remplacée, pour les ressortissants des Etats membres de l’Union européenne ou parties à l’accord sur l’Espace économique européen qui exigent une preuve de moralité ou d’honorabilité pour l’accès à l’activité de médecin, chirurgien-dentiste ou pharmacien, par une attestation datant de moins de trois mois de l’autorité compétente de l’Etat d’origine ou de provenance certifiant que ces conditions de moralité ou d’honorabilité sont remplies ;

3° S’il ne se trouve en position régulière au regard des obligations de service national de l’Etat dont il est ressortissant ;

4° S’il ne remplit, compte tenu des possibilités de compensation du handicap, les conditions de santé particulières exigées pour l’exercice de certaines fonctions de praticien hospitalier, en raison des risques particuliers que ces fonctions comportent pour les agents ou pour les tiers et des sujétions que celles-ci impliquent.

Conformément à l’article 4 du décret n° 2021-1230 du 25 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021.

Article R6152-7-2

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 3

  1. – Lorsque, par suite de la nouvelle répartition des emplois mentionnée au 4° du II de l’article L. 6132-2 résultant du projet médical partagé initial ou de son actualisation, un ou plusieurs postes de praticiens hospitaliers sont à pourvoir, le directeur de chaque établissement partie au groupement hospitalier de territoire, par dérogation aux dispositions des articles R. 6152-6 et R. 6152-7, organise la publicité de ces postes, et des profils correspondants, au sein des établissements parties au groupement. Il en informe le président du comité stratégique et le président de la commission médicale de groupement prévus à l’article R. 6132-9.

Peuvent faire acte de candidature les praticiens hospitaliers nommés dans un établissement partie au groupement.

Après avis du président de la commission médicale d’établissement et du chef de pôle sur proposition du chef de service ou à défaut, du responsable de la structure interne, le directeur de l’établissement transmet au directeur général du Centre national de gestion les propositions de nomination dans l’établissement partie au groupement concerné. Il informe le président du comité stratégique du groupement, le président de la commission médicale de groupement et le directeur général de l’agence régionale de santé de ces propositions.

Les candidats sont informés par courrier du directeur de l’établissement partie. La commission statutaire nationale peut alors être saisie par un praticien non retenu.

  1. – Dans le cas où un ou plusieurs postes restent à pourvoir, le directeur de l’établissement partie transmet au directeur général de l’agence régionale de santé pour proposition au directeur général du centre national de gestion les demandes de publication de postes à intervenir au prochain tour de recrutement.

III. – La nomination et l’affectation des praticiens sont prononcées selon les modalités fixées aux articles R. 6152-8 et R. 6152-11.

Conformément à l’article 7 du décret n° 2021-675 du 27 mai 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2022.

Paragraphe 2 : Nomination. (Article R6152-8)

Article R6152-8

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 3

En vue de la nomination d’un praticien hospitalier, le chef de pôle, sur proposition du chef de service, ou, à défaut, du responsable de l’unité fonctionnelle ou d’une autre structure interne, peut proposer plusieurs candidatures au directeur de l’établissement.

La nomination dans l’établissement public de santé est prononcée par arrêté du directeur général du Centre national de gestion.

La nomination est notifiée par tout moyen permettant de conférer date certaine aux praticiens ainsi qu’aux directeurs d’établissement intéressés. Elle fait l’objet d’une publication par voie électronique sur le site internet du Centre national de gestion, selon les modalités prévues par son règlement intérieur.

Article R6152-9 (abrogé)

Abrogé par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 3
Modifié par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 2

Par dérogation aux dispositions de l’article R. 6152-6, les praticiens des hôpitaux à temps partiel nommés dans un emploi de praticien à titre permanent, dont le poste a été transformé à temps plein, peuvent demander à exercer leurs fonctions à temps plein et à être nommés sur le poste sur lequel ils sont affectés. Leur candidature est adressée par le directeur de l’établissement de santé au directeur général du Centre national de gestion, accompagnée des avis motivés du chef de pôle ou, à défaut, du responsable du service, de l’unité fonctionnelle ou d’une autre structure interne, et du président de la commission médicale d’établissement. Leur nomination est prononcée selon les modalités fixées par l’article R. 6152-8.

Article R6152-10 (abrogé)

Abrogé par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 2
Modifié par Décret n°2007-704 du 4 mai 2007 – art. 22 () JORF 5 mai 2007

Par dérogation aux dispositions de l’article R. 6152-7, peuvent poser leur candidature à la fonction de praticien hospitalier associé les médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, qui, n’étant pas de nationalité française, sous réserve des engagements internationaux souscrits par la France, ni ressortissants d’un Etat membre de la Communauté européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen ou d’Andorre, remplissent les autres conditions requises pour l’exercice de la profession de médecin, de pharmacien, ou de chirurgien-dentiste, prévues par le présent code et qui sont inscrits sur une liste d’aptitude en cours de validité après réussite au concours national de praticien des établissements publics de santé.

La nomination dans un établissement public de santé en qualité de praticien hospitalier associé est prononcée par arrêté du directeur général du Centre national de gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière selon les modalités prévues à l’article R. 6152-8.

Dès lors qu’il remplit les conditions de nationalité prévues au premier alinéa du présent article et sous réserve qu’il ait effectué une période d’une année de service effectif validée dans les conditions prévues à l’article R. 6152-13, le praticien est nommé à titre permanent.

Paragraphe 3 : Affectation. (Article R6152-11)

Article R6152-11

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 3

Lorsqu’il est pourvu à une vacance par candidature externe, dès réception de l’arrêté de nomination mentionné à l’article R. 6152-8, le directeur d’établissement prononce l’affectation sur le poste dans le pôle d’activité ou, à défaut, dans le service, l’unité fonctionnelle ou une autre structure interne.

En cas de mutation interne, le directeur affecte le praticien, déjà nommé dans l’établissement, dans un pôle d’activité, après avis du président de la commission médicale d’établissement et du chef de pôle, sur proposition du chef de service ou à défaut, du responsable de structure interne.

En cas de transfert de poste d’un pôle d’activité à un autre pôle du même établissement public de santé intervenant dans le cadre d’une réorganisation interne, le praticien affecté sur ce poste fait l’objet d’une nouvelle affectation par le directeur dans le pôle d’accueil, après avis du président de la commission médicale d’établissement et du chef de pôle, sur proposition du chef de service ou à défaut, du responsable de structure interne, dès lors que le profil du poste est compatible avec la spécialité d’exercice du praticien.

En cas de fusion de deux ou plusieurs établissements publics de santé, les praticiens hospitaliers des établissements concernés sont affectés sur un poste dans un pôle du nouvel établissement, après avis du président de la commission médicale d’établissement et du chef de pôle, sur proposition du chef de service ou à défaut, du responsable de structure interne.

En cas de transfert de l’activité à un groupement de coopération sanitaire érigé en établissement public de santé, les praticiens hospitaliers des établissements concernés sont nommés dans le nouvel établissement par le directeur général du Centre national de gestion et affectés dans un pôle par le directeur du nouvel établissement, après avis du président de la commission médicale d’établissement et du chef de pôle, sur proposition du chef de service ou, à défaut, du responsable de structure interne.

Paragraphe 4 : Prise de fonctions. (Articles R6152-12 à R6152-17)

Article R6152-12

Modifié par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 2

Le praticien doit rejoindre son poste dans le délai de deux mois à compter de la réception de la notification prévue au dernier alinéa de l’article R. 6152-8, sauf dérogation accordée par le directeur général du Centre national de gestion sur proposition du directeur de l’établissement dans lequel il est nommé après avis du chef du pôle d’affectation.

Si l’intéressé ne rejoint pas son poste, sa nomination est rapportée après mise en demeure. Dans le cas d’une première nomination, il perd le bénéfice de son inscription sur la liste d’aptitude. Dans le cas d’une nomination consécutive à une demande de mutation, l’intéressé est réputé avoir obtenu sa mutation.

Le praticien doit établir sa résidence effective à proximité du lieu d’exercice de ses fonctions dans des conditions compatibles avec les responsabilités qu’il exerce dans le service public hospitalier, après validation, le cas échéant, du directeur général de l’agence régionale de santé.

Article R6152-13

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 3

Les candidats issus du concours national de praticien des établissements publics de santé, à l’exception des praticiens mentionnés à l’article R. 6152-60, sont nommés pour une période probatoire d’un an d’exercice effectif des fonctions, quelle que soit leur quotité de temps de travail. A l’issue de cette période, ils sont, après avis motivé du chef de pôle, du chef du service, du président de la commission médicale d’établissement et du directeur de l’établissement ainsi que, le cas échéant, de la commission statutaire nationale, soit nommés dans un emploi de praticien à titre permanent, soit admis à prolonger leur période probatoire pour une nouvelle durée d’un an, soit licenciés pour inaptitude à l’exercice des fonctions en cause, par arrêté du directeur général du Centre national de gestion.

Les praticiens en période probatoire bénéficient d’un entretien au terme de six mois et au terme de douze mois d’exercice effectif des fonctions. Ces entretiens sont réalisés dans les conditions définies par arrêté du ministre chargé de la santé. Le compte-rendu de ces entretiens, accompagné des avis mentionnés à l’alinéa précédent, est adressé au directeur du Centre national de gestion dans un délai maximum d’un mois après la fin de la période probatoire.

La commission statutaire nationale est saisie lorsque l’un des avis du chef de pôle, du chef de service, du président de la commission médicale d’établissement ou du directeur de l’établissement est défavorable à la titularisation ou diverge des autres.

En cas de prolongation de l’année probatoire, celle-ci peut être réalisée, pour tout ou partie, dans un autre établissement public de santé. L’évaluation de cette période est transmise, le cas échéant, à la commission statutaire nationale.

Article R6152-14

Modifié par Décret n°2017-161 du 9 février 2017 – art. 3

Modifié par Décret n°2023-242 du 31 mars 2023 – art. 3

Les dispositions des articles R. 6152-3 et R. 6152-24 ne sont pas applicables aux praticiens hospitaliers nommés pour une période probatoire.

Les praticiens hospitaliers nommés pour une période probatoire peuvent être placés en disponibilité d’office dans les cas prévus aux articles R. 6152-37, R. 6152-38, R. 6152-39 et R. 6152-42.

Les praticiens hospitaliers nommés pour une période probatoire peuvent ouvrir un compte épargne-temps. Toutefois, ils ne peuvent utiliser, au cours de la période probatoire, ni des droits épargnés antérieurement à leur nomination, ni des droits acquis depuis celle-ci.

Article R6152-15

Modifié par Décret n°2020-1743 du 28 décembre 2020 – art. 1

Les praticiens nommés au titre des 4° ou 5° de l’article R. 6152-7 sont classés dans l’emploi de praticien hospitalier, compte tenu :

1° De la durée légale du service national et des services militaires obligatoires, selon les règles applicables aux fonctionnaires de l’Etat ;

2° Des services hospitaliers accomplis à l’étranger en application d’un contrat de coopération ;

3° De la durée des fonctions de même nature effectuées antérieurement à leur nomination et présentant un intérêt pour le service public hospitalier, en France ou dans un Etat membre de l’Union européenne ou d’un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen, sous réserve de justifier avoir accompli celles-ci en détenant les titres, diplômes ou autorisations exigés en France pour l’exercice de leur profession ;

4° De la durée des services accomplis par les praticiens mentionnés au 4° de l’article L. 6152-1.

Pour l’application de ces dispositions, la durée de la formation requise pour l’obtention du diplôme de médecin, pharmacien ou odontologiste, ou du diplôme de spécialité, quels que soient le statut du praticien durant la formation et la durée de cette dernière dans le pays d’obtention du diplôme de spécialité, n’est pas prise en compte.

Les praticiens nommés au titre du 5° de l’article R. 6152-7 qui, avant l’entrée en vigueur du décret n° 2020-1182 du 28 septembre 2020 relatif à la modification de la grille des émoluments des praticiens hospitaliers à temps plein et des praticiens des hôpitaux à temps partiel, avaient la qualité de praticien hospitalier ou de praticien des hôpitaux à temps partiel et qui ont démissionné en application des dispositions des articles R. 6152-97 ou R. 6152-270 sont classés dans l’emploi de praticien hospitalier conformément au tableau suivant :

DURÉE DES SERVICES ACCOMPLIS SITUATION DANS LE CORPS DES PRATICIENS HOSPITALIERS
Au-delà de 36 ans 13e échelon
Entre 32 et 36 ans 12e échelon
Entre 28 et 32 ans 11e échelon
Entre 24 et 28 ans 10e échelon
Entre 20 et 24 ans 9e échelon
Entre 18 et 20 ans 8e échelon
Entre 16 et 18 ans 7e échelon
Entre 14 et 16 ans 6e échelon
Entre 12 et 14 ans 5e échelon
Entre 10 et 12 ans 4e échelon
Entre 8 et 10 ans 3e échelon
Entre 6 et 8 ans 2e échelon
Avant 6 ans 1er échelon

Conformément à l’article 6 du décret n° 2020-1743 du 28 décembre 2020, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2021.

Article R6152-16

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 3

Les praticiens recrutés au titre des dispositions des 1° ou 3° de l’article R. 6152-7 et de l’article R. 6152-9 sont reclassés à l’échelon qu’ils détenaient dans leur ancienne situation, avec conservation de leur ancienneté d’échelon.

Les fonctions accomplies dans un établissement mentionné au 1° de l’article R. 6152-1 en qualité de praticien non titulaire par un praticien hospitalier titulaire en attente d’une réintégration sont également prises en compte, dès lors que le recrutement intervient sur un poste dont la vacance a été publiée et sur lequel le praticien a fait acte de candidature, et pour une durée comprise entre la date de publication de la vacance du poste et la date d’installation du praticien sur ce poste.

Article R6152-17

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 3

Pour l’application des articles R. 6152-15 et R. 6152-16, les services accomplis à temps plein sont comptés pour la totalité de leur durée. Les services accomplis à temps partiel sont comptés au prorata de leur durée. Toutefois, ceux accomplis dans les conditions fixées par la section 2 du présent chapitre avant son abrogation par le décret n° 2022-134 du 5 février 2022 relatif au statut de praticien hospitalier ainsi que ceux accomplis par les personnels enseignants et hospitaliers à temps plein sont comptés comme des services à temps plein.

Les fonctions accomplies par les médecins et les chirurgiens-dentistes en cabinet libéral ou en laboratoire d’analyses médicales sont prises en compte à compter de la date d’installation, dans la limite de vingt années, aux 2/3 pour les douze premières années et pour 1/3 pour les huit années suivantes. Pour les pharmaciens, les fonctions accomplies en officine ou en laboratoire d’analyses médicales sont prises en compte à compter de la date de leur inscription à l’ordre des pharmaciens, dans les conditions prévues ci-dessus.

Les fonctions cumulées accomplies à un ou plusieurs titres sur une même période sont prises en compte au maximum pour un temps plein.

Les décisions de classement prévues au présent article sont prononcées par arrêté du directeur général du Centre national de gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière.

Avancement

Sous-section 4 : Avancement. (Articles R6152-20 à R6152-22)

Article R6152-20

Modifié par Décret n°2020-1743 du 28 décembre 2020 – art. 2

La carrière des praticiens hospitaliers comprend treize échelons.

Conformément à l’article 6 du décret n° 2020-1743 du 28 décembre 2020, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2021.

Article R6152-21

Modifié par Décret n°2020-1743 du 28 décembre 2020 – art. 3

L’avancement d’échelon s’effectue selon les durées suivantes :

1er échelon : deux ans ;

2e échelon : deux ans ;

3e échelon : deux ans ;

4e échelon : deux ans ;

5e échelon : deux ans ;

6e échelon : deux ans ;

7e échelon : deux ans ;

8e échelon : deux ans ;

9e échelon : quatre ans ;

10e échelon : quatre ans ;

11e échelon : quatre ans ;

12e échelon : quatre ans.

L’avancement d’échelon est prononcé par le directeur général du Centre national de gestion.

Conformément à l’article 6 du décret n° 2020-1743 du 28 décembre 2020, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2021.

Article R6152-22

Modifié par Décret n°2017-326 du 14 mars 2017 – art. 15 (V)

Les praticiens bénéficient, à l’issue des trois ans de services accomplis en application de l’avenant mentionné à l’article R. 6152-5-1, d’un gain d’ancienneté de deux ans prononcé par le directeur général du Centre national de gestion.

Conformément aux dispositions du II de l’article 15 du décret n° 2017-326 du 14 mars 2017, les dispositions abrogées de l’article R. 6152-22 conformément aux dispositions du même II restent applicables aux praticiens hospitaliers à temps plein et aux praticiens des hôpitaux à temps partiel recrutés sur un poste à recrutement prioritaire avant le 1er janvier 2019 au titre des articles R. 6152-5 ou R. 6152-204.

Rémunération.

Sous-section 5 : Rémunération. (Articles R6152-23 à R6152-25)

Article R6152-23

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 4

Les praticiens perçoivent, après service fait, attesté par le tableau mensuel de service réalisé, validé par le chef de service, ou, à défaut, par le responsable d’une autre structure interne :

1° Des émoluments mensuels variant selon l’échelon des intéressés, au prorata des obligations de service hebdomadaires. Ces émoluments sont fixés par arrêté des ministres chargés du budget, de la santé et de la sécurité sociale. Ils suivent l’évolution des traitements de la fonction publique, constatée par le ministre chargé de la santé ;

2° Des indemnités et allocations dont la liste est fixée par décret.

Article D6152-23-1

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 4

Les indemnités et allocations mentionnées au 2° de l’article R. 6152-23 sont :

1° Des indemnités de participation à la permanence des soins ou de réalisation de périodes de travail au-delà des obligations de service hebdomadaires :

  1. a) Des indemnités de sujétion correspondant au temps de travail effectué, dans le cadre des obligations de service hebdomadaires, la nuit, le samedi après-midi, le dimanche et les jours fériés ;
  2. b) Des indemnités forfaitaires pour tout temps de travail additionnel accompli, sur la base du volontariat, au-delà des obligations de service hebdomadaires ;
  3. c) Des indemnités correspondant aux astreintes et aux déplacements auxquels elles peuvent donner lieu.

Les indemnités mentionnées aux deux alinéas précédents sont versées lorsque, selon le choix du praticien, le temps de travail additionnel, les astreintes et les déplacements ne font pas l’objet d’une récupération.

2° Des indemnités pour participation aux jurys de concours, à l’enseignement et à la formation des personnels des établissements publics de santé.

3° (Abrogé)

4° Des primes et indemnités visant à développer le travail en réseau :

  1. a) (Abrogé)
  2. b) Une prime d’exercice territorial pour activité dans plusieurs établissements ou dans plusieurs sites d’un même établissement, dans le cadre des groupements hospitaliers de territoires mentionnés à l’article L. 6132-1, lorsque le projet médical partagé mentionné au I de l’article R. 6132-3 est adopté ;

La prime d’exercice territorial est versée pour activité dans plusieurs établissements ou dans plusieurs sites d’un même établissement, pour favoriser le développement de la mise en réseau des établissements mentionnés à l’article 2 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière et les actions de coopération mentionnées à l’article L. 6134-1 ;

Elle est également versée aux praticiens exerçant leur activité à temps plein en cas d’exercice ambulatoire en dehors de l’établissement d’affectation dans les conditions prévues au quatrième alinéa de l’article R. 6152-4.

  1. c) Une indemnité d’activité sectorielle et de liaison versée aux praticiens hospitaliers et praticiens des hôpitaux à temps partiel nommés pour une période probatoire ou à titre permanent dans la spécialité psychiatrie exclusive de l’indemnité prévue au 5° du présent article.

Une même activité ne peut donner lieu au versement de la prime d’exercice territorial mentionnée au b et au versement de l’indemnité d’activité sectorielle et de liaison mentionnée au c. De même, ne sont prises en compte, pour l’attribution de cette prime et de cette indemnité, ni l’activité d’intérêt général ni l’activité libérale mentionnée à l’article L. 6154-1.

  1. d) Une prime de solidarité territoriale versée aux praticiens hospitaliers exerçant une activité partagée dans les conditions prévues à l’article R. 6152-4-1. Le versement de la prime de solidarité territoriale est exclusif des indemnités visées aux a et b du 1° au titre d’une même activité. Le temps consacré à cette activité de solidarité territoriale peut être, au choix du praticien, soit récupéré, soit indemnisé.

Le versement des primes et indemnités prévues au 4°, à l’exception de la prime prévue au d, est maintenu durant les congés et jours de récupération mentionnés aux 1°, 2°, 3° et 5° de l’article R. 6152-35. Pour les praticiens placés en congé de maladie au titre des articles R. 6152-37 à R. 6152-39, le versement des primes et indemnités prévues au 4°, à l’exception de la prime prévue au d, est maintenu pendant une période qui ne peut excéder trois mois. La durée de cette période est portée à six mois en cas de congé de maladie accordé au titre de l’article R. 6152-41. Ce versement est suspendu en cas de suspension des fonctions prononcée au titre des dispositions des articles R. 6152-77 ou R. 6152-81.

5° Une indemnité correspondant à une part complémentaire variable de la rémunération mentionnée au 1° de l’article R. 6152-23 et subordonnée au respect d’un engagement contractuel déterminant, dans le respect des dispositions des articles R. 4127-5, R. 4127-95, R. 4127-97, R. 4127-249 et R. 4235-18 du présent code, des objectifs de qualité et d’activité mesurés par des indicateurs définis par arrêté.

Cette indemnité ne peut être versée qu’aux praticiens nommés à titre permanent.

6° Une indemnité d’engagement de service public exclusif versée aux praticiens qui s’engagent, pour une période de trois ans renouvelable, à ne pas exercer une activité libérale telle que prévue à l’article L. 6154-1 et à exercer exclusivement en établissement public de santé ou dans un établissement public mentionné au I de l’article L. 313-12 du code de l’action sociale et des familles. Le montant de cette indemnité est fixé au prorata des obligations de service. Son versement est maintenu durant les congés et jours de récupération mentionnés aux 1°, 2°, 3° et 5° de l’article R. 6152-35. Pour les praticiens placés en congé de maladie au titre des articles R. 6152-37 à R. 6152-39, le versement de cette indemnité est maintenu pendant une période qui ne peut excéder trois mois par contrat d’engagement de service public exclusif. La durée de cette période est portée à six mois en cas de congé de maladie accordé au titre de l’article R. 6152-41.

7° Le second versement de la prime d’engagement de carrière hospitalière mentionnée aux articles D. 6152-417 et D. 6152-514-1 intervient lors de la nomination du praticien en période probatoire dans les conditions fixées à l’article R. 6152-13.

Le montant, conditions d’attribution et les modalités de versement des indemnités et allocations mentionnées au présent article font fixés par arrêté des ministres chargés du budget et de la santé.

Article R6152-24

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 4

Sous réserve des dispositions des articles L. 6152-4, L. 6154-4 et R. 6152-30 ainsi que celles de l’article 9 du décret n° 91-966 du 20 septembre 1991 relatif aux personnels associés des centres hospitaliers et universitaires dans les disciplines médicales et odontologiques, les praticiens hospitaliers ne peuvent recevoir aucun autre émolument au titre d’activités exercées dans leur établissement d’affectation ou à l’extérieur de celui-ci.

Article R6152-25

Modifié par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 4

Les praticiens hospitaliers qui n’exercent pas d’activité libérale cotisent au régime de retraites complémentaires des assurances sociales institué par le décret n° 70-1277 du 23 décembre 1970 portant création d’un régime de retraites complémentaires des assurances sociales en faveur des agents non titulaires de l’Etat et des collectivités publiques sur la totalité de leurs émoluments hospitaliers, y compris certaines indemnités définies par décret.

Exercice de fonctions

Sous-section 6 : Exercice de fonctions – Positions (Articles R6152-26 à R6152-72)
Paragraphe 1 : Activité et congés (Articles R6152-26 à R6152-49)

  1. Fonctions. (Articles R6152-26 à R6152-33)

Article R6152-26

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Les praticiens relevant de la présente section, en position d’activité, consacrent la totalité de leur activité professionnelle à l’établissement de santé et aux établissements, services ou organismes liés à celui-ci par convention, sous réserve des dispositions de l’article R. 6152-24.

Les obligations de service hebdomadaires des praticiens hospitaliers sont fixées à dix demi-journées lorsqu’ils exercent à temps plein et entre cinq et neuf demi-journées lorsqu’ils exercent à temps partiel.

Les modalités selon lesquelles les praticiens régis par la présente section accomplissent leurs obligations de service sont précisées par le règlement intérieur de l’établissement dans lequel ils sont affectés.

Afin d’assurer la continuité des soins, l’organisation du temps de présence médicale, pharmaceutique et odontologique établie en fonction des caractéristiques propres aux différentes structures est arrêtée annuellement par le directeur d’établissement après avis de la commission médicale d’établissement. Un tableau de service nominatif, établi sur cette base, est arrêté mensuellement par le directeur après avis du chef de pôle, sur proposition du chef de service, ou, à défaut, du responsable de l’unité fonctionnelle ou d’une autre structure interne.

Article R6152-26-1

Créé par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Lorsque le praticien souhaite modifier sa quotité de temps de travail, il en fait la demande deux mois à l’avance au directeur de l’établissement et au président de la commission médicale d’établissement, qui se prononcent sur cette demande, après avis du chef de pôle et du chef de service ou, à défaut, du responsable de la structure interne. Cette demande ne peut intervenir qu’une fois par an.

Le refus du directeur de l’établissement et du président de la commission médicale d’établissement doit faire l’objet d’une décision motivée.

A titre exceptionnel ou lorsque les nécessités de service le justifient, une nouvelle demande de modification de la quotité de temps de travail peut être formulée au cours de la même année, sous réserve de l’accord du praticien et du directeur de l’établissement.

Toute modification de la quotité de temps de travail d’un praticien hospitalier fait l’objet d’une décision du directeur de l’établissement et d’une information du Centre national de gestion. La décision du directeur de l’établissement est communiquée au praticien. Elle précise, le cas échéant, les conditions de l’interdiction prévue à l’article L. 6152-5-1.

Article R6152-26-2

Créé par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Le praticien hospitalier dont la situation familiale lui permet de bénéficier des dispositions de l’article R. 6152-45 peut demander à modifier sa quotité de temps de travail à la place de l’octroi d’un congé parental, dans les mêmes conditions. La modification de la quotité de temps de travail et le retour à la quotité initiale sont de droit.

La modification de la quotité de temps de travail est aussi de droit lorsque le praticien hospitalier en fait la demande pour donner des soins à son conjoint, à un enfant à charge ou à un ascendant, atteint d’un handicap nécessitant la présence d’une tierce personne ou victime d’un accident ou d’une maladie grave. Cette demande doit être présentée au plus tard un mois avant le début de la période.

La modification de la quotité de temps de travail est également de droit lorsque le praticien hospitalier en fait la demande pour mener des études ou des recherches présentant un caractère d’intérêt général ou pour suivre une formation. Cette demande doit être présentée au plus tard deux mois avant le début de la période.

Dans les cas prévus aux deuxième et troisième alinéas, le retour à la quotité initiale est de droit lorsque la durée de la période pendant laquelle la quotité de travail a été modifiée ne dépasse pas six mois. La demande de retour à cette quotité initiale doit être présentée un mois avant le terme de cette période pour le cas mentionné au deuxième alinéa et de deux mois pour le cas mentionné au troisième alinéa.

Article R6152-26-3

Créé par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

L’exercice d’une activité privée lucrative à l’extérieur de l’établissement dans les conditions définies par l’article L. 6152-4 et par l’article L. 6152-5-1 ne doit pas mettre en cause le bon fonctionnement du service ni nuire à l’accomplissement des missions définies aux articles L. 6111-1 à L. 6111-1-4 et L. 6112-1.

Article R6152-26-4

Créé par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Le praticien hospitalier qui envisage d’exercer une activité privée lucrative à l’extérieur de l’établissement en informe par écrit le directeur de l’établissement dans lequel il exerce à titre principal deux mois au moins avant le début de cette activité et fournit les justificatifs attestant du lieu d’exercice de cette activité et du type de missions.

Article R6152-26-5

Créé par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Lorsque le directeur d’établissement assortit sa décision d’une interdiction faite au praticien d’exercer une activité privée lucrative dans un rayon maximal de dix kilomètres autour de l’établissement public de santé dans lequel il exerce à titre principal, en application du II de l’article L. 6152-5-1, cette décision est prise après avis de la commission médicale d’établissement.

Article R6152-26-6

Créé par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Lorsque le directeur d’établissement constate le non-respect de l’interdiction prévue au II de l’article L. 6152-5-1, une convocation est envoyée à l’adresse d’exercice du praticien quinze jours au moins avant la date de l’entretien par tout moyen lui conférant date certaine. Le non-respect de l’interdiction peut être constaté par le numéro d’inscription à l’ordre précisant le lieu d’exercice.

La lettre indique le motif de la décision envisagée, comporte en annexe tous les éléments permettant d’objectiver le non-respect de l’interdiction et informe le praticien de la possibilité dont il dispose de présenter des observations écrites.

Le praticien convoqué peut se faire assister d’un défenseur de son choix.

A l’issue de l’entretien, auquel participe le président de la commission médicale d’établissement, le directeur d’établissement peut mettre fin à l’autorisation d’exercer à temps partiel du praticien. La décision est notifiée au praticien dans un délai d’un mois par tout moyen lui conférant date certaine. Cette décision est susceptible de recours devant le juge administratif.

Article R6152-27

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

La durée du service hebdomadaire est fixée, en application de l’article R. 6152-26, sans que la durée de travail puisse excéder quarante-huit heures par semaine, cette durée étant calculée en moyenne sur une période de quatre mois. Lorsqu’il est effectué la nuit, celle-ci est comptée pour deux demi-journées.

Lorsque l’activité médicale est organisée en temps continu, l’obligation de service hebdomadaire du praticien est, par dérogation au premier alinéa, calculée en heures, en moyenne sur une période de quatre mois, et ne peut dépasser quarante-huit heures.

Le praticien peut accomplir, sur la base du volontariat au-delà de ses obligations de service hebdomadaires, un temps de travail additionnel donnant lieu soit à récupération, soit au versement d’indemnités de participation à la continuité des soins et, le cas échéant, d’indemnités de temps de travail additionnel.

Il bénéficie d’un repos quotidien d’une durée minimale de onze heures consécutives par période de vingt-quatre heures.

Le repos quotidien après la fin du dernier déplacement survenu au cours d’une astreinte est garanti au praticien.

Par dérogation aux dispositions de l’alinéa précédent, en cas de nécessité de service, il peut accomplir une durée de travail continue maximale de vingt-quatre heures. Dans ce cas, il bénéficie, immédiatement à l’issue de cette période, d’un repos d’une durée équivalente.

Le temps d’intervention sur place et le temps de trajet réalisés lors d’un déplacement survenu au cours d’une astreinte constituent du temps de travail effectif et sont pris en compte pour l’attribution du repos quotidien

Article R6152-28

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Les médecins et odontologistes régis par la présente section ont la responsabilité médicale de la continuité des soins, conjointement avec les autres membres du corps médical de l’établissement. Les pharmaciens régis par la présente section ont la responsabilité de l’organisation de la permanence pharmaceutique, conjointement avec les autres pharmaciens de l’établissement, dans les conditions définies par le règlement intérieur et le tableau de service :

A ce titre, ils doivent en particulier :

1° Dans les structures organisés en temps continu, assurer le travail de jour et de nuit dans les conditions définies par le règlement intérieur et le tableau de service ;

2° Dans les autres structures, assurer le travail quotidien du matin et de l’après-midi ; en outre, ils participent à la continuité des soins, ou à la permanence pharmaceutique organisée soit sur place, soit en astreinte à domicile.

Lorsque l’intérêt du service l’exige, le directeur de l’établissement, après avis du président de la commission médicale d’établissement, peut décider de suspendre la participation d’un praticien hospitalier à la continuité des soins ou à la permanence pharmaceutique la nuit, le samedi après-midi, le dimanche et les jours fériés pour une durée maximale de trois mois. Le directeur de l’établissement en informe sans délai le directeur général du Centre national de gestion et le directeur général de l’agence régionale de santé.

Le praticien qui n’est pas autorisé, à l’issue de cette période, à participer à nouveau à la continuité des soins ou à la permanence pharmaceutique fait l’objet, selon les cas, de la procédure relative à l’insuffisance professionnelle ou de la procédure disciplinaire prévues par la présente section.

3° Effectuer les remplacements imposés par les différents congés, dans les conditions fixées par l’article R. 6152-31.

Article R6152-28-1

Créé par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Le directeur de l’établissement peut dispenser un praticien de participer à la continuité des soins ou à la permanence pharmaceutique dans des conditions définies par arrêté du ministre chargé de la santé.

Article R6152-29

Modifié par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 5

Les praticiens hospitaliers régis par la présente section doivent participer aux jurys de concours et d’examens organisés par le ministère de la santé ou sous son contrôle ainsi que dans les conditions définies par le ministère de la santé, à l’enseignement et à la formation des personnels des hôpitaux ou organismes extra-hospitaliers du secteur. Ces activités donnent lieu au versement d’indemnités de participation aux jurys de concours, à l’enseignement et à la formation des personnels.

Article R6152-30

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Les praticiens hospitaliers peuvent, après accord du directeur de l’établissement de santé, sur proposition du chef de service ou, à défaut, du responsable de la structure interne et après avis du chef de pôle, exercer des activités externes à l’établissement d’affectation dans la limite de :

1° Deux demi-journées maximum par semaine en moyenne sur le quadrimestre pour les praticiens exerçant à temps plein ;

2° Une demi-journée par semaine en moyenne sur le quadrimestre pour les praticiens exerçant à raison de huit ou neuf demi-journées par semaine.

Ces activités doivent présenter un caractère d’intérêt général au titre des soins, de l’enseignement, de la recherche, d’actions de vigilance, de travail en réseau, de missions de conseil ou d’appui auprès d’administrations publiques, dont les établissements publics de santé, auprès d’établissements privés habilités à assurer le service public hospitalier, auprès d’un hôpital des armées ou auprès d’organismes à but non lucratif présentant un caractère d’intérêt général et concourant aux soins ou à leur organisation.

Elles peuvent donner lieu à rémunération.

Une convention entre l’établissement d’affectation et les organismes d’accueil définit les conditions d’exercice et de rémunération de cette activité et prévoit, le cas échéant, le remboursement, total ou partiel, des émoluments versés par l’établissement de santé.

Article R6152-30-1

Créé par DÉCRET n°2014-841 du 24 juillet 2014 – art. 1

Les praticiens hospitaliers exerçant leurs fonctions à temps plein peuvent réaliser les expertises mentionnées au II de l’article L. 6152-4 pendant leurs obligations de service dans la limite de deux demi-journées par semaine, cette durée étant calculée en moyenne sur une période de quatre mois.

Article R6152-31

Modifié par Décret n°2006-1221 du 5 octobre 2006 – art. 5 () JORF 6 octobre 2006

Le remplacement des praticiens hospitaliers durant leurs congés ou absences occasionnelles est assuré par des praticiens de même discipline exerçant dans le même établissement de santé selon les règles fixées par le règlement intérieur de l’établissement.

Article R6152-32

Modifié par Décret n°2023-242 du 31 mars 2023 – art. 1

Les praticiens hospitaliers bénéficient du remboursement des frais engagés à l’occasion de leurs déplacements temporaires effectués pour les besoins du service ou, sans préjudice des dispositions prévues à l’article R. 6152-72 pour les praticiens hospitaliers exerçant dans les départements d’outre-mer, à Mayotte, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon, de leurs changements de résidence, conformément aux dispositions applicables aux fonctionnaires de l’Etat, sous réserve des adaptations rendues nécessaires par les conditions particulières d’exercice de leurs fonctions. Ces adaptations font l’objet d’un arrêté des ministres chargés du budget et de la santé.

Pour l’application des dispositions du présent article, le temps passé dans la situation de recherche d’affectation est pris en compte pour la détermination des durées de service exigées.

Article R6152-33

Modifié par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 5

Tout praticien qui est dans l’impossibilité de rejoindre son poste ou d’exercer sa fonction doit en aviser immédiatement le directeur de l’établissement et lui communiquer son adresse sauf cas de force majeure. A défaut, il est radié des cadres pour abandon de poste, par arrêté du directeur général du Centre national de gestion, après mise en demeure assortie d’un délai de quinze jours.

  1. Formation continue. (Article R6152-34)

Article R6152-34

Modifié par Décret n°2021-675 du 27 mai 2021 – art. 6

Les praticiens hospitaliers doivent entretenir et perfectionner leurs connaissances. Leur développement professionnel continu est organisé par le plan mentionné au 8° du II de l’article R. 6144-1 et dans le cadre de la politique territoriale mentionnée au 5° du II de l’article R. 6132-10-1.

Conformément à l’article 7 du décret n° 2021-675 du 27 mai 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2022.

  1. Congés. (Articles R6152-35 à R6152-49)

Article R6152-35

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Les praticiens régis par la présente section ont droit :

1° A un congé annuel dont la durée est définie, sur la base de vingt-cinq jours ouvrés, au prorata des obligations de service hebdomadaires ;

2° A un congé au titre de la réduction du temps de travail dans les conditions définies à l’article R. 6152-801 ;

3° A des jours de récupération des périodes de temps de travail additionnel, des astreintes et des déplacements lorsqu’ils n’ont pas fait l’objet d’une indemnisation.

Pendant les congés et les jours de récupération mentionnés aux 1°, 2° et 3°, les praticiens perçoivent la totalité des émoluments mentionnés au 1° de l’article R. 6152-23.

Le chef de service ou à défaut, le responsable de la structure interne, organise, après consultation des praticiens de la structure et sur la base de l’organisation arrêtée conformément aux dispositions du dernier alinéa de l’article R. 6152-26, la prise des jours de congé sur certaines périodes de l’année en fonction de l’activité.

Pour cette prise de congé, le praticien peut utiliser des jours de congé annuel, des jours de réduction du temps de travail, des jours de récupération et des jours accumulés sur son compte épargne-temps.

L’organisation du temps de présence et d’absence des personnels médicaux, pharmaceutiques et odontologiques est intégrée dans les contrats de pôle.

Le directeur de l’établissement arrête le tableau des congés et jours de récupération prévus aux 1°, 2° et 3° ci-dessus après avis du chef de pôle ou, à défaut, du chef de service ou, à défaut, du responsable d’une autre structure interne et en informe la commission médicale d’établissement ;

4° A des congés de maladie, longue maladie, longue durée dans des conditions fixées aux articles R. 6152-37 à R. 6152-39 ;

5° A un congé de maternité, de naissance, de paternité et d’accueil de l’enfant, d’adoption ou pour l’arrivée d’un enfant placé en vue de son adoption selon les modalités prévues à l’article R. 6152-819 ;

6° A un congé parental dans les conditions prévues à l’article R. 6152-45 ;

7° A des congés de formation dans les conditions prévues à l’article R. 6152-49 ;

8° A des autorisations spéciales d’absence dans les cas et conditions ci-après :

  1. a) Cinq jours ouvrables pour le mariage du praticien ou lors de la conclusion par celui-ci d’un pacte civil de solidarité ;
  2. b) Un jour ouvrable pour le mariage d’un enfant ;
  3. c) (Abrogé) ;
  4. d) Trois jours ouvrables en cas de décès ou de maladie très grave du conjoint, des père, mère et enfants du praticien ou d’une personne avec laquelle ce dernier est lié par un pacte civil de solidarité.

Conformément à l’article 19 du décret n° 2021-1342 du 13 octobre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le premier jour du premier mois suivant celui de sa publication.

Article R6152-35-1

Modifié par Décret n°2016-1552 du 18 novembre 2016 – art. 7

Un congé non rémunéré de solidarité familiale est accordé dans les conditions prévues aux articles L. 3142-6 à L. 3142-15 du code du travail et aux dispositions réglementaires prises pour leur application au praticien hospitalier dont un ascendant, un descendant ou une personne partageant son domicile fait l’objet de soins palliatifs.

La durée de ce congé est assimilée à une période de services effectifs. Elle ne peut être imputée sur la durée du congé annuel.

Article R6152-35-2

Modifié par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 5

Un congé de présence parentale non rémunéré ou une réduction de quotité de travail est accordé dans les conditions prévues à l’article L. 1225-62 du code du travail et aux dispositions réglementaires prises pour son application au praticien hospitalier dont l’enfant à charge est victime d’une maladie, d’un accident ou d’un handicap grave.

La durée de ce congé est assimilée à une période de services effectifs et ne peut être imputée sur la durée du congé annuel.

Article R6152-35-3

Créé par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Le congé dû au titre du 1° de l’article R. 6152-35 ne peut se reporter sur l’année suivante, sauf autorisation exceptionnelle accordée par le directeur de l’établissement après avis du chef de pôle ou, à défaut, du responsable de la structure interne.

Toutefois, les congés annuels non pris du fait des congés mentionnés aux 4°, 5° et 6° de l’article R. 6152-35 et à l’article R. 6152-41 sont reportés dans la limite de vingt jours, sur une période de quinze mois à compter de la date de reprise des fonctions.

En cas de cessation définitive de fonctions faisant suite à des congés pour maladie n’ayant pas permis le report effectif des congés annuels non pris, à une inaptitude physique définitive ou à un décès du praticien, le praticien, ou en cas de décès, ses ayants droit, bénéficient d’une indemnisation proportionnelle au nombre de jours de congés annuels non pris. Le montant journalier de cette indemnisation se calcule par référence à la rémunération versée au praticien pendant ses congés annuels.

Article R6152-36

Modifié par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 5

Un comité médical, placé auprès de chaque préfet, est chargé de donner un avis sur l’aptitude physique et mentale des praticiens régis par le présent statut à exercer leurs fonctions, ainsi que sur toute question d’ordre médical les intéressant pour l’application des dispositions du présent statut.

Le comité est saisi soit par le directeur général de l’agence régionale de santé, soit par le directeur de l’établissement de santé après avis du président de la commission médicale d’établissement, soit par le directeur général du Centre national de gestion.

Le praticien dont le cas est soumis à un comité médical est tenu de se présenter devant lui et, si la demande lui en est faite, de lui communiquer les pièces médicales le concernant. Il peut demander que soient entendus un ou plusieurs médecins de son choix, qui ont accès au dossier constitué par le comité.

Le comité comprend trois membres désignés, lors de l’examen de chaque dossier, par arrêté du préfet sur proposition du directeur général de l’agence régionale de santé, parmi des membres du personnel enseignant et hospitalier titulaires et les praticiens hospitaliers régis par la présente section.

Article R6152-37

Modifié par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 5

En cas de maladie dûment constatée et attestée par un certificat médical mettant un praticien dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions, celui-ci est de droit mis en congé par décision du directeur de l’établissement.

Le praticien en congé de maladie conserve la totalité des émoluments prévus au 1° de l’article R. 6152-23, pendant une durée de trois mois ; ces émoluments sont réduits à la moitié pendant les neuf mois suivants.

Lorsqu’à l’expiration de la première période de six mois consécutifs de congé de maladie, un praticien est inapte à reprendre son service, le comité médical est saisi pour avis de toute demande de prolongation de ce congé dans la limite des six mois restant à courir.

Lorsqu’un praticien a obtenu des congés de maladie d’une durée totale de douze mois consécutifs, il ne peut, à l’expiration de sa dernière période de congé, reprendre son service sans l’avis favorable du comité médical ; en cas d’avis défavorable, il est mis en disponibilité.

Au cas où un praticien est atteint d’une affection ou d’une infirmité entraînant une incapacité professionnelle, le directeur général du Centre national de gestion peut prononcer d’office la mise en disponibilité du praticien en cause, après avis du comité médical et dans les conditions fixées aux articles R. 6152-62, R. 6152-63 et R. 6152-65.

Article R6152-38

Modifié par Décret n°2017-161 du 9 février 2017 – art. 5

Un praticien atteint d’une affection dûment constatée, figurant, à l’exception des pathologies mentionnées à l’article R. 6152-39, sur la liste établie en application de l’article 28 du décret n° 86-442 du 14 mars 1986 relatif à la désignation de médecins agréés, à l’organisation des comités médicaux et des commissions de réforme, aux conditions d’aptitude physique pour l’admission aux emplois publics et au régime de congés de maladie des fonctionnaires, et qui rend nécessaires un traitement et des soins coûteux et prolongés le mettant dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions, est de droit mis en congé de longue maladie pour une durée maximale de trois ans par décision du directeur de l’établissement.

Il conserve, dans cette position, la totalité de ses émoluments pendant un an et la moitié de ses émoluments pendant les deux années suivantes.

Le praticien qui a obtenu un congé de longue maladie ne peut bénéficier d’un autre congé de cette nature s’il n’a pas auparavant repris l’exercice de ses fonctions pendant un an.

Lorsqu’à l’expiration de ses droits à congé de longue maladie, le praticien n’est pas reconnu apte par le comité médical à reprendre ses fonctions, il est mis en disponibilité dans les conditions fixées aux articles R. 6152-62, R. 6152-63 et R. 6152-65.

Article R6152-39

Modifié par Décret n°2006-717 du 19 juin 2006 – art. 1 () JORF 21 juin 2006

Un praticien reconnu atteint de tuberculose, de maladie mentale, d’affection cancéreuse, de poliomyélite ou de déficit immunitaire grave et acquis par le comité médical et empêché d’exercer ses fonctions est de droit mis en congé de longue durée par décision du préfet du département.

Le congé de longue durée ne peut être accordé pour une durée inférieure à trois mois ou supérieure à six mois. Il peut être renouvelé à concurrence d’un total de cinq années. Au-delà de ce total de congés, le praticien qui ne peut reprendre son service est mis en disponibilité dans les conditions fixées aux articles R. 6152-62, R. 6152-63 et R. 6152-65.

Le praticien placé en congé de longue durée a droit au maintien de la totalité de ses émoluments pendant trois ans, et de la moitié pendant deux ans.

Article R6152-40 (abrogé)

Abrogé par Décret n°2006-1221 du 5 octobre 2006 – art. 5 () JORF 6 octobre 2006
Modifié par Décret n°2006-717 du 19 juin 2006 – art. 1 () JORF 21 juin 2006

Pour les praticiens placés en congé de maladie au titre des articles R. 6152-37 à R. 6152-39 qui bénéficient de l’indemnité prévue au 8° de l’article R. 6152-23, le versement de celle-ci est maintenu pendant une période qui ne peut excéder trois mois par contrat d’engagement de service public exclusif. La durée de cette période est portée à six mois en cas de congé de maladie accordé au titre de l’article R. 6152-41.

Article R6152-41

Modifié par Décret n°2017-161 du 9 février 2017 – art. 6

En cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle, le praticien hospitalier est placé en congé pour une durée maximale de cinq ans, pendant lequel il perçoit les émoluments mentionnés au 1° de l’article R. 6152-23.

Article R6152-42

Modifié par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 5

Lorsqu’à l’issue d’un an de congés accordés en application des articles R. 6152-37 à R. 6152-41, le praticien ne peut reprendre ses fonctions, son poste est déclaré vacant.

Le praticien qui à l’issue d’un congé accordé en application des articles R. 6152-37 à R. 6152-41 est déclaré apte à reprendre ses fonctions réintègre le poste qu’il occupait au moment de son placement en congé ou, si celui-ci est pourvu, un autre poste dans l’établissement ou dans un autre établissement du territoire de santé. A défaut, il est réintégré en surnombre.

Le praticien qui, à l’expiration de ses droits à congés au titre des articles R. 6152-37 à R. 6152-41, est reconnu définitivement inapte, après avis du comité médical, est placé en disponibilité. Il perd le bénéfice du présent statut à la date d’effet de sa pension d’invalidité.

Article R6152-43

Modifié par Décret n°2017-161 du 9 février 2017 – art. 7

Le praticien hospitalier peut être autorisé, après avis favorable du comité médical mentionné à l’article R. 6152-36, à accomplir un service à temps partiel pour raison thérapeutique dans les conditions fixées aux articles L. 323-3 et R. 323-3 du code de la sécurité sociale.

Pendant la période de temps partiel thérapeutique, le praticien hospitalier perçoit la totalité des émoluments prévus à l’article R. 6152-23 du présent code, ainsi que les primes habituellement perçues, s’il remplit les conditions d’octroi de celles-ci.

Article R6152-44 (abrogé)

Abrogé par Décret n°2017-161 du 9 février 2017 – art. 25
Modifié par Décret n°2006-717 du 19 juin 2006 – art. 1 () JORF 21 juin 2006

Le service à mi-temps pour raison thérapeutique peut être accordé :

-soit parce que la reprise des fonctions à mi-temps est reconnue comme étant de nature à favoriser l’amélioration de l’état de santé de l’intéressé ;

-soit parce que l’intéressé doit faire l’objet d’une rééducation ou d’une réadaptation professionnelle pour retrouver un emploi compatible avec son état de santé.

Les praticiens hospitaliers autorisés à travailler à mi-temps pour raison thérapeutique perçoivent la totalité des émoluments hospitaliers prévus au 1° de l’article R. 6152-23.

Article R6152-45

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Le praticien peut être placé dans la position de congé parental, non rémunéré, pour élever son enfant. Dans cette position, le praticien n’acquiert pas de droit à la retraite, sous réserve des dispositions législatives ou réglementaires relatives aux pensions prévoyant la prise en compte de périodes d’interruption d’activité liées à l’enfant. Il conserve ses droits à l’avancement d’échelon. Cette période est assimilée à des services effectifs.

Le congé parental est accordé de droit à l’un des parents après la naissance ou l’adoption d’un enfant, sans préjudice des congés mentionnés au 5° de l’article R. 6152-35 qui peuvent intervenir au préalable. Le congé parental prend fin au plus tard au troisième anniversaire de l’enfant ou à l’expiration d’un délai de trois ans à compter de l’arrivée au foyer de l’enfant, adopté ou confié en vue de son adoption, âgé de moins de trois ans. Lorsque l’enfant adopté ou confié en vue de son adoption est âgé de plus de trois ans mais n’a pas encore atteint l’âge de la fin de l’obligation scolaire, le congé parental ne peut excéder une année à compter de l’arrivée au foyer. En cas de naissances multiples, le congé parental peut être prolongé jusqu’à l’entrée à l’école maternelle des enfants. Pour les naissances multiples d’au moins trois enfants ou les arrivées simultanées d’au moins trois enfants adoptés ou confiés en vue d’adoption, il peut être prolongé cinq fois pour prendre fin au plus tard au sixième anniversaire du plus jeune des enfants.

La demande de congé parental doit être présentée un mois au moins avant le début du congé et doit comporter l’engagement du praticien de consacrer effectivement le congé à élever son enfant.

Le congé parental est accordé par le directeur de l’établissement public de santé par périodes de deux à six mois, renouvelables par tacite reconduction. Le praticien qui souhaite interrompre son congé parental doit en avertir le directeur un mois au moins avant l’expiration de la période en cours. Un congé interrompu ne peut être repris ultérieurement.

Le bénéficiaire du congé parental peut, à tout moment, demander à écourter la durée du congé pour motif grave, notamment en cas de diminution des revenus du ménage ou en cas de nouvelle grossesse.

Lorsque les deux parents sont praticiens hospitaliers, le parent bénéficiaire du congé parental peut y renoncer au profit de l’autre parent pour la période restant à courir jusqu’à l’expiration du droit. L’autre parent doit présenter sa demande au moins un mois à l’avance. Il est placé en position de congé parental, au plus tôt, à compter du jour de la reprise d’activité du bénéficiaire.

Si une nouvelle naissance ou une nouvelle adoption se produit au cours du congé parental, le praticien a droit à un nouveau congé parental.

Le directeur de l’établissement fait procéder aux enquêtes nécessaires en vue de s’assurer que l’activité du praticien hospitalier est réellement consacrée à élever son enfant. Si le contrôle révèle que ce n’est pas le cas, il peut être mis fin au congé après que l’intéressé a été mis à même de présenter ses observations.

Le congé parental cesse de plein droit en cas de retrait de l’enfant placé en vue de son adoption.

A la fin du congé parental, le praticien est réintégré de plein droit, le cas échéant, en surnombre, dans son établissement public de santé d’origine. Il doit en formuler la demande un mois au moins avant la date à laquelle il souhaite être réintégré.

Article R6152-46 (abrogé)

Abrogé par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5
Modifié par Décret n°2017-161 du 9 février 2017 – art. 8

Les praticiens hospitaliers peuvent être autorisés à exercer une activité hebdomadaire réduite, sous réserve des nécessités du service.

L’autorisation est accordée par le directeur de l’établissement après avis du chef de pôle et du président de la commission médicale d’établissement.

La période pour laquelle l’autorisation est accordée ne peut être inférieure à six mois ou supérieure à un an ; elle peut être renouvelée sur demande de l’intéressé. Les demandes doivent être présentées deux mois à l’avance.

Les obligations de service hebdomadaires sont fixées entre cinq et neuf demi-journées. Le praticien est rémunéré proportionnellement à la durée de ses obligations de service, ses droits à l’avancement demeurant inchangés et ses droits à formation étant identiques en leur durée à ceux dont bénéficient les praticiens exerçant à temps complet. Les praticiens exerçant une activité hebdomadaire réduite bénéficient des droits à congés définis aux 1° et 2° de l’article R. 6152-35 au prorata de la quotité de travail accomplie.

Les intéressés peuvent exercer une activité à l’extérieur de l’établissement dans les conditions définies par l’article 25 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires.

S’ils exercent une activité libérale dans l’établissement, ils doivent y renoncer.

Ils sont admis à reprendre une activité à temps complet sur simple demande, présentée un mois avant l’expiration de leur période d’activité réduite.

Durant la période probatoire, en cas d’activité partagée entre établissements, l’activité hebdomadaire effectuée au sein de l’établissement d’affectation ne peut être inférieure à cinq demi-journées.

Article R6152-47 (abrogé)

Abrogé par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5
Modifié par Décret n°2006-717 du 19 juin 2006 – art. 1 () JORF 21 juin 2006

Le praticien hospitalier dont la situation familiale lui permet de bénéficier des dispositions de l’article R. 6152-45 peut demander le bénéfice des dispositions de l’article R. 6152-46 à la place de l’octroi d’un congé parental, dans les mêmes conditions. Dans ce cas, l’activité hebdomadaire réduite est de droit. A l’issue de chaque période de six mois, le bénéficiaire peut opter pour le congé parental ou l’activité hebdomadaire réduite.

L’exercice de l’activité hebdomadaire réduite est également accordé de plein droit au praticien hospitalier pour donner des soins à son conjoint, à un enfant à charge ou à un ascendant, atteint d’un handicap nécessitant la présence d’une tierce personne ou victime d’un accident ou d’une maladie grave. Dans ce cas, le délai pour présenter la demande est ramené à un mois.

Article R6152-48

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Les praticiens hospitaliers relevant du présent statut peuvent être placés par le directeur général de l’agence régionale de santé, après avis du chef de pôle et du chef de service, ou, à défaut du responsable d’une autre structure interne et du président de la commission médicale d’établissement et du directeur de l’établissement, à leur demande, en position de mission temporaire pour une durée maximale de trois mois, par période de deux ans.

Ils conservent, dans cette position, le bénéfice des émoluments mentionnés au 1° de l’article R. 6152-23, lorsque la mission est effectuée dans l’intérêt de l’établissement de santé.

Article R6152-49

Modifié par Décret n°2023-242 du 31 mars 2023 – art. 3

Les praticiens hospitaliers ont droit à un congé de formation d’une durée de quinze jours ouvrables par an, pour mettre à jour leurs connaissances. Les droits à congé au titre de deux années peuvent être cumulés. Un arrêté du ministre chargé de la santé précise les conditions d’exercice du droit à congé de formation.

Au cours de leur congé de formation, les praticiens hospitaliers, en position d’activité, continuent à percevoir la totalité de leurs émoluments, à la charge de l’établissement de santé dont ils relèvent.

Congé de changement de spécialité

Paragraphe 1 bis : Congé de changement de spécialité (Articles R6152-49-1 à R6152-49-16)

Article R6152-49-1

Créé par Décret n°2023-1009 du 31 octobre 2023 – art. 2

Le praticien hospitalier en exercice relevant des dispositions de la présente section qui est admis à suivre le troisième cycle des études de médecine dans les conditions prévues par l’article L. 632-2 du code de l’éducation et précisées par les dispositions du décret n° 2017-535 du 12 avril 2017 relatif aux conditions d’accès des médecins en exercice au troisième cycle des études de médecine est placé en congé de changement de spécialité.

Article R6152-49-2

Créé par Décret n°2023-1009 du 31 octobre 2023 – art. 2

Le praticien hospitalier en congé de changement de spécialité est régi par les dispositions du présent paragraphe et, pour autant qu’elles ne leur sont pas contraires, par les autres dispositions de la présente section.

Article R6152-49-3

Créé par Décret n°2023-1009 du 31 octobre 2023 – art. 2

Préalablement à son entrée en formation, le praticien hospitalier qui bénéficie d’un congé de changement de spécialité s’engage auprès de l’agence régionale de santé territorialement compétente à suivre cette formation et, après accomplissement de celle-ci, à exercer dans sa nouvelle spécialité dans les établissements de santé mentionnés aux 1°, 3° et 4° de l’article L. 6112-3 du présent code ainsi que dans les établissements publics mentionnés au I de l’article L. 313-12 du code de l’action sociale et des familles pendant une durée égale à celle pendant laquelle il a perçu l’indemnité prévue au 1° de l’article R. 6152-49-9 du présent code, dans la limite de six ans.

Le praticien qui ne suit pas la totalité du cursus de formation nécessaire à la validation de son diplôme d’études spécialisées rembourse à l’agence régionale de santé territorialement compétente le montant des indemnités perçues durant sa formation au titre du 1° de l’article R. 6152-49-9 et, le cas échéant, du 4° de l’article D. 6152-49-10. L’intéressé peut toutefois être dispensé de cette obligation de remboursement pour des motifs impérieux, par décision du directeur général de l’agence régionale de santé.

Après accomplissement de sa formation, en cas de non-respect de son engagement à exercer dans sa nouvelle spécialité dans les établissements mentionnés au premier alinéa, le praticien rembourse à l’agence régionale de santé territorialement compétente l’indemnité qu’il a perçue au titre du 1° et, le cas échéant, du 4° de l’article D. 6152-49-10 pendant ce congé, proportionnellement au temps qu’il lui reste à accomplir en vertu de son engagement.

Article R6152-49-4

Créé par Décret n°2023-1009 du 31 octobre 2023 – art. 2

La durée du congé de changement de spécialité est égale à celle figurant dans le contrat de formation mentionné à l’article R. 632-26 du code de l’éducation, dans la limite de six ans.

Cette durée est toutefois prolongée, le cas échéant au-delà de la limite de six ans, afin de tenir compte des prolongations de formation dont peut bénéficier l’intéressé en cas de non-validation d’un ou plusieurs semestres.

Article R6152-49-5

Créé par Décret n°2023-1009 du 31 octobre 2023 – art. 2

Le temps passé en congé de changement de spécialité est assimilé à du temps de service effectif et est pris en compte dans le calcul des droits à pension.

Article R6152-49-6

Créé par Décret n°2023-1009 du 31 octobre 2023 – art. 2

Le praticien hospitalier en congé de changement de spécialité exerce des fonctions de prévention, de diagnostic, de soins et, le cas échéant, des actes de biologie médicale, avec pour objectif de parvenir progressivement à une pratique professionnelle autonome.

Il suit sa formation sous le régime de l’autonomie supervisée dans les conditions définies à l’article R. 6153-1-2 à l’exception de son quatrième alinéa.

La nature, le nombre et les conditions de réalisation des actes que le praticien en congé de changement de spécialité est en mesure d’accomplir en autonomie supervisée font l’objet d’une concertation entre le praticien et le praticien responsable du lieu de stage, en lien avec le coordonnateur local ou l’enseignant coordonnateur interrégional de la spécialité. La nature des actes est progressivement diversifiée jusqu’à recouvrir, au terme du congé de changement de spécialité, l’intégralité des mises en situation figurant dans le référentiel mentionné au cinquième alinéa de l’article R. 6153-1-2 du présent code. Ces éléments sont inscrits dans le contrat de formation prévu à l’article R. 632-26 du code de l’éducation.

Article R6152-49-7

Créé par Décret n°2023-1009 du 31 octobre 2023 – art. 2

Le praticien hospitalier en congé de changement de spécialité est rattaché administrativement à un centre hospitalier universitaire par décision du directeur général de l’agence régionale de santé. Ce directeur général l’affecte dans les lieux de stage mentionnés au second alinéa de l’article L. 632-5 du code de l’éducation. Le centre hospitalier universitaire assure les actes de gestion attachés à ses fonctions hospitalières notamment la discipline, les congés ainsi que le versement des éléments de rémunération mentionnés à l’article R. 6152-49-9 du présent code.

Toutefois, lorsque le praticien est affecté dans un autre établissement de santé, un hôpital des armées, auprès d’un praticien agréé-maître de stage des universités, un organisme ou un laboratoire, un centre de santé ou une structure de soins agréée alternative à l’hospitalisation différent du centre hospitalier universitaire de rattachement ayant versé la rémunération, le remboursement à ce dernier des sommes ainsi versées et des charges afférentes fait l’objet d’une convention. Cette convention peut prévoir que la structure d’affectation du praticien assure directement le versement des éléments de rémunération mentionnés à l’article R. 6152-49-9.

Article R6152-49-8

Créé par Décret n°2023-1009 du 31 octobre 2023 – art. 2

Les dispositions des articles R. 6153-1-3 et R. 6153-1-4 sont applicables pendant toute la durée de la formation du praticien hospitalier en congé de changement de spécialité.

Article R6152-49-9

Créé par Décret n°2023-1009 du 31 octobre 2023 – art. 2

Pendant la durée du congé de changement de spécialité, le praticien hospitalier perçoit :

1° Une indemnité mensuelle forfaitaire égale à 85 % du montant total des émoluments bruts mensuels perçus au moment de sa mise en congé et, le cas échéant, du montant de l’indemnité d’engagement de service public exclusif mentionnée au 6° de l’article D. 6152-23-1. Pour les praticiens exerçant à temps partiel, le montant de cette indemnité est calculé sur la base des émoluments perçus à temps plein ;

2° Le cas échéant et après service fait, des primes, indemnités et remboursements de frais dont la liste et l’objet sont fixés par décret.

Article D6152-49-10

Créé par Décret n°2023-1009 du 31 octobre 2023 – art. 2

Les indemnités mentionnées au 2° de l’article R. 6152-49-9 sont :

1° Les indemnités liées à la participation à la permanence des soins dans le cadre des obligations de service, selon les dispositions applicables aux étudiants de troisième cycle et aux docteurs juniors prévues au 2° de l’article D. 6153-1-8 ;

2° En cas de participation à la permanence des soins dans la spécialité d’origine et en dehors des obligations de services mentionnées à l’article R. 6152-49-11, les indemnités prévues, selon le cas, au 1° et au d du 4° de l’article D. 6152-23-1 ;

3° Le remboursement des frais de déplacement temporaire dans les conditions prévues au 5° de l’article D. 6153-10-1 ;

4° Une indemnité spéciale mensuelle, non soumise à cotisation au régime de retraite complémentaire et égale à 40 % de l’indemnité mensuelle forfaitaire mentionnée au 1° de l’article R. 6152-49-9 du présent code, pour les praticiens qui exercent leurs fonctions dans un lieu de stage agréé au sens des articles R. 632-27, R. 634-14 et D. 633-15 du code de l’éducation, situé en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Mayotte, à Saint-Barthélemy, Saint-Martin ou à Saint-Pierre-et-Miquelon ;

5° Dans les conditions qu’il prévoit, l’indemnité compensatrice mentionnée au dernier alinéa de l’article R. 6153-1-9.

Article R6152-49-11

Créé par Décret n°2023-1009 du 31 octobre 2023 – art. 2

Les obligations de service du praticien hospitalier en congé de changement de spécialité sont fixées conformément aux dispositions des articles R. 6153-2, à l’exception de son I, à R. 6153-2-4.

Sa participation au service de gardes et astreintes médicales s’effectue dans les conditions prévues aux deuxième à quatrième alinéas de l’article R. 6153-1-5.

Article R6152-49-12

Créé par Décret n°2023-1009 du 31 octobre 2023 – art. 2

Les dispositions de l’article R. 6152-35, à l’exception de ses 2°, 3° et 7°, et celles de l’article R. 6152-824 sont applicables au praticien hospitalier en congé de changement de spécialité.

Au cours des congés annuels mentionnées au 1° de l’article R. 6152-35, il perçoit les éléments de rémunération mentionnés au 1° de l’article R. 6152-49-9 et au 4° de l’article D. 6152-49-10.

Article R6152-49-13

Créé par Décret n°2023-1009 du 31 octobre 2023 – art. 2

Les dispositions de l’article R. 6153-20 relatives aux interruptions de fonctions pendant le stage sont applicables au praticien hospitalier en congé de changement de spécialité.

Article R6152-49-14

Créé par Décret n°2023-1009 du 31 octobre 2023 – art. 2

Le poste libéré par un praticien hospitalier placé en congé de changement de spécialité est déclaré vacant au terme de six mois.

Article R6152-49-15

Créé par Décret n°2023-1009 du 31 octobre 2023 – art. 2

Lorsque le praticien hospitalier souhaite être réintégré avant l’achèvement de sa période de formation, il doit en faire la demande au moins deux mois à l’avance.

Lorsque son poste est toujours vacant, l’intéressé y est réintégré soit de droit si la durée de son congé de changement de spécialité n’a pas excédé six mois soit par décision du directeur général du Centre national de gestion après avis favorable du directeur, du chef de pôle, du chef de service et du président de la commission médicale d’établissement dans les autres cas.

Lorsque le poste qu’occupait l’intéressé a été pourvu, il peut être réintégré dans un autre poste vacant de la même discipline dans les conditions prévues par l’article R. 6152-7.

S’il n’a pu être réintégré, il est placé en disponibilité d’office dans les conditions fixées à l’article R. 6152-63.

Article R6152-49-16

Créé par Décret n°2023-1009 du 31 octobre 2023 – art. 2

A l’issue du congé de changement de spécialité et par dérogation aux dispositions du 1° de l’article R. 6152-7, le praticien hospitalier qui se porte candidat à un poste vacant dans sa nouvelle spécialité ne se voit pas appliquer la condition de trois ans de fonctions effectives.

Ce qu’il faut retenir : Document du Ministère de la santé et de la prévention (Publié le 07/04/2023 – mise à jour : 15/09/2023. Cliquer sur ce lien : Accès au 3ème cycle des études de médecine pour les praticiens en exercice  

Paragraphe 1 ter : Option et formation spécialisée transversale (Articles R6152-49-17 à R6152-49-19)

Article R6152-49-17

Créé par Décret n°2023-1009 du 31 octobre 2023 – art. 2

Pour le suivi d’une option proposée lors de la formation du diplôme d’études spécialisées de la spécialité dans laquelle il est qualifié ou d’une formation spécialisée transversale, le médecin en activité relevant des dispositions de la présente section est, le cas échéant, mis à disposition de l’établissement où il suit sa formation, dans les conditions prévues à l’article R. 6152-50.

Il souscrit préalablement à son entrée en formation un engagement de servir auprès de son établissement d’origine d’une durée égale à celle-ci. La rupture de l’engagement entraîne le remboursement à l’établissement d’origine du montant des émoluments perçus pendant la durée de la formation par le praticien, proportionnellement au temps qu’il lui reste à accomplir en vertu de son engagement. L’intéressé peut toutefois être dispensé de cette obligation pour des motifs impérieux par décision du directeur de l’établissement.

Article R6152-49-18

Créé par Décret n°2023-1009 du 31 octobre 2023 – art. 2

La mise à disposition peut être renouvelée afin de tenir compte des prolongations de formation dont peut bénéficier l’intéressé en cas de non-validation d’un ou plusieurs stages ou semestres.

Article R6152-49-19

Créé par Décret n°2023-1009 du 31 octobre 2023 – art. 2

Les dispositions des articles R. 6152-49-13, R. 6152-49-14 et R. 6152-49-15 sont applicables aux praticiens régis par le présent paragraphe.

Paragraphe 2 : Mise à disposition. (Article R6152-50)

Article R6152-50

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Les praticiens hospitaliers en position d’activité dans un établissement public de santé peuvent, avec leur accord et en demeurant dans cette position statutaire, être mis à disposition soit d’un établissement mentionné à l’article R. 6152-1, d’une administration ou d’un établissement public de l’Etat, d’une collectivité territoriale ou d’un établissement public en dépendant, d’un groupement d’intérêt public entrant dans l’un des cas prévus à l’article L. 6134-1 ou d’un groupement de coopération sanitaire, groupement de coopération sociale et médico-sociale ou d’une fondation hospitalière dont est membre leur établissement d’affectation pour y effectuer tout ou partie de leur service.

La mise à disposition est prononcée par le directeur de l’établissement public de santé d’affectation, après signature d’une convention passée entre l’établissement public de santé d’affectation et l’établissement ou l’organisme d’accueil après avis du chef de pôle et du président de la commission médicale d’établissement, sur proposition du chef de service ou, à défaut, du responsable d’une autre structure interne de l’établissement d’affectation de l’intéressé. Une copie de la décision est adressée au directeur général du Centre national de gestion.

Cette convention précise notamment la durée de la mise à disposition, sous réserve, pour la mise à disposition auprès d’un établissement public de santé, des dispositions prévues au dernier alinéa du présent article, ainsi que les conditions d’emploi et de retour dans l’établissement public de santé d’origine.

Elle prévoit le remboursement de la rémunération et des charges y afférant par l’établissement ou l’organisme d’accueil.

Elle peut toutefois prévoir l’exonération totale ou partielle, temporaire ou permanente, de ce remboursement.

La convention de mise à disposition auprès d’un établissement mentionné à l’article R. 6152-1 est conclue pour une durée d’un an, renouvelable deux fois pour la même durée. Au terme de la mise à disposition, le praticien doit reprendre son affectation initiale ou faire l’objet, dans le cadre d’une mutation, d’une nomination dans l’établissement de mise à disposition. Dans les autres cas de mise à disposition, la convention fixe la durée de la mise à disposition. Elle peut être renouvelée.

Paragraphe 3 : Recherche d’affectation. (Articles R6152-50-1 à R6152-50-7)

Article R6152-50-1

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

La recherche d’affectation est la situation dans laquelle le praticien hospitalier titulaire en activité est placé, compte tenu des nécessités du service, auprès du Centre national de gestion, soit sur sa demande, soit d’office, en vue de permettre son adaptation ou sa reconversion professionnelle ou de favoriser la réorganisation ou la restructuration des structures hospitalières.

Lorsque la demande de placement en recherche d’affectation est présentée par le praticien, le directeur transmet celle-ci au directeur général du Centre national de gestion, accompagnée de son avis et de celui du président de la commission médicale de l’établissement.

Lorsque la demande de placement en recherche d’affectation est présentée en application de l’article L. 6143-7, le directeur de l’établissement adresse sa demande au directeur général du Centre national de gestion. Celle-ci est accompagnée de la proposition du chef de pôle ou, à défaut, du chef du service, de l’unité fonctionnelle ou d’une autre structure interne ainsi que de l’avis du président de la commission médicale d’établissement.

Lorsque la demande de placement en recherche d’affectation est présentée en application des dispositions de l’article L. 6131-5 par le directeur de l’établissement ou, en cas de carence, par le directeur général de l’agence régionale de santé, celui-ci saisit le directeur général du Centre national de gestion sans que les propositions et avis mentionnés au troisième alinéa soient requis.

Le placement d’un praticien hospitalier en recherche d’affectation est prononcé, après avis de la commission statutaire nationale et pour une durée maximale de deux ans, par arrêté du directeur général du Centre national de gestion qui exerce à son égard toutes les prérogatives reconnues à l’autorité investie du pouvoir de nomination.

Article R6152-50-2

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Le Centre national de gestion établit, au terme d’un ou plusieurs échanges avec le praticien concerné dans un délai maximum de six mois suivant son placement en recherche d’affectation, un projet personnalisé d’évolution professionnelle qui a pour objet de faciliter son affectation dans un établissement public de santé ou son accès à un autre emploi des secteurs public ou privé.

Ce projet comporte, notamment :

1° Les souhaits d’évolution professionnelle de l’intéressé ;

2° Les types d’emplois, d’activités et de responsabilités auxquels, dans ce cadre, est susceptible d’être candidat le praticien ou qui peuvent lui être proposés ;

3° Le cas échéant, les types de missions temporaires qui peuvent lui être confiées ;

4° Les actions d’orientation, de formation, d’évaluation et de validation des acquis de l’expérience professionnelle destinées à favoriser la réorientation du praticien ;

5° Les actions d’accompagnement mises en œuvre par le Centre national de gestion.

Le projet personnalisé d’évolution professionnelle donne lieu à un document dont un exemplaire est remis au praticien concerné.

Toute modification du projet personnalisé d’évolution professionnelle, le cas échéant après une évaluation à mi-parcours de la mise en œuvre du projet, intervient dans les conditions prévues au premier alinéa du présent article.

Le Centre national de gestion organise un suivi individualisé et régulier de la situation du praticien destiné à l’accompagner dans son évolution professionnelle ainsi que, le cas échéant, dans l’adaptation de ses compétences aux types d’emplois, d’activités ou de responsabilités mentionnés dans son projet personnalisé d’évolution professionnelle. Le praticien bénéficie d’un entretien au moins bimestriel avec les personnes en charge de son suivi.

Le praticien hospitalier placé en recherche d’affectation est tenu d’accomplir toutes les actions et démarches, concertées avec lui et arrêtées par le directeur général du Centre national de gestion, lui permettant soit de retrouver une affectation dans un établissement public de santé, soit d’accéder à un autre emploi des secteurs public ou privé. Il peut assurer, à la demande du Centre national de gestion ou avec son accord, des missions dans l’un des établissements, administrations ou structures auprès desquels une mise à disposition est autorisée conformément aux dispositions de l’article R. 6152-50 ou dans un établissement de santé privé.

Le praticien hospitalier peut bénéficier, à sa demande ou à celle du directeur général du Centre national de gestion, d’un bilan professionnel et suivre des actions de formation.

En cas de projet de reconversion professionnelle, il peut effectuer des stages auprès de tout organisme susceptible de lui offrir une formation pratique appropriée.

Ces missions ou stages sont assurés dans le cadre d’une convention passée entre l’organisme d’accueil et le Centre national de gestion.

Article R6152-50-3

Modifié par Décret n°2013-916 du 14 octobre 2013 – art. 1

La rémunération du praticien hospitalier, assurée par le Centre national de gestion, comprend les émoluments mentionnés au 1° de l’article R. 6152-23 et l’indemnité d’engagement de service public exclusif. Le praticien perçoit également, le cas échéant, des indemnités de participation à la permanence des soins qui lui sont versées par l’établissement d’accueil, des indemnités de participation aux jurys de concours et les indemnités mentionnées à l’article R. 6152-32.

Le temps passé en recherche d’affectation est pris en compte pour la détermination des durées de service exigées pour l’application des dispositions de l’article R. 6152-32.

Sans préjudice des dispositions relatives au cumul d’activités, la rémunération nette perçue par le praticien hospitalier placé en recherche d’affectation est réduite du montant des revenus nets qu’il perçoit au titre de toute mission ou de tout stage, assurés dans le cadre de la recherche d’affectation, à l’exception des indemnités mentionnées dans la deuxième phrase du premier alinéa du présent article.

Article R6152-50-4

Créé par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 5

Le praticien hospitalier placé en recherche d’affectation est autorisé à prendre les congés mentionnés aux articles R. 6152-35 à R. 6152-41 par le directeur général du Centre national de gestion. Toutefois, lorsqu’il exerce dans l’un des organismes d’accueil mentionnés à l’article R. 6152-50, les congés annuels, de réduction du temps de travail et de récupération ainsi que les autorisations exceptionnelles d’absence lui sont accordés par l’autorité compétente de cet organisme, qui en avise sans délai le Centre national de gestion.

Les dispositions de l’article R. 6152-801 s’appliquent au praticien hospitalier placé en recherche d’affectation lorsqu’il exerce dans un des établissements mentionnés à l’article L. 6141-1, au prorata de la durée du temps de travail accompli. Lorsqu’il exerce ses fonctions dans d’autres organismes, le praticien hospitalier bénéficie de jours de réduction du temps de travail dans les conditions en vigueur au sein de l’organisme d’accueil où il exerce son activité.

Pour l’application des dispositions des articles R. 6152-36 à R. 6152-41 au praticien placé en recherche d’affectation, le comité médical compétent est celui du département de résidence de l’intéressé. Le comité médical est saisi par le directeur général du Centre national de gestion.

Lorsque le praticien hospitalier placé en recherche d’affectation bénéficie de l’un des congés prévus aux articles R. 6152-36 à R. 6152-41 ainsi qu’à l’article R. 6152-35-2 pendant une durée supérieure à quatre mois consécutifs, la période comprise entre le premier jour du cinquième mois de congé et la date à laquelle son état lui permet de reprendre une activité professionnelle ou, à défaut, la date d’expiration de ses droits à congés n’est pas prise en compte pour la détermination de la durée de la recherche d’affectation prévue au cinquième alinéa de l’article R. 6152-50-1.

Article R6152-50-5

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Le praticien hospitalier peut postuler aux emplois dont la vacance est publiée.

Au cours de la période de recherche d’affectation, le directeur général du Centre national de gestion adresse au praticien hospitalier des propositions d’offres d’emploi public fermes et précises, correspondant à son projet personnalisé d’évolution professionnelle et tenant compte de sa situation de famille et de son lieu de résidence habituel. A cet effet, il adresse le curriculum vitae du praticien ainsi que son projet personnalisé d’évolution professionnelle aux chefs des établissements mentionnés à l’article R. 6152-1 dont les postes de praticiens hospitaliers vacants ou susceptibles de le devenir n’ont pas encore fait l’objet d’une publication ou n’ont pas été pourvus après publication. Le chef d’établissement transmet sa réponse, assortie de la proposition du chef de pôle ou, à défaut, du chef de service ou du responsable de la structure interne, et de l’avis du président de la commission médicale d’établissement, dans le délai d’un mois suivant la notification de ces documents. En cas de refus, celui-ci est motivé.

Le directeur général du Centre national de gestion adresse au praticien les propositions d’emploi ainsi transmises par les établissements. Si l’intéressé ne fait pas connaître sa réponse dans le délai de dix jours suivant la date de notification de ces propositions, son silence est considéré comme un refus. En cas d’acceptation de l’une des propositions qui lui ont été adressées, le directeur général du Centre national de gestion nomme le praticien sur l’emploi considéré, sans publication de la vacance du poste ni consultation de la commission statutaire nationale.

Le praticien qui refuse successivement trois offres d’emploi formulées dans les conditions définies ci-dessus est placé en position de disponibilité d’office, dans les conditions prévues à l’article R. 6152-62, ou admis à la retraite s’il remplit les conditions nécessaires.

Le praticien hospitalier peut démissionner durant la période de recherche d’affectation, conformément aux dispositions de l’article R. 6152-97, sans qu’il puisse lui être imposé de poursuivre ses fonctions pendant une période de six mois au plus à compter de la date de notification de l’acceptation de sa démission.

Article R6152-50-6

Créé par Décret n°2013-916 du 14 octobre 2013 – art. 1

Lorsque, moins de quatre mois avant la fin de la période de la recherche d’affectation, le praticien s’est vu présenter moins de trois offres d’emploi satisfaisant aux conditions mentionnées au deuxième alinéa de l’article R. 6152-50-5, le directeur général du Centre national de gestion peut décider, après avis du directeur de l’établissement d’accueil, une nomination en surnombre selon les modalités définies au quatrième alinéa de l’article 116 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière. Cette nomination doit correspondre au projet personnalisé d’évolution professionnelle de l’intéressé et tenir compte de sa situation de famille et du lieu de sa résidence habituelle. Le Centre national de gestion continue d’assurer un suivi individualisé et régulier ainsi qu’un appui dans les démarches du praticien ainsi placé en surnombre. La période de recherche d’affectation est, dans ce cadre, prolongée au-delà de deux ans pour permettre l’application du deuxième alinéa de l’article R. 6152-50-5.

Le praticien qui n’a pu se voir proposer trois offres d’emploi avant la fin de sa période de recherche d’affectation, est maintenu dans cette situation, pour des durées ne pouvant excéder six mois, après avis de la commission statutaire nationale. Dans ce cas, la période de recherche d’affectation prend fin dans les conditions prévues à l’article R. 6152-50-5 après application, le cas échéant des dispositions du premier alinéa, lorsque l’agent a accepté une offre d’emploi ou refusé une troisième offre d’emploi conformément aux dispositions du même article.

Le directeur général du Centre national de gestion présente annuellement au comité consultatif national paritaire un bilan de la gestion des praticiens hospitaliers en recherche d’affectation.

Article R6152-50-7

Créé par Décret n°2013-916 du 14 octobre 2013 – art. 1

Le praticien mis en disponibilité d’office en application du cinquième alinéa de l’article L. 6152-5-2 peut bénéficier de l’allocation d’assurance prévue à l’ article L. 5424-1 du code du travail dans les conditions prévues aux articles L. 5422-2 et L. 5422-3 du même code. Cette allocation lui est versée par le Centre national de gestion.

Paragraphe 3 : Détachement. (abrogé)

Article R6152-57 (abrogé)

Abrogé par Décret n°2006-1221 du 5 octobre 2006 – art. 6 () JORF 6 octobre 2006
Modifié par Décret n°2006-717 du 19 juin 2006 – art. 1 () JORF 21 juin 2006

Les praticiens hospitaliers détachés en application du 6° de l’article R. 6152-51 sont rémunérés sur la base des émoluments mentionnés au 1° de l’article R. 6152-23, éventuellement majorés, dans la limite de 15 %.

Paragraphe 4 : Détachement. (Articles R6152-51 à R6152-59)

Article R6152-51

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Les praticiens relevant du présent statut peuvent être placés en position de détachement soit sur leur demande, soit d’office.

Le détachement sur demande ne peut avoir lieu que dans l’un des cas suivants :

1° Détachement auprès d’une administration de l’Etat, auprès d’un établissement public de l’Etat ou d’une entreprise publique ;

2° Détachement auprès d’une collectivité territoriale ou d’un établissement public territorial ;

3° Détachement auprès d’une organisation internationale intergouvernementale ;

4° Détachement pour exercer une fonction publique élective autre que celles mentionnées à l’article R. 6152-53 ou un mandat syndical, lorsque la fonction ou le mandat ne permet pas d’assurer normalement les obligations de service telles qu’elles sont définies aux articles R. 6152-27 et R. 6152-28 ;

5° Détachement en qualité de praticien hospitalier-universitaire, dans les conditions prévues à l’article R. 6152-60 ;

6° Détachement en qualité de salarié auprès d’un établissement de santé privé habilité à assurer le service public hospitalier, ou auprès d’un établissement privé entrant dans le champ d’application du I de l’article L. 313-12 du code de l’action sociale et des familles ;

7° Détachement auprès d’un groupement de coopération sanitaire, auprès d’un groupement d’intérêt public entrant dans l’un des cas prévus à l’article L. 6134-1 ou d’une fondation hospitalière telle que visée à l’article L. 6141-7-3 ;

8° Détachement sur le statut d’emploi de conseiller général des établissements de santé ;

9° (Abrogé).

Se reporter aux conditions d’application prévues à l’article 14 du décret n° 2022-134 du 5 février 2022.

Article R6152-52

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Le détachement sur demande ou son renouvellement est prononcé par le directeur général du centre national de gestion, après avis du chef de pôle, du chef de service, du président de la commission médicale d’établissement et du directeur de l’établissement dans lequel exerce l’intéressé pour la demande initiale et le premier renouvellement de celle-ci. Ces avis ne sont pas requis pour les renouvellements suivants.

Article R6152-53

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Le praticien appelé à exercer des fonctions de membre du gouvernement ou un mandat parlementaire est détaché de droit pour la durée de ces fonctions ou de ce mandat.

Le praticien détaché sur un emploi de conseiller général des établissements de santé est détaché de droit pour la durée du contrat.

Dans ces cas, les avis du chef de pôle, du président de la commission médicale d’établissement et du directeur ne sont pas requis.

Se reporter aux conditions d’application prévues à l’article 14 du décret n° 2022-134 du 5 février 2022.

Article R6152-54

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Sous réserve des dispositions de l’article R. 6152-53, le détachement d’office ne peut être prononcé que lorsque l’intérêt du service l’exige sur un emploi de praticien hospitalier de même discipline et comportant une rémunération équivalente, dans l’un des établissements mentionnés à l’article R. 6152-1.

Le détachement d’office est prononcé par le directeur général du Centre national de gestion, après avis du chef de pôle, du chef de service, du président de la commission médicale d’établissement et du directeur, pour une période maximale de cinq ans renouvelable, pour la même durée, par tacite reconduction.

Le détachement d’office prend fin lorsque la situation statutaire du praticien est modifiée ou lorsqu’il est nommé, dans les conditions prévues à l’article R. 6152-7, sur un poste de praticien hospitalier.

Article R6152-55

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Dans les cas prévus aux 2°, 4°, 6° et 8° de l’article R. 6152-51, le praticien ne peut obtenir un détachement avant trois années de service dans son emploi.

Seuls les praticiens hospitaliers nommés à titre permanent peuvent bénéficier du détachement prévu au 5° de l’article précité.

La demande de détachement doit être présentée par le praticien au moins deux mois à l’avance.

Se reporter aux conditions d’application prévues à l’article 14 du décret n° 2022-134 du 5 février 2022.

Article R6152-56

Modifié par Décret n°2006-1221 du 5 octobre 2006 – art. 6 () JORF 6 octobre 2006

Le praticien détaché continue à bénéficier de ses droits à avancement dans son corps d’origine. Il cesse de percevoir toute rémunération au titre du corps dont il est détaché.

Article R6152-58

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

Le détachement est prononcé par période de cinq années au plus et peut être renouvelé dans les mêmes conditions.

Lorsque la durée du détachement excède six mois, le poste est déclaré vacant, sauf dans le cas prévu au 3° de l’article R. 6152-51, pour lesquels le poste est déclaré vacant lorsque cette durée excède un an.

Se reporter aux conditions d’application prévues à l’article 14 du décret n° 2022-134 du 5 février 2022.

Article R6152-59

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

A l’expiration de son détachement, le praticien est réintégré :

1° Soit, de droit, dans son poste si la durée de détachement n’a pas excédé six mois ou un an si le praticien était détaché en application du 3° de l’article R. 6152-51 ;

2° Soit sur son poste s’il est toujours vacant, par décision du directeur général du Centre national de gestion après avis favorable du directeur, du chef de pôle, du chef de service et du président de la commission médicale d’établissement ;

3° Soit dans un autre poste de même discipline, conformément aux dispositions du deuxième alinéa de l’article R. 6152-7, si le poste qu’occupait le praticien a été pourvu.

Le praticien détaché qui, ayant sollicité sa réintégration, n’a pu l’obtenir est placé en disponibilité d’office dans les conditions fixées à l’article R. 6152-63.

Le praticien détaché qui refuse trois propositions de poste peut être rayé des cadres par le directeur général du Centre national de gestion après avis de la commission statutaire nationale.

Se reporter aux conditions d’application prévues à l’article 14 du décret n° 2022-134 du 5 février 2022.

Paragraphe 5 : Détachement temporaire dans un emploi de praticien hospitalier universitaire. (Articles R6152-60 à R6152-61)

Article R6152-60

Modifié par Décret n°2021-1645 du 13 décembre 2021 – art. 114

Les candidats nommés praticiens hospitaliers universitaires, en application de l’article 82 du décret n° 2021-1645 du 13 décembre 2021 relatif aux personnels enseignants et hospitaliers des centres hospitaliers et universitaires sont simultanément nommés et titularisés en qualité de praticiens hospitaliers. Ils sont placés en position de détachement sur un emploi de praticien hospitalier universitaire par arrêté du directeur général du Centre national de gestion.

Article R6152-61

Modifié par Décret 2006-1221 2006-10-05 art. 6 I, VIII JORF 6 octobre 2006
Modifié par Décret n°2006-1221 du 5 octobre 2006 – art. 6 () JORF 6 octobre 2006

A l’issue de leur détachement et à défaut d’être titularisés dans un corps du personnel enseignant et hospitalier, ils sont réintégrés dans un emploi de praticien hospitalier dans les conditions prévues au 3° de l’article R. 6152-7.

Ils sont placés, le cas échéant, en disponibilité d’office, pour la période comprise entre la fin du détachement en qualité de praticien hospitalier universitaire et leur réintégration dans le corps des praticiens hospitaliers.

Paragraphe 4 : Détachement temporaire dans un emploi de praticien hospitalier universitaire. (abrogé)

Paragraphe 5 : Disponibilité. (abrogé)

Paragraphe 6 : Disponibilité. (Articles R6152-62 à R6152-68)

Article R6152-62

Modifié par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 5

Les praticiens hospitaliers peuvent être mis en disponibilité soit d’office, dans les cas prévus aux articles R. 6152-37 à R. 6152-39, R. 6152-42, R. 6152-50-5, R. 6152-59, R. 6152-61 et R. 6152-68, soit sur leur demande.

Les praticiens hospitaliers faisant l’objet d’une interdiction temporaire d’exercer la profession de médecin, de pharmacien ou de donner des soins aux assurés sociaux sont placés en disponibilité d’office pendant toute la durée de cette interdiction.

Article R6152-63

Modifié par Décret n°2006-1221 du 5 octobre 2006 – art. 6 () JORF 6 octobre 2006

La durée de la disponibilité d’office ne peut excéder une année. Elle est renouvelable dans la limite d’une durée totale de trois ans.

Article R6152-64

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

I.-La mise en disponibilité est accordée de droit au praticien hospitalier, sur sa demande :

1° Pour accident ou une maladie grave du conjoint ou du partenaire avec lequel il est lié par un pacte civil de solidarité, d’un enfant ou d’un ascendant, pour une durée ne pouvant excéder trois années, renouvelable dans la limite d’une durée totale de neuf années ;

2° Pour élever un enfant âgé de moins de douze ans ou atteint d’une infirmité exigeant des soins continus, pour une durée ne pouvant excéder trois années, renouvelable dans la limite d’une durée totale de neuf années ;

3° Pour suivre son conjoint ou le partenaire avec lequel il est lié par un pacte civil de solidarité, si celui-ci, en raison de sa profession, établit sa résidence habituelle en un lieu éloigné de celui de l’exercice des fonctions du praticien : la durée de la disponibilité ne peut, dans ce cas, excéder deux années ; elle est renouvelable pour la même durée sans qu’elle puisse excéder un total de dix années sur l’ensemble de la carrière.

La mise en disponibilité est également accordée de droit, sur sa demande, au praticien titulaire de l’agrément mentionné aux articles L. 225-2 et L. 225-17 du code de l’action sociale et des familles lorsqu’il se rend à l’étranger ou dans un département d’outre-mer, une collectivité d’outre-mer ou en Nouvelle-Calédonie, depuis un département métropolitain, un autre département d’outre-mer ou depuis Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin ou Saint-Pierre-et-Miquelon en vue de l’adoption d’un ou de plusieurs enfants. Dans ce cas, la mise en disponibilité ne peut excéder six semaines par agrément.

II.-La mise en disponibilité sur demande de l’intéressé peut être accordée, sous réserve des nécessités du service, dans les cas suivants :

1° Pour études ou recherches présentant un intérêt général : la durée de la disponibilité ne peut, dans ce cas, excéder trois années ; elle est renouvelable une fois pour une durée égale pour l’ensemble de la carrière ;

2° Pour convenances personnelles, pour une durée ne pouvant excéder trois années, renouvelable pour la même durée, sans qu’elle puisse excéder un total de dix années sur l’ensemble de la carrière ;

3° Pour formation, pour une durée ne pouvant excéder un an par six années de fonctions en qualité de praticien hospitalier.

Article R6152-65

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 5

La demande de mise en disponibilité ou de renouvellement est présentée deux mois avant la date à laquelle elle doit débuter au directeur de l’établissement d’affectation par le praticien.

La mise en disponibilité et son renouvellement sont prononcés par arrêté du directeur général du Centre national de gestion et, sauf dans les cas mentionnés au I de l’article R. 6152-64, après avis du chef de pôle, du chef de service, du président de la commission médicale d’établissement et du directeur de l’établissement dans lequel exerce l’intéressé pour la demande initiale et le premier renouvellement de celle-ci. Ces avis ne sont pas requis pour les renouvellements suivants.

Article R6152-66

Modifié par Décret n°2023-242 du 31 mars 2023 – art. 3

Le praticien en disponibilité cesse de bénéficier des émoluments mentionnés au 1° de l’article R. 6152-23.

En cas de disponibilité prise en application du 2° du I de l’article R. 6152-64, le temps passé dans cette position est pris en compte pour l’avancement, dans la limite de cinq années. Pour les autres motifs de disponibilité, le praticien conserve ses droits à avancement dans la limite de cinq ans à condition qu’il exerce une activité professionnelle.

L’activité professionnelle mentionnée au deuxième alinéa recouvre toute activité lucrative, salariée ou indépendante, exercée à temps complet ou à temps partiel et qui :

1° Pour une activité salariée, correspond à une quotité de travail minimale de 600 heures par an ;

2° Pour une activité indépendante, a procuré un revenu soumis à cotisation sociale dont le montant brut annuel est au moins égal au salaire brut annuel permettant de valider quatre trimestres d’assurance vieillesse en application du dernier alinéa de l’article R. 351-9 du code de la sécurité sociale.

Les dispositions de l’article 48-2 du décret n° 85-986 du 16 septembre 1985 relatif au régime particulier de certaines positions des fonctionnaires de l’Etat, à la mise à disposition, à l’intégration et à la cessation définitive de fonctions s’appliquent aux praticiens visés par le présent article.

Article R6152-67 (abrogé)

Abrogé par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 5
Modifié par Décret n°2006-1221 du 5 octobre 2006 – art. 6 () JORF 6 octobre 2006

Il est interdit au praticien placé en disponibilité pour convenance personnelle d’ouvrir un cabinet privé ou d’exercer une activité rémunérée dans un établissement de santé privé à but lucratif, un laboratoire privé d’analyses de biologie médicale ou une officine de pharmacie situés dans le territoire de santé ou le secteur de l’établissement dans lequel il était précédemment affecté.

Article R6152-68

Modifié par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 5

Le poste libéré par un praticien placé en disponibilité est déclaré vacant lorsque la disponibilité excède six mois. Lorsque l’intéressé désire être réintégré avant l’achèvement d’une période de disponibilité, il doit en faire la demande au moins deux mois à l’avance.

A l’issue de sa mise en disponibilité le praticien est réintégré dans les conditions fixées à l’article R. 6152-59.

S’il n’a pu être réintégré, il est placé en disponibilité d’office dans les conditions fixées à l’article R. 6152-63.

Au cas où à l’expiration d’une période de disponibilité un praticien n’a ni repris ses fonctions, ni obtenu une prolongation de sa disponibilité, il est rayé des cadres.

Paragraphe 7 : Départements d’outre-mer, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon (Articles R6152-69 à R6152-72)

Article R6152-69

Modifié par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 5

Nonobstant les dispositions du 1° de l’article R. 6152-35, les praticiens exerçant leurs fonctions dans un établissement de santé public situé dans un département d’outre-mer, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, à Mayotte ou à Saint-Pierre-et-Miquelon bénéficient, par période de trois ans de services ininterrompus dans l’établissement, d’un congé bonifié d’une durée de trente jours ouvrables, délais de route compris, pour se rendre en métropole.

Ce congé bonifié doit être pris en une seule fois à la suite du congé annuel de l’année au titre de laquelle il est accordé. Toute interruption du congé bonifié entraîne la perte du bénéfice de la durée restant à courir.

Le droit à congé bonifié est acquis à compter du premier jour du trente-cinquième mois de service ininterrompu.

Les congés prévus aux articles R. 6152-35 et R. 6152-49 n’interrompent pas, à l’exception des congés de longue durée, les séjours pris en compte pour l’ouverture du droit à congé bonifié.

Les frais de voyage à l’aller et au retour du praticien, de son conjoint et de ses enfants à charge au sens du livre V du code de la sécurité sociale sont remboursés par l’établissement de santé d’affectation sur la base du prix du voyage par avion en classe la plus économique.

Article R6152-70

Modifié par Décret n°2020-189 du 3 mars 2020 – art. 1

Lorsque le praticien en fonctions dans un département d’outre-mer, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin , à Mayotte ou à Saint-Pierre-et-Miquelon demande à cumuler ses droits à congés de formation au titre de deux années successives, le congé de formation donne lieu au remboursement des frais de déplacement du praticien sur la base du prix du voyage par avion en classe la plus économique, sous réserve de l’agrément du stage par le directeur général de l’agence régionale de santé de la Guyane, le directeur général de l’agence de santé de la Guadeloupe, de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin, le directeur général de l’agence régionale de santé de La Réunion, le directeur général de l’agence régionale de santé de Mayotte ou le préfet de Saint-Pierre-et-Miquelon.

Toutefois, par dérogation aux dispositions du deuxième alinéa de l’article R. 6152-49, le congé de formation dû au titre de l’année où le praticien bénéficie d’un congé bonifié ne peut être regroupé qu’avec ce congé bonifié.

Article R6152-71

Modifié par Décret n°2023-242 du 31 mars 2023 – art. 1

Les praticiens en fonction en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Mayotte, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon perçoivent une indemnité spéciale mensuelle, non soumise à cotisation au régime de retraite complémentaire et égale à 40 % des émoluments mentionnés au 1° de l’article R. 6152-23.

Article D6152-71-1

Créé par Décret n°2018-1298 du 28 décembre 2018 – art. 2

I.-Une indemnité particulière d’exercice est attribuée aux praticiens hospitaliers à temps plein, y compris pendant leur période probatoire, affectés dans un établissement public de santé du Département de Mayotte, s’engageant formellement par écrit à y exercer leurs fonctions pendant une durée minimale de deux années consécutives.

II.-Le montant de l’indemnité particulière d’exercice attribuée est égal à huit mois des émoluments de base du praticien prévus à l’article R. 6152-23.

Les émoluments à considérer sont ceux perçus par le praticien le premier mois de la période d’engagement mentionnée au premier alinéa.

III.-L’indemnité particulière d’exercice est attribuée en deux fractions égales :

-Une première au début de la période d’engagement ;

-Une seconde à la fin de la période d’engagement.

IV.-Chacune des deux fractions de l’indemnité particulière d’exercice est majorée, selon la composition de la famille, de 10 % pour la prise en charge du conjoint, du concubin ou du partenaire d’un pacte civil de solidarité et de 5 % par enfant à charge au sens de la législation sur les prestations familiales. Le paiement de ces majorations ne peut intervenir avant l’arrivée dans le Département de Mayotte des membres de la famille y ouvrant droit. Dans le cas d’une arrivée des membres de la famille postérieure à celle du versement de la première fraction, le paiement de ces majorations est effectué lors du versement de la seconde fraction.

V.-Dans le cas où un couple de praticiens mariés, concubins ou partenaires d’un pacte civil de solidarité est affecté dans un établissement public de santé du Département de Mayotte, les deux praticiens ne peuvent percevoir chacun l’indemnité particulière d’exercice.

L’indemnité particulière d’exercice et, le cas échéant, les majorations prévues au IV sont attribuées à celui des deux praticiens qui bénéficie des émoluments les plus élevés.

VI-Le praticien qui, sur sa demande, cesse ses fonctions avant le terme de la période d’engagement, ne peut percevoir les fractions prévues au III et les majorations éventuelles prévues au IV non encore échues de l’indemnité particulière d’exercice. Il est en outre tenu de rembourser à l’établissement public de santé du Département de Mayotte lui ayant versé l’indemnité le montant des sommes déjà perçues au titre de l’indemnité particulière d’exercice.

Si la cessation des fonctions avant le terme de la période d’engagement dans le département de Mayotte résulte des besoins du service ou d’une inaptitude temporaire ou définitive à la poursuite du service, constatée par le comité médical prévu de l’article R. 6152-36 du code de la santé publique le praticien conserve le bénéfice de la première fraction de l’indemnité particulière d’exercice et des majorations éventuelles déjà versées.

Article R6152-72

Modifié par Décret n°2023-242 du 31 mars 2023 – art. 1

Les frais de transport des praticiens, de leur conjoint et de leurs enfants à charge au sens du livre V du code de la sécurité sociale ainsi que les frais de déménagement de leur mobilier, afférents à leur changement de résidence sont supportés, lors de leur installation et lors de leur retour après affectation sur le territoire métropolitain, par l’établissement du département d’outre-mer, de Saint-Barthélemy, de Saint-Martin , de Mayotte ou de Saint-Pierre-et-Miquelon dans lequel les praticiens intéressés sont ou ont été affectés.

Paragraphe 6 : Départements d’outre-mer et Saint-Pierre-et-Miquelon. (abrogé)

Droit syndical

Sous-section 7 : Droit syndical. (Articles R6152-73 à D6152-73-6)

Article R6152-73

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 6

Le droit syndical est garanti aux praticiens hospitaliers.

Ils ne peuvent subir aucun préjudice ou bénéficier d’avantages en raison de leurs engagements syndicaux.

Des autorisations spéciales d’absence sont accordées, par le directeur de l’établissement, dans des conditions fixées par arrêté du ministre chargé de la santé, aux représentants syndicaux des praticiens hospitaliers, dûment mandatés, à l’occasion de la tenue de congrès syndicaux, fédéraux et confédéraux, ainsi que de la réunion des instances nationales et régionales de leur syndicat lorsqu’ils en sont membres élus.

Article D6152-73-1

Créé par Décret n°2021-908 du 7 juillet 2021 – art. 1

Les organisations syndicales représentatives au Conseil supérieur des personnels médicaux, odontologistes et pharmaceutiques des établissements publics de santé mentionné à l’article R. 6156-1 bénéficient, par le biais de leurs adhérents, d’une adresse de messagerie électronique syndicale au sein de l’établissement dans lequel ils exercent leurs fonctions.

Ils peuvent adresser leurs communiqués aux praticiens qui exercent dans l’établissement sur décision du directeur de l’établissement, après information du président de la commission médicale d’établissement.

Article D6152-73-2

Créé par Décret n°2021-908 du 7 juillet 2021 – art. 1

Dans la limite des crédits ouverts à cet effet au budget du ministre chargé de la santé, une subvention de fonctionnement pour des moyens informatiques et de téléphonie est allouée pour chaque siège de représentant titulaire détenu au Conseil supérieur des personnels médicaux, odontologistes et pharmaceutiques des établissements publics de santé.

Le montant de cette subvention est fixé par un arrêté conjoint des ministres chargés de la fonction publique, du budget et de la santé.

Article D6152-73-3

Créé par Décret n°2021-908 du 7 juillet 2021 – art. 1

Un crédit global de temps syndical annuel est alloué à l’ensemble des organisations syndicales représentées au Conseil supérieur des personnels médicaux, odontologistes et pharmaceutiques.

Son volume en équivalent temps plein est fixé à dix-huit. Il est réparti entre les organisations syndicales représentées au conseil supérieur proportionnellement au nombre de voix obtenu par chacune d’elles lors des élections à ce conseil avec répartition des restes à la plus forte moyenne.

Le crédit de temps syndical ainsi attribué est utilisé librement pour les besoins de l’activité syndicale et de la représentation des personnels auprès de l’autorité administrative.

Article D6152-73-4

Créé par Décret n°2021-908 du 7 juillet 2021 – art. 1

Les organisations syndicales représentatives désignent les bénéficiaires du crédit global de temps syndical parmi les agents employés par les personnes publiques mentionnées à l’article 2 de la loi du 9 janvier 1986.

L’utilisation du crédit global de temps syndical par les bénéficiaires est accordé par le directeur de l’établissement sous réserve des nécessités de service. Le refus doit être motivé.

Au début de chaque année civile, les organisations syndicales communiquent au ministère chargé de la santé la liste nominative des personnels bénéficiaires du crédit global de temps syndical et la répartition du nombre d’équivalents temps plein entre ces bénéficiaires.

Au vu de ces informations, le ministère chargé de la santé verse à chaque établissement une compensation financière.

Article D6152-73-5

Créé par Décret n°2021-908 du 7 juillet 2021 – art. 1

Sur simple présentation de leur convocation, les représentants syndicaux se voient accorder une autorisation d’absence lorsqu’ils sont appelés à siéger au sein du conseil supérieur ou lorsqu’ils prennent part à des réunions de travail convoquées par l’administration.

La durée de l’autorisation d’absence comprend, outre les délais de route, une durée de temps égale au double de la durée prévisible de la réunion, destinée à permettre aux intéressés d’assurer la préparation et le compte rendu des travaux.

Article D6152-73-6

Créé par Décret n°2021-908 du 7 juillet 2021 – art. 1

Les personnels mentionnés à l’article R. 6156-3 du présent code ont droit au congé pour formation syndicale avec traitement d’une durée maximum de 5 jours ouvrables par an.

Ce congé ne peut être accordé que pour effectuer un stage ou suivre une session organisée par l’un des centres ou instituts qui figurent sur une liste arrêtée tous les trois ans par le ministre chargé de la santé.

L’agent choisit librement la formation et l’organisme de formation qui l’assure parmi ceux figurant sur la liste mentionnée à l’alinéa précédent.

Il adresse sa demande de congé par écrit au directeur de l’établissement au moins un mois à l’avance. A défaut de réponse expresse au plus tard le quinzième jour qui précède le début du stage ou de la session, le congé est réputé accordé.

Le bénéfice du congé ne peut être refusé que si les nécessités du service s ‘ y opposent. Le refus doit être motivé.

L’organisme de formation délivre, à la fin du stage, une attestation d’assiduité que l’intéressé remet à son chef de service au moment de la reprise de fonctions.

Discipline.

Sous-section 8 : Discipline. (Articles R6152-74 à R6152-78)

Article R6152-74

Modifié par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 6

Les sanctions disciplinaires applicables aux praticiens relevant de la présente section sont :

1° L’avertissement ;

2° Le blâme ;

3° La réduction d’ancienneté de services entraînant une réduction des émoluments ;

4° La suspension pour une durée ne pouvant excéder six mois avec suppression totale ou partielle des émoluments ;

5° La mutation d’office ;

6° La révocation.

L’avertissement et le blâme sont prononcés par le directeur général du Centre national de gestion, après avis du directeur général de l’agence régionale de santé, du directeur de l’établissement, de la commission médicale d’établissement siégeant en formation restreinte aux praticiens titulaires, et après communication de son dossier à l’intéressé. Ces décisions sont motivées.

L’avis de la commission médicale d’établissement est rendu dans un délai de deux mois à compter de la date de sa convocation. A défaut, l’avis motivé du président de la commission médicale d’établissement est alors seul requis.

Les autres sanctions sont prononcées par décision motivée du directeur général du Centre national de gestion après avis du conseil de discipline.

La composition et les modalités de fonctionnement du conseil de discipline sont fixées par la sous-section 2 de la section 3 du présent chapitre.

Article R6152-75

Modifié par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 6

Le conseil de discipline est saisi par le directeur général du Centre national de gestion.

Le praticien intéressé doit être avisé au moins deux mois à l’avance, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, de la date de sa comparution devant le conseil de discipline et avoir communication intégrale de son dossier. Il peut présenter devant le conseil de discipline des observations écrites ou orales, faire entendre des témoins et se faire assister d’un défenseur de son choix.

Le droit de citer des témoins appartient également à l’administration.

Le conseil entend toutes les personnes qu’il estime devoir convoquer. Il prend connaissance des observations du directeur général de l’agence régionale de santé, du directeur de l’établissement et de la commission médicale de l’établissement où exerce le praticien siégeant en formation restreinte aux praticiens titulaires et hors la présence du praticien.

Le conseil de discipline peut ordonner toute enquête complémentaire susceptible de l’éclairer.

Article R6152-76

Modifié par Décret n°2006-717 du 19 juin 2006 – art. 1 () JORF 21 juin 2006

Le conseil de discipline doit se prononcer dans le délai de quatre mois à compter du jour où il a été saisi, ce délai étant porté à six mois lorsqu’une enquête complémentaire est effectuée.

En cas de poursuites devant une juridiction pénale, le conseil de discipline peut surseoir à émettre son avis jusqu’à la décision de cette juridiction.

Article R6152-77

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 7

Dans l’intérêt du service, le praticien qui fait l’objet d’une procédure disciplinaire peut être immédiatement suspendu par le directeur général du Centre national de gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière.

L’intéressé conserve, pendant le temps où il est suspendu, le bénéfice des émoluments mentionnés au 1° de l’article R. 6152-23. Toutefois, lorsqu’une décision de justice lui interdit d’exercer, ses émoluments subissent une retenue, qui ne peut être supérieure à la moitié de leur montant.

A l’issue de la procédure disciplinaire ou lorsqu’aucune décision n’est intervenue dans le délai de cinq mois à compter de la suspension, cette dernière prend fin et l’intéressé reçoit de nouveau l’intégralité de ses émoluments. Toutefois, lorsque l’intéressé fait l’objet de poursuites pénales, sa situation n’est définitivement réglée qu’après que la décision rendue par la juridiction judiciaire saisie est devenue définitive.

Si l’intéressé n’a subi aucune sanction ou n’a fait l’objet que d’un avertissement ou d’un blâme, il a droit au remboursement des retenues opérées sur ses émoluments.

Article R6152-78

Modifié par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 6

Le praticien qui a fait l’objet d’une sanction disciplinaire et qui n’a pas été exclu des cadres peut, après cinq années, s’il s’agit d’un avertissement ou d’un blâme, et dix années, s’il s’agit de toute autre peine, demander au directeur général du Centre national de gestion qu’aucune trace de la sanction ne subsiste à son dossier.

Le directeur général du Centre national de gestion statue après avis du conseil de discipline lorsque celui-ci a été consulté préalablement à la sanction.

S’il y a lieu le dossier du praticien est reconstitué sous le contrôle du conseil de discipline.

Insuffisance professionnelle

Sous-section 9 : Insuffisance professionnelle. (Articles R6152-79 à R6152-82)

Article R6152-79

Modifié par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 7

L’insuffisance professionnelle consiste en une incapacité dûment constatée à accomplir les travaux ou à assumer les responsabilités relevant normalement des fonctions de praticien hospitalier. Elle résulte de l’inaptitude à l’exercice des fonctions du fait de l’état physique, psychique ou des capacités intellectuelles du praticien.

L’insuffisance professionnelle ne peut être retenue dans les cas mentionnés aux articles R. 6152-37 à R. 6152-41. Elle est distincte des fautes à caractère disciplinaire.

Le praticien hospitalier qui fait preuve d’insuffisance professionnelle fait l’objet soit d’une mesure de reconversion professionnelle, soit d’une mesure de licenciement avec indemnité.

Ces mesures sont prononcées par arrêté du directeur général du Centre national de gestion, après avis de la commission statutaire nationale siégeant dans les conditions fixées par l’article R. 6152-80.

Le praticien qui bénéficie d’une mesure de reconversion professionnelle est placé en recherche d’affectation.

Article R6152-80

Modifié par Décret n°2019-79 du 6 février 2019 – art. 13

Lorsque la commission statutaire nationale est appelée à donner un avis sur l’insuffisance professionnelle d’un praticien hospitalier, elle siège dans une composition et selon des modalités déterminées aux articles R. 6156-69 à R. 6156-78.

La commission statutaire nationale est saisie par le directeur général du Centre national de gestion après avis de la commission médicale de l’établissement où est affecté le praticien, siégeant en formation restreinte aux praticiens titulaires, et du directeur général de l’agence régionale de santé.

La commission médicale d’établissement rend son avis dans un délai de deux mois à compter de la date de sa convocation. A défaut, seul est requis l’avis du président de la commission médicale d’établissement.

L’intéressé a communication de son dossier deux mois avant sa comparution devant la commission. Il peut se faire assister par un ou plusieurs experts de son choix et citer des témoins.

L’administration peut également désigner des experts et citer des témoins.

Article R6152-81

Modifié par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 7

Lorsque l’intérêt du service l’exige, le praticien qui fait l’objet d’une procédure prévue à l’article R. 6152-80 peut être suspendu en attendant qu’il soit statué sur son cas.

Il conserve, pendant la durée de sa suspension, la totalité des émoluments prévus au 1° de l’article R. 6152-23.

Article R6152-82

Modifié par Décret n°2006-717 du 19 juin 2006 – art. 1 () JORF 21 juin 2006

En cas de licenciement pour insuffisance professionnelle, l’intéressé perçoit une indemnité dont le montant est fixé à la moitié de la dernière rémunération mensuelle perçue avant le licenciement pour chacune des douze premières années de service, au tiers de cette même rémunération pour chacune des années suivantes, sans que son montant puisse excéder douze fois la rémunération mensuelle. Toute durée de service supérieure à six mois est comptée pour un an et toute durée de service inférieure à six mois n’est pas prise en compte.

Cessation progressive

Sous-section 10 : Cessation progressive d’exercice.

Article R6152-94 (abrogé)

Abrogé par Décret n°2016-1426 du 21 octobre 2016 – art. 9 (V)
Modifié par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 8

Les praticiens hospitaliers en position d’activité occupant un emploi à temps complet dont la limite d’âge est fixée à soixante-cinq ans, qui sont âgés de cinquante-sept ans au moins et qui justifient de trente-trois années de cotisations à un ou plusieurs régimes de base obligatoires d’assurance vieillesse et qui ont accompli vingt-cinq années de services militaires et de services civils effectifs en qualité de fonctionnaire ou d’agent public, peuvent être admis par le directeur de l’établissement, sur leur demande et sous réserve des nécessités de service, en tenant compte notamment de la situation des effectifs, à bénéficier d’un régime de cessation progressive d’exercice.

La durée des vingt-cinq années de services prévue à l’alinéa précédent est réduite, dans la limite de six années, du temps durant lequel les praticiens ont bénéficié d’un congé parental ou ont été placés en disponibilité au titre des 1° et 2° de l’article R. 6152-64.

Les praticiens hospitaliers admis au bénéfice de la cessation progressive d’exercice s’engagent à y demeurer jusqu’à la date à laquelle ils atteignent l’âge d’ouverture de leurs droits à la retraite, sans pouvoir revenir sur ce choix. Le bénéfice de la cessation progressive d’exercice cesse sur demande à compter de cette date et au plus tard à la limite d’âge. Les praticiens hospitaliers sont alors mis à la retraite.

Pendant la durée de la cessation progressive d’exercice, les praticiens hospitaliers exercent leur fonction à temps réduit. La quotité de temps de travail qu’ils accomplissent est soit :

1° Dégressive en fonction de leur date d’entrée dans le dispositif : 80 % pendant les deux premières années, puis 60 %.

Les intéressés perçoivent alors pendant les deux premières années passées en cessation progressive d’exercice six septièmes de leurs émoluments hospitaliers mentionnés au 1° de l’article R. 6152-23 et, le cas échéant, des l’indemnité pour activité sur plusieurs établissements et l’indemnité d’engagement de service public exclusif. Ils perçoivent ensuite et jusqu’à leur sortie du dispositif 70 % des émoluments hospitaliers et des indemnités mentionnées au présent alinéa.

2° Fixe avec une quotité de travail à 50 %.

Les intéressés perçoivent une rémunération égale à 60 % de leurs émoluments hospitaliers et, le cas échéant, des indemnités visées à l’alinéa précédent.

Les praticiens hospitaliers sont admis au bénéfice de la cessation progressive d’exercice au plus tôt le premier jour du mois suivant celui de leur cinquante-septième anniversaire et s’ils justifient des conditions de cotisation et de services effectifs prévus au premier alinéa du présent article.

La différence entre les émoluments qui leur seraient servis s’ils réalisaient la même durée de temps de travail à temps réduit et la rémunération effectivement servie n’entre pas dans l’assiette des cotisations du régime de retraite complémentaire des assurances sociales institué par le décret n° 70-1277 du 23 décembre 1970 portant création d’un régime de retraite complémentaire des assurances sociales en faveur des agents non titulaires de l’Etat et des collectivités publiques (IRCANTEC).

Cessation de fonctions

Sous-section 11 : Cessation de fonctions. (Articles R6152-96 à R6152-98)

Article R6152-95 (abrogé)

Abrogé par Décret n°2016-1426 du 21 octobre 2016 – art. 9 (V)
Modifié par Décret n°2006-717 du 19 juin 2006 – art. 1 () JORF 21 juin 2006

La limite d’âge des praticiens relevant du présent statut est fixée à soixante-cinq ans.

Article R6152-96

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 8

Les praticiens hospitaliers régis par la présente section peuvent se prévaloir du titre d’ancien médecin, chirurgien, psychiatre, spécialiste, biologiste, odontologiste ou pharmacien des hôpitaux, s’ils ont exercé leurs fonctions pendant cinq années effectives. Les fonctions exercées à temps partiel sont prises en compte au prorata des obligations de service hebdomadaires, dans la limite de dix années.

Ils peuvent se prévaloir de l’honorariat de leur emploi, lorsqu’ils cessent leurs fonctions pour faire valoir leurs droits à la retraite, à condition d’avoir accompli vingt ans au moins de services hospitaliers. Toutefois, l’honorariat peut être refusé, au moment du départ du praticien, par une décision motivée du directeur général du Centre national de gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière, pour un motif tiré de la qualité des services rendus. Il peut également être retiré, après la radiation des cadres, si la nature des activités exercées le justifie. Il ne peut être fait mention de l’honorariat à l’occasion d’activités privées lucratives autres que culturelles, scientifiques ou de recherche.

Article R6152-97

Modifié par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 9

Les praticiens hospitaliers peuvent présenter leur démission au directeur général du Centre national de gestion, en respectant un délai de préavis de trois mois.

Dans un délai de trente jours à compter de la réception de la demande du praticien, le directeur général du Centre national de gestion notifie sa décision au praticien. Il peut demander au praticien démissionnaire d’assurer ses fonctions pendant la durée nécessaire à son remplacement sans que cette durée puisse excéder six mois à compter de la date de réception par le Centre national de gestion de la demande du praticien. Si le directeur général du Centre national de gestion ne s’est pas prononcé dans le délai de trente jours à compter de la réception de la lettre de démission, la démission est réputée acceptée.

Lorsque le praticien démissionnaire prévoit d’exercer une activité salariée ou à titre libéral, lui sont applicables les dispositions de l’article 87 de la loi n° 93-122 du 29 janvier 1993 relative à la prévention de la corruption et à la transparence de la vie économique et des procédures publiques et la réglementation prise pour son application.

Article R6152-98

Modifié par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 9

Le praticien hospitalier qui cesse de remplir les conditions fixées au 1° de l’article R. 6152-302 ou qui fait l’objet d’une condamnation comportant la perte des droits civiques ou d’une radiation du tableau de l’ordre est licencié sans indemnité.

Article R6152-99 (abrogé)

Abrogé par Décret n°2010-1141 du 29 septembre 2010 – art. 9
Modifié par Décret n°2006-717 du 19 juin 2006 – art. 1 () JORF 21 juin 2006

Les praticiens hospitaliers nés entre le 1er janvier 1943 et le 31 décembre 1946 peuvent accéder, sur leur demande et sous réserve des nécessités de la continuité et du fonctionnement du service, au congé de fin d’exercice s’ils remplissent les conditions suivantes :

1° Etre en position d’activité ou en détachement au titre des 1°, 2°, 6° et 7° de l’article R. 6152-51 ;

2° Ne pas bénéficier d’un congé non rémunéré ;

3° Justifier de cent soixante trimestres validés au titre des régimes de base obligatoires d’assurance vieillesse et avoir accompli au moins vingt-cinq années de services militaires ou civils effectifs en qualité de fonctionnaire ou d’agent public.

La condition d’âge n’est pas opposable aux praticiens qui justifient de cent soixante-douze trimestres validés au titre des régimes mentionnés ci-dessus et de quinze années de services militaires ou civils effectifs en qualité de fonctionnaire ou d’agent public.

Les praticiens sont admis à bénéficier du congé de fin d’exercice le premier jour du mois suivant la date à laquelle ils remplissent les conditions requises.

Les fonctions hospitalières des praticiens admis au bénéfice du congé de fin d’exercice cessent de plein droit à la fin du mois au cours duquel les intéressés atteignent l’âge prévu pour bénéficier d’une pension de retraite du régime général d’assurance vieillesse en vertu du premier alinéa de l’article L. 351-1 du code de la sécurité sociale.

Les praticiens hospitaliers bénéficiaires du congé de fin d’exercice perçoivent un revenu de remplacement égal à 70 % de leurs émoluments hospitaliers mentionnés au 1° de l’article R. 6152-23, calculé sur la moyenne des émoluments perçus au cours des six derniers mois précédant leur départ en congé de fin d’exercice. Pour les agents autorisés à exercer leurs fonctions à temps réduit ou bénéficiaires d’un congé de grave maladie dont la rémunération est réduite de moitié ainsi que pour ceux placés en cessation progressive d’exercice en application de l’article R. 6152-94, le revenu de remplacement est égal à 70 % des émoluments hospitaliers bruts à temps plein. Le revenu de remplacement ne peut être inférieur à un minimum fixé par arrêté et suit l’évolution des traitements de la fonction publique.

Le service du revenu de remplacement prévu ci-dessus est assuré mensuellement par l’établissement public ou la collectivité où exerçait le praticien hospitalier au moment de son départ en congé de fin d’exercice. Ce revenu de remplacement est servi jusqu’à la fin du mois au cours duquel il atteint l’âge de soixante ans.

Les praticiens hospitaliers restent assujettis, durant le congé de fin d’exercice, à leur régime de sécurité sociale pour l’ensemble des risques autres que le risque vieillesse. Le revenu de remplacement donne lieu à la perception de la cotisation prévue par l’article L. 131-2 du code de la sécurité sociale.

Le congé de fin d’exercice n’ouvre aucun droit au titre du régime général d’assurance vieillesse de sécurité sociale. Les praticiens hospitaliers continuent cependant à acquérir des droits au titre du régime de retraite complémentaire géré par l’institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l’Etat et des collectivités publiques. Ils cotisent à ce régime sur la totalité du revenu de remplacement. L’établissement ou la collectivité qui verse le revenu de remplacement cotise pour la part patronale dans les mêmes conditions. Les praticiens hospitaliers ne peuvent obtenir de points gratuits de cette institution au titre de ce congé.

Le praticien hospitalier admis au bénéfice du congé de fin d’exercice ne peut revenir sur le choix qu’il a fait. Au terme de ce congé, il ne peut pas reprendre une activité rémunérée auprès d’un autre établissement public de santé ou d’une autre personne morale de droit public.

Les praticiens hospitaliers admis au bénéfice du congé de fin d’exercice ne peuvent exercer aucune activité lucrative pendant ce congé. Toutefois, cette interdiction ne s’applique ni à la production d’oeuvres scientifiques, littéraires ou artistiques ni, dans les limites prévues à l’article R. 6152-24, aux activités d’enseignement rémunérées sous forme de vacations ainsi qu’à la participation à des jurys de concours.

En cas de violation de l’interdiction mentionnée à l’alinéa ci-dessus, le service du revenu de remplacement est suspendu par décision du directeur de l’établissement public de santé, et il est procédé à la répétition des sommes indûment perçues. La période de perception irrégulière du revenu de remplacement n’ouvre pas droit à validation au titre des régimes de retraite complémentaire.

Le refus du congé de fin d’exercice doit être motivé.

Concours national

Sous-section 12 : Concours national. (Articles R6152-301 à R6152-308)

Article R6152-301

Chaque année, un concours national de praticien hospitalier des établissements publics de santé, donnant lieu à établissement d’une liste d’aptitude unique, établie par discipline et par spécialité peut être organisé. Un arrêté du ministre chargé de la santé fixe, pour chaque session, les disciplines et spécialités ouvertes au concours.

Les candidats ne peuvent se présenter, pour une même session, que dans une seule spécialité.

La durée de validité de la liste d’aptitude est fixée à quatre ans à compter de sa date de publication au Journal officiel de la République française.

Conformément à l’article 4 du décret n° 2021-1230 du 25 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021.

Article R6152-302

Tout candidat à ce concours doit remplir les conditions suivantes :

1° Soit remplir les conditions requises pour l’exercice de la profession de médecin, de chirurgien-dentiste ou de pharmacien en application des articles L. 4111-1 et L. 4221-1 et présenter :

  1. a) Soit le diplôme ou certificat de spécialisation de troisième cycle qualifiant permettant l’exercice de la spécialité postulée ;
  2. b) Soit l’équivalence du certificat de spécialisation de troisième cycle qualifiant correspondant à la spécialité postulée délivrée par arrêté du ministre chargé de l’enseignement supérieur ;
  3. c) Soit la qualification ordinale correspondant à la spécialité postulée ;
  4. d) Soit un diplôme, certificat ou autre titre de spécialiste délivré par un des Etats membres de la Communauté européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen ;

2° Soit être autorisé à exercer la profession de médecin, chirurgien-dentiste ou pharmacien, le cas échéant par spécialité, en application des articles L. 4111-2, L. 4131-1-1, L. 4141-3-1, L. 4221-12, L. 4221-14-1, L. 4221-14-2, L. 6213-3, de la première phrase du 1° de l’article L. 6213-2 ou de l’article 60 de la loi n° 99-641 du 27 juillet 1999 portant création d’une couverture maladie universelle.

Dans tous les cas énumérés à l’alinéa précédent, le candidat doit justifier d’une inscription au tableau de l’ordre professionnel.

Lorsqu’il n’existe ni diplôme, ni certificat, ni autre titre correspondant à une des spécialités offertes au concours, un arrêté des ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la santé fixe les conditions retenues pour l’inscription dans cette spécialité.

La nature des pièces justificatives à produire par le candidat est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé.

Article R6152-303

Les épreuves comportent un entretien avec le jury et un examen, sur dossier, des titres, travaux et services rendus retraçant le parcours et le projet professionnel du candidat.

Les modalités d’organisation des épreuves sont fixées par un arrêté conjoint des ministres chargé de l’enseignement supérieur et de la santé.

Conformément à l’article 4 du décret n° 2021-1230 du 25 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021.

Article R6152-306

Modifié par Décret n°2023-242 du 31 mars 2023 – art. 3

Un jury national est constitué par discipline ou par spécialité. Chaque jury est composé pour moitié :

1° De praticiens hospitaliers régis par les dispositions de la section 1 du présent chapitre comptant au moins quatre ans de services effectifs dans l’une ou l’autre de ces qualités ;

2° De membres du personnel enseignant et hospitalier titulaires régis par le décret n° 2021-1645 du 13 décembre 2021 relatif au personnel enseignant et hospitalier des centres hospitaliers et universitaires.

Article R6152-307

Les membres du jury sont désignés par tirage au sort et nommés par arrêté du directeur général du Centre national de gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière. Ils ne peuvent siéger deux années consécutives et ne peuvent être membres de la commission nationale statutaire.

Les modalités de constitution des collèges et de tirage au sort des membres des jurys, par discipline et spécialité, sont fixées par arrêté des ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la santé.

Conformément à l’article 4 du décret n° 2021-1230 du 25 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021.

Article R6152-308

Les modalités d’évaluation du candidat par le jury sont fixées par arrêté du ministre chargé de l’enseignement supérieur et du ministre chargé de la santé.

Il établit la liste d’aptitude par discipline et spécialité et par ordre alphabétique.

Conformément à l’article 4 du décret n° 2021-1230 du 25 septembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er octobre 2021.

Conseil de discipline

Sous-section 13 : Conseil de discipline (Articles R6152-310 à R6152-323-1)

Paragraphe 1 : Fonctionnement. (Articles R6152-310 à R6152-317)

Article R6152-310

Ne peuvent siéger au conseil de discipline pour une affaire déterminée :

1° Le conjoint du praticien intéressé ou la personne ayant avec ce dernier un lien de parenté ou d’alliance jusqu’au quatrième degré inclus ;

2° L’auteur de la plainte ayant provoqué la saisine du conseil de discipline ;

3° L’auteur de l’enquête dont les conclusions ont motivé la saisine du conseil de discipline ;

4° Le praticien qui fait l’objet de la procédure ;

5° Les inspecteurs de l’agence régionale de santé ayant la qualité de médecin ou de pharmacien de la région où exerce le praticien concerné ;

6° Toute personne exerçant ses fonctions ou investie d’un mandat dans l’établissement où exerce le praticien qui fait l’objet de la procédure.

Article R6152-311

La représentation des praticiens est assurée par les représentants élus de la discipline ou du groupe de discipline dont relève le praticien à l’égard duquel la procédure a été mise en oeuvre.

Article R6152-312

La citation de témoins est effectuée par les parties qui doivent en informer le président du conseil de discipline en lui communiquant les noms et qualités des personnes citées.

Article R6152-313

Pour chaque affaire, le président du conseil de discipline choisit un rapporteur soit parmi les membres ou anciens membres de l’inspection générale des affaires sociales, docteurs en médecine n’appartenant pas au conseil de discipline, soit parmi les inspecteurs des agences régionales de santé ayant la qualité de médecin et de pharmacien, exception faite des médecins ou des pharmaciens exerçant dans l’agence régionale de santé de la région de l’établissement où exerce le praticien intéressé.

Si le praticien intéressé est odontologiste, le rapporteur est choisi par le président du conseil de discipline parmi les personnels titulaires enseignants et hospitaliers des centres de soins, d’enseignement et de recherche dentaires des centres hospitaliers et universitaires.

Les incompatibilités prévues à l’article R. 6152-310 sont applicables pour le choix du rapporteur.

Article R6152-314

Le rapporteur instruit l’affaire par tous les moyens propres à éclairer le conseil de discipline ; il établit un rapport écrit contenant l’exposé des faits et les moyens des parties et le transmet au président du conseil de discipline.

Si le rapporteur s’est appuyé sur des éléments nouveaux pour instruire l’affaire, le président doit ordonner la communication des pièces utilisées et reporter la date de la réunion du conseil de discipline afin que le praticien dispose d’un délai supplémentaire, dont la durée est fixée par le président pour préparer une défense.

Le rapporteur assiste avec voix consultative à la séance du conseil de discipline devant lequel il donne lecture de son rapport en présence du praticien intéressé et, le cas échéant, du défenseur qui l’assiste. Il peut fournir toutes observations complémentaires.

Article R6152-315

Le conseil ne peut valablement délibérer que si au moins deux tiers de ses membres, dont le président ou son suppléant, sont présents. Lorsque ce quorum n’est pas atteint, une nouvelle convocation est envoyée dans un délai de huit jours aux membres du conseil qui siège alors valablement si la moitié au moins de ses membres, dont le président ou son suppléant, sont présents.

Le vote a lieu à bulletin secret.

Si plusieurs sanctions disciplinaires sont envisagées au cours de la délibération, la sanction la plus forte est mise aux voix la première. Une sanction ne peut être retenue qu’à la majorité absolue des membres présents.

En cas de partage égal des voix, il est procédé à une nouvelle délibération et à un deuxième tour de scrutin. Si, au deuxième tour, le partage égal des voix est maintenu, la sanction n’est pas retenue et le président met aux voix une sanction moins grave.

Article R6152-316

L’avis du conseil de discipline doit être motivé et mentionner le nom des membres ayant participé à la délibération. Il est signé et daté par le président.

L’avis du conseil de discipline est transmis dans un délai de quinze jours au directeur général du Centre national de gestion, accompagné des observations formulées avant la saisine du conseil par le directeur général de l’agence régionale de santé et la commission médicale de l’établissement où exerce le praticien.

Article R6152-317

Le secrétariat du conseil de discipline est assuré par le centre national de gestion.

Les membres du conseil de discipline et le personnel du centre national de gestion qui en assure le secrétariat sont soumis au secret professionnel défini aux articles 226-13 et 226-14 du code pénal pour tous les faits et documents dont ils ont connaissance en leur qualité.

Paragraphe 2 : Composition. (Articles R6152-318 à R6152-323-1)

Article R6152-318

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 9

Le conseil de discipline comprend :

1° Un président et un président suppléant, membres du Conseil d’Etat, nommés sur proposition du vice-président du Conseil d’Etat ;

2° Six membres titulaires et six membres suppléants représentant l’administration dont :

a) Un membre titulaire et un membre suppléant, nommés sur proposition du directeur général de la santé ;

b) Un membre titulaire et un membre suppléant, nommés sur proposition du directeur général de l’offre de soins ;

c) Un membre titulaire et un membre suppléant, membres de l’inspection générale des affaires sociales, nommés sur proposition du chef de l’inspection générale des affaires sociales ;

d) Un membre titulaire et un membre suppléant, membres du corps des médecins inspecteurs de santé publique ou du corps des pharmaciens inspecteurs de santé publique, désignés par le ministre chargé de la santé ;

e) Un membre titulaire et un membre suppléant, membres du corps des personnels de direction des établissements mentionnés aux 1° et 2° de l’article 2 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière, nommés sur proposition de l’organisation la plus représentative des établissements mentionnés à ce même article 2 ;

f) Un membre titulaire et un membre suppléant, nommés sur proposition du directeur général du Centre national de gestion ;

Pour la désignation des représentants de l’administration, le conseil de discipline a vocation à assurer la représentation équilibrée de la répartition entre les femmes et les hommes.

3° Six représentants titulaires et suppléants, élus par le collège des praticiens hospitaliers pour chacune des sept sections suivantes :

a) Médecine et spécialités médicales ;

b) Psychiatrie ;

c) Chirurgie, spécialités chirurgicales et odontologie ;

d) Radiologie ;

e) Biologie ;

f) Anesthésie-réanimation ;

g) Pharmacie.

Pour chacune de ces sections, il est constitué un collège unique des praticiens hospitaliers.

Les membres du conseil de discipline sont nommés par arrêté du directeur général du Centre national de gestion publié sur le site internet de ce centre. L’arrêté fixe la date d’effet du mandat des membres élus de la commission.

Article R6152-319 – Modifié par Décret n°2023-315 du 27 avril 2023 – art. 1

La durée du mandat des membres du conseil de discipline est de quatre ans. Lorsque les membres d’une section sont renouvelés en cours de cycle électoral, les représentants du personnel sont élus pour la durée restant à courir avant le renouvellement général.
La durée du mandat peut être exceptionnellement réduite ou prorogée, pour un motif d’intérêt général, par arrêté du directeur général du Centre national de gestion. Cette réduction ou prorogation ne peut excéder une durée de d’un an.
Lors du renouvellement du conseil de discipline, les nouveaux membres entrent en fonction à la date à laquelle prend fin, en application des dispositions précédentes, le mandat des membres auxquels ils succèdent.

Conformément à l’article 2 du décret n° 2023-315 du 27 avril 2023, les dispositions de l’article R. 6152-319, dans leur rédaction résultant du a du 1° de l’article 1er du présent décret, entrent en vigueur à compter du prochain renouvellement de la commission statutaire nationale et de celui du conseil de discipline.

Article R6152-320

Les élections des représentants des personnels ont lieu, soit par voie électronique par internet dans les conditions prévues par le décret n° 2017-1811 du 28 décembre 2017 relatif aux conditions et modalités de mise en œuvre du vote électronique par internet pour l’élection des représentants du personnel au sein des instances de représentation des personnels médicaux, odontologistes et pharmaceutiques des établissements publics de santé et de certains établissements sociaux et médico-sociaux, soit par correspondance, au scrutin de liste proportionnel avec répartition des restes suivant la règle de la plus forte moyenne. Le vote a lieu au scrutin secret. Le vote par procuration n’est pas admis.

Le mode d’expression des suffrages, la date et l’heure de clôture des élections pour le renouvellement du conseil de discipline sont fixés par arrêté du directeur général du Centre national de gestion. Sauf cas de renouvellement anticipé, la date des élections est rendue publique six mois au moins avant l’expiration du mandat en cours.

Conformément à l’article 15 du décret n° 2019-79 du 6 février 2019, ces dispositions sont applicables au prochain renouvellement général du conseil de discipline qui aura lieu au plus tard le 31 juillet 2019.

Toutefois, par dérogation aux dispositions de l’article R. 6152-320 dans sa rédaction issue dudit décret, la date des élections au prochain renouvellement général du conseil de discipline est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé.

Article R6152-321

Modifié par Décret n°2022-134 du 5 février 2022 – art. 9

Sont électeurs, au titre d’une section, les praticiens hospitaliers qui exercent dans la discipline correspondant à la section. Les praticiens en position de disponibilité ne sont pas électeurs.

La qualité d’électeur s’apprécie :

1° Au jour d’ouverture du scrutin en cas d’élection par voie électronique par internet ;

2° Au jour de clôture du scrutin en cas d’élection par correspondance.

La liste des électeurs, par section de vote, est arrêtée par le directeur général du Centre national de gestion. Elle est mise en ligne sur le site internet du centre au moins deux mois avant la date du scrutin. Le directeur général prend les mesures nécessaires pour que la page internet soit protégée de toute indexation par les moteurs de recherche.

Dans les huit jours qui suivent la publication, les électeurs peuvent vérifier les inscriptions et, le cas échéant, présenter des demandes d’inscription. Dans ce même délai, et pendant trois jours à compter de son expiration, des réclamations peuvent être formulées contre les inscriptions ou omissions sur la liste électorale. Le directeur général du Centre national de gestion statue sans délai sur les réclamations.

Aucune modification n’est alors admise sauf dans le cas où un praticien acquiert ou perd, au plus tard la veille du scrutin, la qualité d’électeur. L’inscription ou la radiation est alors prononcée au plus tard la veille du scrutin, soit à l’initiative de l’administration, soit à la demande de l’intéressé.

Les modifications de la liste électorale sont immédiatement mises en ligne sur le site internet du Centre national de gestion.

Article R6152-322

Sont éligibles au titre d’une section du conseil de discipline les praticiens remplissant les conditions pour être inscrits sur la liste électorale de cette section.

Toutefois, ne peuvent être élus les praticiens :

1° En congé de longue durée ;

2° Qui ont été frappés d’une réduction d’ancienneté de services entraînant une réduction des émoluments, d’une suspension avec suppression totale ou partielle des émoluments ou d’une mutation d’office, à moins qu’ils n’aient été amnistiés ou qu’ils n’aient bénéficié d’une décision acceptant leur demande tendant à ce qu’aucune trace de la sanction prononcée ne subsiste à leur dossier ;

3° Frappés d’une des incapacités énoncées aux articles L. 5 et L. 6 du code électoral.

Conformément à l’article 15 du décret n° 2019-79 du 6 février 2019, ces dispositions sont applicables au prochain renouvellement général du conseil de discipline qui aura lieu au plus tard le 31 juillet 2019.

Article R6152-322-1

Pour l’application des dispositions du II de l’article 9 bis de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, la proportion de femmes et d’hommes représentés au sein de chaque section du conseil de discipline est appréciée au 1er janvier de l’année du scrutin. Elle est déterminée et affichée sur le site internet du Centre national de gestion au plus tard quatre mois avant la date du scrutin.

Chaque liste de candidats comprend autant de noms qu’il y a de postes à pourvoir, titulaires et suppléants, pour une section donnée sans qu’il soit fait mention pour chacun des candidats de la qualité de titulaire ou de suppléant.

Elle comprend un nombre de femmes et un nombre d’hommes correspondant à la part de femmes et à la part d’hommes représentés au sein de chaque section du conseil de discipline. Ce nombre est calculé sur l’ensemble des candidats inscrits sur la liste. Lorsque l’application de ces dispositions n’aboutit pas à un nombre entier de candidats à désigner pour chacun des deux sexes, il est procédé indifféremment à l’arrondi à l’entier inférieur ou supérieur.

Un même candidat ne peut pas être présenté par plusieurs listes.

Chaque liste comporte les nom et prénom d’un délégué de liste, candidat ou non, désigné par l’organisation syndicale afin de représenter la liste dans toutes les opérations électorales. L’organisation peut désigner un délégué suppléant.

Le dépôt de chaque liste est accompagné d’une déclaration de candidature signée par chaque candidat, qui comporte ses nom et prénom ainsi que le scrutin et la section au titre desquels il se présente.

Les listes peuvent être communes à plusieurs organisations syndicales.

Conformément à l’article 15 du décret n° 2019-79 du 6 février 2019, ces dispositions sont applicables au prochain renouvellement général du conseil de discipline qui aura lieu au plus tard le 31 juillet 2019.

Article R6152-322-2

Les listes de candidats sont déposées au moins quarante-deux jours avant la date fixée pour les élections, par les organisations syndicales qui remplissent les conditions fixées à l’article L. 6156-3. Le dépôt fait l’objet d’un récépissé remis au délégué de liste.

Sous réserve des dispositions de l’article R. 6152-322-3, aucune liste ne peut être déposée ou modifiée après cette date.

Conformément à l’article 15 du décret n° 2019-79 du 6 février 2019, ces dispositions sont applicables au prochain renouvellement général du conseil de discipline qui aura lieu au plus tard le 31 juillet 2019.

Article R6152-322-3

Lorsque l’administration constate que la liste ne satisfait pas aux conditions fixées à l’article L. 6156-3, elle en informe le délégué de liste par une décision motivée. Cette décision est remise par tout moyen conférant date certaine et au plus tard le jour suivant la date limite de dépôt des listes de candidatures.

Si, dans un délai de trois jours suivant la date limite de dépôt des listes, un ou plusieurs candidats inscrits sur une liste sont reconnus inéligibles, l’administration informe sans délai le délégué de liste. Celui-ci peut alors transmettre, dans un délai de trois jours à compter de l’expiration de ce délai de trois jours, les rectifications nécessaires. Chaque candidat inéligible est remplacé par un candidat désigné dans le respect des conditions fixées au troisième alinéa de l’article R. 6152-322-1. A défaut de rectification, la liste est considérée comme n’ayant présenté aucun candidat dans la section correspondante.

Lorsque le tribunal administratif est saisi d’une contestation de la décision d’irrecevabilité, en application du dernier alinéa du I de l’article 9 bis de la loi du 13 juillet 1983 précitée, le délai de rectification de trois jours prévu à l’alinéa précédent ne court qu’à compter de la notification du jugement.

Si le fait motivant l’inéligibilité est intervenu après la date de limite de dépôt des listes, le candidat défaillant peut être également remplacé, sans qu’il y ait lieu de modifier la date des élections.

Aucun autre retrait de candidature ne peut être opéré après le dépôt des listes de candidature.

Les listes établies dans les conditions fixées par les articles R. 6152-322-1 et R. 6152-322-2 sont mises en ligne sans délai sur le site internet du Centre national de gestion et, en tout état de cause, avant l’envoi du matériel électoral aux électeurs. Le directeur général du Centre national de gestion prend les mesures nécessaires pour que la page internet soit protégée de toute indexation par les moteurs de recherche.

Conformément à l’article 15 du décret n° 2019-79 du 6 février 2019, ces dispositions sont applicables au prochain renouvellement général du conseil de discipline qui aura lieu au plus tard le 31 juillet 2019.

Article R6152-322-4

Lorsque plusieurs organisations syndicales affiliées à une même union de syndicats ont déposé des listes concurrentes pour l’élection à une même section du conseil de discipline, le directeur général du Centre national de gestion en informe, dans un délai de trois jours à compter de la date limite de dépôt des listes, les délégués de chacune des listes. Ces derniers disposent alors d’un délai de trois jours pour transmettre les modifications ou les retraits de liste nécessaires.

Si, après l’expiration de ce dernier délai, ces modifications ou retraits ne sont pas intervenus, l’administration informe dans un délai de trois jours l’union de syndicats dont les listes se réclament. Celle-ci dispose alors d’un délai de cinq jours pour indiquer à l’administration, par tout moyen conférant date certaine, la liste qui peut se prévaloir de l’appartenance à l’union.

En l’absence de cette indication, les organisations syndicales ayant déposé les listes en cause ne peuvent bénéficier des dispositions du 2° du I de l’article 9 bis de la loi du 13 juillet 1983 précitée et ne peuvent se prévaloir de l’appartenance à une union pour l’application de l’article R. 6152-322-5.

Lorsque le tribunal administratif est saisi d’une contestation de la décision d’irrecevabilité, en application du dernier alinéa du I de l’article 9 bis de la loi du 13 juillet 1983 précitée, la procédure prévue aux alinéas précédents est mise en œuvre dans un délai de trois jours à compter de la notification du jugement.

Conformément à l’article 15 du décret n° 2019-79 du 6 février 2019, ces dispositions sont applicables au prochain renouvellement général du conseil de discipline qui aura lieu au plus tard le 31 juillet 2019.

Article R6152-322-5

Il est fait mention, sur le bulletin de vote, de l’appartenance éventuelle de l’organisation syndicale, à la date de dépôt des candidatures, à une union de syndicats à caractère national.

Les bulletins de vote et les professions de foi sont établis d’après un modèle fixé par arrêté du directeur général du Centre national de gestion.

Les électeurs ne peuvent voter que pour une liste entière sans radiation ni adjonction de noms et sans modification de l’ordre de présentation des candidats. Tout bulletin méconnaissant l’une de ces conditions est nul.

Conformément à l’article 15 du décret n° 2019-79 du 6 février 2019, ces dispositions sont applicables au prochain renouvellement général du conseil de discipline qui aura lieu au plus tard le 31 juillet 2019.

Article R6152-322-6

Il est institué un bureau de vote unique pour les élections au conseil de discipline. Le bureau comprend un président et un secrétaire désignés par le directeur général du Centre national de gestion ainsi qu’un délégué de chaque liste en présence. Dans le cas où une liste ne désigne pas de délégué, le bureau est valablement composé sans ce délégué.

En cas d’absence ou d’empêchement du président, celui-ci est remplacé par le secrétaire du bureau.

Le dépouillement du scrutin a lieu dans un délai qui ne peut être supérieur à trois jours ouvrables à compter de la date de l’élection. Le bureau de vote procède au dépouillement, proclame les résultats et établit le procès-verbal des opérations électorales.

Le dépouillement et la proclamation des résultats sont publics.

Conformément à l’article 15 du décret n° 2019-79 du 6 février 2019, ces dispositions sont applicables au prochain renouvellement général du conseil de discipline qui aura lieu au plus tard le 31 juillet 2019.

Article R6152-322-7

Lorsque le scrutin a lieu par correspondance, les bulletins de vote, les enveloppes et les professions de foi, sont réalisés par l’administration et à ses frais. Seul le matériel électoral fourni par l’administration peut être utilisé.

Chaque bulletin est mis sous double enveloppe. L’enveloppe intérieure ne doit comporter ni mention ni signe distinctif. L’enveloppe extérieure porte la mention : “ Elections au conseil de discipline ”, le nom de la section de vote concernée, l’adresse du bureau de vote, le nom, le prénom et la signature de l’électeur. Les enveloppes sont expédiées aux frais de l’administration.

Le dépouillement commence par le recensement des votes. La liste électorale est émargée au fur et à mesure de l’ouverture de chaque enveloppe extérieure et l’enveloppe intérieure est déposée, sans être ouverte, dans l’urne correspondant à la section contenant les suffrages des électeurs. Sont mises à part, sans donner lieu à émargement :

1° Les enveloppes parvenues au bureau de vote après la clôture du scrutin ;

2° Celles ne comprenant pas le nom et le prénom de l’électeur écrits lisiblement et sa signature ;

3° Celles qui sont parvenues en plusieurs exemplaires sous la signature d’un même électeur ;

4° Celles qui comprennent plusieurs enveloppes intérieures ;

5° Les enveloppes intérieures qui ne sont pas vierges de toute annotation.

Les suffrages correspondant à ces enveloppes sont déclarés nuls.

Le bureau de vote procède séparément au dépouillement des bulletins de vote contenus dans chaque urne. Les bulletins non conformes aux dispositions de l’article R. 6152-322-5 ou comportant des annotations ou des ratures ne sont pas valables.

Conformément à l’article 15 du décret n° 2019-79 du 6 février 2019, ces dispositions sont applicables au prochain renouvellement général du conseil de discipline qui aura lieu au plus tard le 31 juillet 2019.

Article R6152-322-8

Pour chaque section, le bureau de vote constate le nombre total de votants et détermine le nombre total de suffrages valablement exprimés ainsi que le nombre de voix obtenues par chaque liste. Il détermine le quotient électoral en divisant le nombre total de suffrages valablement exprimés par le nombre de représentants titulaires à élire.

Il est attribué à chaque organisation syndicale autant de sièges de représentants titulaires du personnel que le nombre de voix recueillies par elle contient de fois le quotient électoral. Les sièges de représentants titulaires restant éventuellement à pourvoir sont attribués selon la règle de la plus forte moyenne. Dans le cas où, pour l’attribution d’un siège, des listes ont la même moyenne, le siège est attribué à la liste qui a recueilli le plus grand nombre de voix. Si plusieurs de ces listes ont obtenu le même nombre de voix, le siège est attribué à l’une d’entre elles par voie de tirage au sort effectué par le président du bureau de vote.

Il est attribué à chaque liste un nombre de sièges de représentants suppléants égal à celui des représentants titulaires élus au titre de cette liste pour la section considérée.

Les représentants titulaires et les représentants suppléants élus sont désignés selon l’ordre de présentation de la liste.

Conformément à l’article 15 du décret n° 2019-79 du 6 février 2019, ces dispositions sont applicables au prochain renouvellement général du conseil de discipline qui aura lieu au plus tard le 31 juillet 2019.

Article R6152-322-9

Un procès-verbal des opérations électorales est établi par le bureau de vote et immédiatement transmis au directeur général du Centre national de gestion ainsi qu’aux agents habilités à représenter les listes de candidats.

Conformément à l’article 15 du décret n° 2019-79 du 6 février 2019, ces dispositions sont applicables au prochain renouvellement général du conseil de discipline qui aura lieu au plus tard le 31 juillet 2019.

Article R6152-322-10

Sans préjudice des dispositions du dernier alinéa du I de l’article 9 bis de la loi du 13 juillet 1983 précitée, les contestations sur la validité des opérations électorales sont portées, dans un délai de cinq jours à compter de la proclamation des résultats, devant le directeur général du Centre national de gestion puis, le cas échéant, devant la juridiction administrative.

Conformément à l’article 15 du décret n° 2019-79 du 6 février 2019, ces dispositions sont applicables au prochain renouvellement général du conseil de discipline qui aura lieu au plus tard le 31 juillet 2019.

Article R6152-323

Le représentant des personnels qui, en cours de mandat, ne remplit plus les conditions fixées à l’article R. 6152-322 pour siéger au titre de la section au sein de laquelle il a été élu ou a fait l’objet d’une sanction de révocation cesse de plein droit d’appartenir au conseil de discipline.

Lorsque, avant l’expiration de son mandat, l’un des représentants titulaires se trouve dans l’impossibilité définitive d’accomplir son mandat pour l’un des motifs énumérés ci-dessus, il est remplacé par le premier suppléant pris dans l’ordre de la liste au titre de laquelle il a été élu jusqu’au renouvellement du conseil de discipline. Ce dernier est alors remplacé par le premier candidat non élu restant de la même liste.

Lorsque le représentant suppléant se trouve dans l’impossibilité d’exercer son mandat, il est remplacé par le premier candidat non élu restant de la même liste.

Lorsqu’une liste se trouve dans l’impossibilité de pourvoir, dans les conditions prévues ci-dessus, aux sièges de membre titulaire ou de membres suppléants auxquels elle a droit, l’organisation syndicale ayant présenté la liste désigne son représentant parmi les agents relevant de la section du conseil de discipline, éligibles au moment où se fait la désignation, pour la durée du mandat restant à courir.

Conformément à l’article 15 du décret n° 2019-79 du 6 février 2019, ces dispositions sont applicables au prochain renouvellement général du conseil de discipline qui aura lieu au plus tard le 31 juillet 2019.

Article R6152-323-1

Les représentants de l’administration, membres titulaires ou suppléants, qui cessent définitivement les fonctions en raison desquelles ils ont été nommés sont remplacés. Le mandat de leurs successeurs expire lors du renouvellement du conseil de discipline.

Conformément à l’article 15 du décret n° 2019-79 du 6 février 2019, ces dispositions sont applicables au prochain renouvellement général du conseil de discipline qui aura lieu au plus tard le 31 juillet 2019.

Limite d’âge

Sous-section 14 : Limite d’âge et prolongation d’activité (Articles R6152-328 à R6152-333)

Article R6152-328

Sous réserve des droits au recul de limite d’âge qui leur sont applicables au titre des dispositions de l’article 46 de la loi n° 87-588 du 30 juillet 1987 portant diverses mesures d’ordre social, la limite d’âge des praticiens régis par les dispositions des sections 1 et 2 du présent chapitre est fixée à soixante-sept ans pour les praticiens nés à compter du 1er janvier 1955.

A titre transitoire, la limite d’âge applicable à ces praticiens est fixée à :

1° 65 ans pour ceux nés avant le 1er juillet 1951 ;

2° 65 ans et 4 mois pour ceux nés entre le 1er juillet 1951 et le 31 décembre 1951 ;

3° 65 ans et 9 mois pour ceux nés en 1952 ;

4° 66 ans et 2 mois pour ceux nés en 1953 ;

5° 66 ans et 7 mois pour ceux nés en 1954.

Article R6152-329

Les praticiens hospitaliers régis par les sections 1 et 2 qui souhaitent bénéficier d’une prolongation d’activité doivent en faire la demande auprès du directeur général du Centre national de gestion et concomitamment auprès du directeur de l’établissement, six mois au moins avant la date à laquelle ils atteindront la limite d’âge. La demande précise l’établissement dans lequel ils souhaitent poursuivre leur activité.

La prolongation est accordée par périodes de six mois ou un an sous réserve d’aptitude physique et mentale attestée par un certificat délivré par un médecin agréé.

Le directeur de l’établissement désigné dans la demande transmet sans délai celle-ci au président de la commission médicale d’établissement et au chef de pôle ou, à défaut, au responsable de la structure interne, pour recueillir leur avis motivé. A défaut de réponse dans le délai indiqué, ces avis sont réputés rendus.

Le directeur de l’établissement transmet au directeur général du Centre national de gestion, quatre mois au moins avant la date à laquelle la limite d’âge sera atteinte, son avis motivé ainsi que les avis et le certificat médical mentionnés aux deuxième et troisième alinéas.

Si la prolongation d’activité est accordée, le praticien est maintenu dans l’emploi qu’il occupait au moment de la demande.

Lorsque la prolongation est accordée dans un autre établissement que l’établissement d’affectation, celle-ci ne peut porter que sur un poste resté vacant à l’issue du dernier tour de recrutement.

Dans tous les cas, le directeur général du Centre national de gestion notifie sa décision au praticien trois mois au moins avant la date à laquelle ce dernier atteindra la limite d’âge.

Article R6152-330

La prolongation d’activité est renouvelée par tacite reconduction, sous réserve de la production par l’intéressé d’un certificat médical d’aptitude physique et mentale établi par un médecin agréé. Ce certificat est adressé au directeur général du Centre national de gestion et concomitamment au directeur de l’établissement d’affectation, au moins trois mois avant l’échéance de la période de prolongation en cours.

Article R6152-331

Le praticien informe le directeur général du Centre national de gestion ainsi que le directeur de l’établissement dans lequel il est nommé de son intention de ne plus prolonger son activité à l’issue de la période en cours, au moins trois mois avant l’échéance de celle-ci.

Article R6152-332

En cas de non-renouvellement qui n’est pas à l’initiative du praticien, la décision est prise après avis motivé du chef de pôle ou, à défaut, du responsable de la structure interne d’affectation du praticien et du président de la commission médicale d’établissement.

Le directeur de l’établissement transmet ces avis au directeur général du Centre national de gestion, ainsi que son avis motivé, trois mois au moins avant l’échéance de la période en cours.

Le directeur général du Centre national de gestion notifie sa décision au praticien, par lettre recommandée avec avis de réception ou par lettre remise en main propre contre décharge, deux mois au moins avant l’échéance de la période en cours.

Article R6152-333

Les dispositions du premier alinéa de l’article R. 6152-813 s’appliquent au praticien titulaire d’un compte épargne-temps qui demande une prolongation d’activité, pour la totalité des jours inscrits.

Au cas où le renouvellement de la prolongation d’activité n’est pas accordé par le Centre national de gestion, il est fait application, pour les jours inscrits sur le compte et qui n’ont pu être soldés, des dispositions du second alinéa de l’article R. 6152-813.

Dispositions communes à tous praticiens.

Dispositions communes(applicables aux Praticiens hospitaliers, Praticiens contractuels, Assistants, Praticiens attachés, et pour partie aux cliniciens)

Section 8 : Dispositions communes (Articles R6152-801 à R6152-829)

RTT

Sous-section 1 : Réduction du temps de travail. (Article R6152-801)

Article R6152-801

Modifié par Décret n°2012-1481 du 27 décembre 2012 – art. 6

Les personnels médicaux, pharmaceutiques et odontologistes, régis par les dispositions des sections 1 à 6 du présent chapitre bénéficient d’une réduction annuelle de leur temps de travail de 20 jours.

Lorsque les fonctions ne sont pas assurées à temps plein, le nombre de jours alloués est réduit proportionnellement à la durée d’activité des personnels intéressés.

Sont exclues de l’application de ces dispositions les périodes suivantes : congé bonifié, mission temporaire non rémunérée, congé de longue maladie, congé de longue durée ou de grave maladie, et congé parental.

Les congés accordés au titre de la réduction du temps de travail et les congés bonifiés ne peuvent être pris à la suite les uns des autres.

Les modalités d’application du présent article sont fixées par arrêté des ministres chargés du budget et de la santé.

L’article R. 6152-801 du code de la santé publique a été renuméroté par le décret n° 2010-1218 du 14 octobre 2010, entré en vigueur le 17 octobre 2010. Il portait avant le numéro R. 6152-701. Le décret n° 2010-1141 du 29 septembre 2010, entré en vigueur le 1er octobre 2010, soit avant la nouvelle numérotation, disposait dans son article 23 :

Au troisième alinéa de l’article R. 6152-801, les mots : congé de fin d’exercice sont remplacés par les mots : et congé pris au titre des dispositions de la sous-section 2 de la présente section ;

Cette modification antérieure à la renumérotation se trouve ainsi privée d’effet.

CET

Sous-section 2 : Compte épargne-temps. (Articles R6152-802 à R6152-813)

Article R6152-802

Modifié par Décret n°2022-132 du 5 février 2022 – art. 2

Les personnels médicaux, pharmaceutiques et odontologistes, régis par les dispositions des sections 1 à 6 du présent chapitre bénéficient d’un compte épargne-temps sous réserve des dispositions de l’article R. 6152-14.

Article R6152-803

Modifié par Décret n°2012-1481 du 27 décembre 2012 – art. 8

Ce compte est ouvert par le chef d’établissement qui informe, chaque début d’année, le praticien titulaire du compte des droits épargnés et consommés au terme de l’année civile écoulée et lui demande de faire connaître, au plus tard le 31 mars, son choix d’utilisation des jours épargnés.

Article R6152-804

Modifié par Décret n°2012-1481 du 27 décembre 2012 – art. 9

Le compte épargne-temps est alimenté par le report de jours de congé, de réduction du temps de travail ou de récupération qui n’ont pu être pris, dans les conditions suivantes :

1° Le report des congés annuels, sans que le nombre de jours de congés pris dans l’année puisse être inférieur à vingt ; cette limite est réduite proportionnellement à la durée des obligations de service des personnels concernés lorsque ceux-ci n’exercent pas leurs fonctions à temps plein ;

2° Le report de tout ou partie des jours de réduction du temps de travail dans les conditions prévues à l’article R. 6152-801 ;

3° Le report des jours de récupération des périodes de temps de travail additionnel, des astreintes et des déplacements lorsqu’ils n’ont pas fait l’objet d’une indemnisation.

Article R6152-805 (abrogé)

Abrogé par Décret n°2012-1481 du 27 décembre 2012 – art. 10
Création Décret n°2010-1218 du 14 octobre 2010 – art. 1

Le compte épargne-temps est ouvert pour une durée de dix ans.

Toutefois, pour les praticiens âgés de cinquante-cinq ans à la date d’ouverture du compte, cette durée est prolongée jusqu’à la date de départ à la retraite.

Les droits à congés acquis par le praticien au titre du compte épargne-temps sont, au choix de celui-ci :

– soit exercés en une seule fois et en totalité à compter de l’expiration du délai mentionné au premier alinéa du présent article ;

– soit exercés progressivement ; dans ce cas, les droits acquis au titre du compte épargne-temps au cours d’une année sont soldés avant l’expiration d’un délai de dix ans à compter de leur année d’acquisition.

En cas de cessation définitive de fonctions, l’intéressé est tenu au préalable de solder son compte épargne-temps. A défaut, il perd ses droits.

Article R6152-806 (abrogé)

Abrogé par Décret n°2012-1481 du 27 décembre 2012 – art. 10
Création Décret n°2010-1218 du 14 octobre 2010 – art. 1

Le praticien qui demande le bénéfice de tout ou partie du temps épargné respecte un délai de prévenance. Ce délai est :

1° D’un mois pour une demande de congés inférieure à six jours ;

2° De deux mois pour une demande de congés compris entre six et vingt jours ;

3° De quatre mois pour une demande de congés compris entre vingt jours et six mois ;

4° De six mois pour une demande de congés supérieure à six mois.

Article R6152-807

Modifié par Décret n°2012-1481 du 27 décembre 2012 – art. 11

La demande d’exercice de tout ou partie du droit à congé acquis au titre du compte épargne-temps ne peut être rejetée qu’en raison des nécessités du service.

Ce refus ne peut toutefois priver l’intéressé de ses droits au bénéfice du temps épargné. En particulier, aucun refus ne peut être opposé lorsque le temps épargné est égal ou supérieur au temps de service restant à courir avant la date du départ à la retraite sans que l’utilisation des droits puisse entraîner le report de la date de cessation des fonctions.

Le compte épargne-temps peut être utilisé de plein droit à l’issue d’un congé de maternité, d’adoption, de paternité, de solidarité familiale ou d’un congé de maladie d’une durée égale ou supérieure à trois mois dès lors que la demande en a été faite auprès du directeur de l’établissement.

Article R6152-807-1

Création Décret n°2012-1481 du 27 décembre 2012 – art. 12

Lorsque au terme de l’année civile, le nombre de jours inscrits sur le compte épargne-temps est inférieur ou égal à un seuil fixé par arrêté conjoint des ministres chargés de la santé, de la fonction publique et du budget, le praticien ne peut utiliser les droits ainsi épargnés que sous forme de congés.

Le seuil mentionné à l’alinéa précédent ne saurait être supérieur à vingt jours.

Article R6152-807-2

Création Décret n°2012-1481 du 27 décembre 2012 – art. 12

Lorsque au terme de l’année civile, le nombre de jours inscrits sur le compte épargne-temps est supérieur au seuil mentionné à l’article R. 6152-807-1, le praticien opte, pour les jours excédant ce seuil et dans les proportions qu’il souhaite :

1° Pour une indemnisation dans les conditions fixées à l’article R. 6152-807-3 ;

2° Pour un maintien sur le compte épargne-temps dans les conditions fixées à l’article R. 6152-807-4.

L’option du praticien intervient au plus tard le 31 mars de l’année suivante et est irrévocable.

Les jours mentionnés au 1° sont retranchés du compte épargne-temps à la date d’exercice d’une option.

En l’absence d’exercice d’une option par le titulaire du compte, les jours placés sur le compte et excédant le seuil mentionné au premier alinéa sont maintenus sur le compte du praticien.

Les jours épargnés n’excédant pas le seuil ne peuvent être utilisés que sous forme de congés.

Article R6152-807-3

Création Décret n°2012-1481 du 27 décembre 2012 – art. 12

Chaque jour concerné par l’option mentionnée au 1° de l’article R. 6152-807-2 est indemnisé à hauteur d’un montant fixé par arrêté conjoint des ministres chargés de la santé, de la fonction publique et du budget.

Cette indemnisation n’est pas soumise aux majorations et indexations pouvant être versées aux praticiens en poste dans les départements et collectivités d’outre-mer.

Article R6152-807-4

Création Décret n°2012-1481 du 27 décembre 2012 – art. 12

  1. ― Les jours mentionnés au 2° de l’article R. 6152-807-2 sont maintenus sur le compte épargne-temps sous réserve des conditions cumulatives énumérées aux 1° et 2° ci-après :

1° La progression annuelle du nombre de jours inscrits au-delà du seuil mentionné à l’article R. 6152-807-1 n’excède pas un plafond fixé par arrêté conjoint des ministres chargés de la santé, de la fonction publique et du budget.

2° Le nombre total de jours inscrits sur le compte n’excède pas un plafond global fixé par le même arrêté.

  1. ― En raison d’impératifs de continuité ou de permanence des soins exposés dans un rapport établi par le directeur de l’établissement et en considération de la situation des effectifs de la structure d’affectation des praticiens concernés, le directeur général de l’agence régionale de santé peut autoriser, après consultation de la commission régionale paritaire et pour une durée maximale de trois ans, un dépassement du plafond de progression annuelle du compte épargne-temps de ces praticiens. Une demande de conciliation devant la commission paritaire régionale peut être présentée au directeur d’établissement par les praticiens concernés.

Lorsque le directeur général de l’agence régionale de santé est informé par le directeur de l’établissement d’une demande de conciliation formulée par des praticiens sur le fondement du premier alinéa du II du présent article, il confie cette mission de conciliation à la commission paritaire régionale, conformément aux dispositions de l’article R. 6152-326 du présent code.

Le directeur général de l’agence régionale de santé peut, dans les mêmes conditions, autoriser un dépassement du plafond prévu au 2° du présent article, à compter d’une date fixée par arrêté conjoint des ministres chargés de la santé, de la fonction publique et du budget et sous réserve que ce dépassement n’excède pas un nombre de jours maximal fixé par le même arrêté.

III. ― Les jours maintenus sur le compte épargne-temps au titre des I et II peuvent être utilisés sous forme de congés, pris dans les mêmes conditions que ceux mentionnés aux articles R. 6152-807 et R. 6152-807-1.

Article R6152-808

Création Décret n°2010-1218 du 14 octobre 2010 – art. 1

Le congé pris dans le cadre du compte épargne-temps est assimilé à une période d’activité et rémunéré en tant que tel.

L’article R. 6152-808 du code de la santé publique a été renuméroté par le décret n° 2010-1218 du 14 octobre 2010, entré en vigueur le 17 octobre 2010. Il portait avant le numéro R. 6152-708. Le décret n° 2010-1141 du 29 septembre 2010, entré en vigueur le 1er octobre 2010, soit avant la nouvelle numérotation, disposait dans son article 23 :

L’article R. 6152-808 est remplacé par les dispositions suivantes :

Art.R. 6152-808.-Le congé pris dans le cadre du compte épargne-temps est assimilé à une période d’activité.
Durant cette période, le praticien continue à percevoir sa rémunération statutaire.
Le cas échéant, le versement de l’indemnité pour activité dans plusieurs établissements, de l’indemnité d’activité sectorielle et de liaison et de l’indemnité d’engagement de service public exclusif est maintenu pendant une période qui ne peut excéder trois mois.

Cette modification antérieure à la renumérotation se trouve ainsi privée d’effet.

Article R6152-809

Modifié par Décret n°2022-132 du 5 février 2022 – art. 2

Le praticien conserve les droits qu’il a acquis au titre du compte épargne-temps :

1° En cas de mutation, de changement de statut pour occuper des fonctions relevant des dispositions des sections 1, 3, 4, 5 et 6 du présent chapitre ou, pour les praticiens relevant de la section 1 du même chapitre, en cas de mise à disposition ou de placement en recherche d’affectation auprès du centre national de gestion, le praticien peut utiliser ses droits sous réserve de l’accord de la structure d’affectation ;

2° En cas de détachement au titre de l’article R. 6152-51, l’intéressé ne peut alors utiliser ses droits, sur autorisation de l’administration d’origine et de l’administration d’emploi et selon les règles régissant le compte épargne-temps dans cette administration d’emploi que dans les cas de détachement dans un des corps, cadres d’emplois ou emplois régis par le statut général de la fonction publique ;

3° En cas de mise en disponibilité au titre de l’article R. 6152-62 ;

4° En cas de congé parental au titre des articles R. 6152-45, R. 6152-520-1 ou R. 6152-617.

Dans les cas visés aux 3° et 4° du présent article, le praticien peut utiliser ses droits sur autorisation de son administration d’origine et sous réserve de l’accord de sa structure d’affectation.

Article R6152-809-1

Création Décret n°2012-1481 du 27 décembre 2012 – art. 14

Les établissements ont l’obligation de comptabiliser un passif pour chaque jour épargné par le titulaire du compte dans des conditions fixées par arrêté conjoint des ministres chargés de la santé, du budget et de la sécurité sociale.

Conformément aux dispositions de l’article R. 6152-35 et de l’organisation arrêtée en application du dernier alinéa de l’article R. 6152-26, le chef de pôle recense, dans le cadre du contrat de pôle, sur la base du tableau prévisionnel des activités du pôle, le nombre de jours de congé, de réduction du temps de travail et de récupération susceptibles de ne pas être pris au titre de l’année en cours au regard des nécessités de service et qui pourraient être versés au compte épargne-temps par les praticiens. Le nombre de jours prévisionnel définitif et son impact sur le passif de l’établissement figurent dans l’avenant annuel du contrat de pôle.

En cas de changement d’établissement ou de placement en recherche d’affectation auprès du Centre national de gestion, le passif mentionné ci-dessus, correspondant au nombre de jours restant sur le compte épargne-temps, est transféré respectivement au nouvel établissement d’affectation ou au Centre national de gestion. Le cas échéant, à l’issue de la procédure de recherche d’affectation, le Centre national de gestion transfère le passif reçu au nouvel établissement d’affectation.

La situation des comptes épargne-temps et leur prise en compte dans le bilan comptable sont présentées chaque année aux membres de la commission médicale d’établissement, concomitamment au bilan social.

Article R6152-810

Création Décret n°2010-1218 du 14 octobre 2010 – art. 1

A l’issue de la période de congés, le bénéficiaire du compte épargne-temps rejoint le poste qu’il occupait avant son départ.

Article R6152-811 (abrogé)

Abrogé par Décret n°2012-1481 du 27 décembre 2012 – art. 15
Création Décret n°2010-1218 du 14 octobre 2010 – art. 1

Lors de la cessation d’activité du praticien pour invalidité temporaire, les droits ouverts au titre du compte épargne-temps lui restent acquis.

Article R6152-812

Modifié par Décret n°2012-1481 du 27 décembre 2012 – art. 16

Lorsque le praticien titulaire du compte épargne-temps est reconnu définitivement inapte à l’exercice de ses fonctions ou décède sans avoir pu utiliser les jours épargnés sur son compte, le praticien lui-même ou, en cas de décès, ses ayants droit bénéficient des droits qu’il a acquis au titre de son compte épargne-temps. Ces droits font l’objet d’une indemnisation selon les dispositions fixées par l’article R. 6152-807-3.

Article R6152-813

Création Décret n°2012-1481 du 27 décembre 2012 – art. 17

Lorsqu’un praticien, quelle que soit sa position au regard du statut qui lui est applicable, cesse définitivement d’exercer son activité, les jours accumulés sur son compte épargne-temps doivent être soldés sous forme de congés avant la date de cette cessation. En pareil cas, la direction de l’établissement ne peut s’opposer à sa demande.

Dans le cas où l’impossibilité de solder avant cette date les jours inscrits sur le compte résulte d’un éloignement du service consécutif à un placement en recherche d’affectation, à un congé pour maladie, à une nomination à titre permanent dans un corps de personnels enseignants et hospitaliers ou à des impératifs de continuité ou de permanence des soins attestés par le directeur, les jours inscrits au compte épargne-temps font l’objet d’une indemnisation selon les dispositions fixées par l’article R. 6152-807-3.

Prolongation d’activité

Sous-section 3 : Prolongation d’activité (Articles R6152-814 à R6152-816)

Article R6152-814

Modifié par Décret n°2022-132 du 5 février 2022 – art. 2

Peuvent être autorisés, sous réserve d’aptitude médicale et dans la limite de trente-six mois, à prolonger leur activité au-delà de la limite d’âge qui leur est applicable, les praticiens régis par les sections 1, 3, 4, 5, 6 et 7 du présent chapitre, qui sont nés à compter du 1er janvier 1955 et se trouvent en position d’activité au moment de leur demande.

II.-A titre transitoire, la prolongation d’activité s’applique dans les conditions définies à l’article 135 de la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique, dans sa rédaction issue de l’article 141 de la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 relative à la modernisation de notre système de santé, pour en porter la durée maximale à :

1° Soixante mois pour les praticiens nés avant le 1er juillet 1951 ;

2° Cinquante-six mois pour les praticiens nés entre le 1er juillet 1951 et le 31 décembre 1951 ;

3° Cinquante et un mois pour les praticiens nés en 1952 ;

4° Quarante-six mois pour les praticiens nés en 1953 ;

5° Quarante et un mois pour les praticiens nés en 1954.

Article R6152-815

Création Décret n°2016-1426 du 21 octobre 2016 – art. 2

Les praticiens bénéficiant d’une prolongation d’activité demeurent régis par les dispositions des statuts dont ils relevaient à la date à laquelle ils ont atteint la limite d’âge, à l’exception des dispositions relatives à l’avancement.

Ils peuvent soit être maintenus dans l’emploi qu’ils occupent dans l’établissement où ils sont affectés à la date à laquelle ils atteignent la limite d’âge ou à celle du renouvellement de la prolongation d’activité, soit occuper un emploi dans un autre établissement.

Article R6152-816

Création Décret n°2016-1426 du 21 octobre 2016 – art. 2

Les autorités investies du pouvoir de nomination transmettent au directeur général de l’agence régionale de santé, pour information de la commission régionale paritaire, le bilan annuel par spécialités des demandes de prolongation d’activité et des avis dont elles ont fait l’objet.

Congés santé, famille

Sous-section 4 : Dispositions relatives aux congés pour raisons de santé ou pour raisons familiales (Articles R6152-817 à R6152-824)

Article R6152-817

Modifié par Décret n°2022-132 du 5 février 2022 – art. 2

Les dispositions de la présente sous-section s’appliquent aux personnels régis par les dispositions des sections 1, 3, 4, 5, 6 et 7 du présent chapitre.

Article R6152-818

Création Décret n°2017-161 du 9 février 2017 – art. 24

Les dispositions de l’article 15 du décret n° 88-386 du 19 avril 1988 relatif aux conditions d’aptitude physique et aux congés de maladie des agents de la fonction publique hospitalière sont applicables aux praticiens régis par le présent chapitre. La rémunération à prendre en compte au troisième alinéa de cet article comprend les émoluments et les primes accordées à l’intéressé.

Lorsque, en application de l’article R. 321-2 du code de la sécurité sociale, les prestations en espèces servies par le régime général sont diminuées, la rémunération versée en cas de congé de maladie, de congé de longue maladie ou de congé de longue durée est réduite au prorata de la diminution pratiquée.

Article R6152-819

Modifié par Décret n°2021-1342 du 13 octobre 2021 – art. 17

Les praticiens régis par les dispositions de la présente sous-section ont droit au congé de maternité, au congé de naissance, au congé pour l’arrivée d’un enfant placé en vue de son adoption, au congé d’adoption ou au congé de paternité et d’accueil de l’enfant prévus au 5° de l’article 41 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière pour des durées égales à celles mentionnées à cet article et selon les conditions déterminées par ce même article ainsi que par les dispositions du chapitre Ier du décret n° 2021-1342 du 13 octobre 2021 relatif aux congés de maternité et liés aux charges parentales des agents de la fonction publique hospitalière et des personnels médicaux et pharmaceutiques des établissements publics de santé.

Durant ces congés, les praticiens conservent l’intégralité de leurs émoluments.

Conformément à l’article 19 du décret n° 2021-1342 du 13 octobre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le premier jour du premier mois suivant celui de sa publication.

Article R6152-820

Création Décret n°2017-161 du 9 février 2017 – art. 24

Lorsqu’il a été médicalement constaté par le comité médical mentionné à l’article R. 6152-36 que l’intéressé se trouve atteint d’une inaptitude à occuper son emploi, l’autorité investie du pouvoir de nomination cherche à le reclasser. L’offre de reclassement proposée à l’intéressé est écrite et précise. Elle concerne les emplois relevant de l’autorité ayant le pouvoir de nomination. L’intéressé est invité à faire connaître sa décision dans le délai d’un mois à compter de la notification de l’offre. A défaut de réponse de l’intéressé ou en cas de réponse négative de sa part ou lorsque le reclassement de l’intéressé s’avère impossible, celui-ci est licencié ou rayé des cadres.

Article R6152-821

Création Décret n°2017-161 du 9 février 2017 – art. 24

Le montant de la rémunération versée pendant un congé de maladie, un congé de longue maladie, un congé de longue durée, un congé en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle, un congé de maternité, un congé de paternité et d’accueil de l’enfant ou un congé d’adoption est établie sur la base de la quotité de travail du praticien à la date d’arrêt du travail.

Article R6152-822

Création Décret n°2017-161 du 9 février 2017 – art. 24

L’établissement qui assure la rémunération du praticien est subrogé dans les droits de l’intéressé aux prestations en espèces de la sécurité sociale, dans les conditions prévues aux articles R. 323-11 et R. 433-12 du code de la sécurité sociale.

Article R6152-823

Création Décret n°2017-161 du 9 février 2017 – art. 24

Le bénéfice des congés prévus au présent chapitre n’a pas pour effet de reculer la date du terme du contrat.

Article R6152-824

Création Décret n°2020-1557 du 8 décembre 2020 – art. 16

Modifié par Décret n°2023-825 du 25 août 2023 – art. 5

Les praticiens régis par le présent chapitre ont droit à un congé de proche aidant d’une durée maximale de trois mois renouvelable dans la limite d’un an sur l’ensemble de leur carrière lorsque l’une des personnes mentionnées à l’article L. 3142-16 du code du travail présente un handicap ou une perte d’autonomie définis par le décret pris en application de l’article L. 3142-24 du même code.
Ce droit à congé, qui n’est pas rémunéré, s’exerce dans les conditions définies par les dispositions des articles 2 à 6 du décret n° 2020-1557 du 8 décembre 2020 relatif au congé de proche aidant dans la fonction publique.

Le praticien titulaire reste affecté dans son emploi et le praticien recruté au titre d’un contrat conserve le bénéfice de son engagement ou de son contrat pendant la durée de son congé de proche aidant.

Pour l’application du présent article, les compétences de l’autorité investie du pouvoir de nomination sont exercées par le chef d’établissement.

Entretien professionnel

Sous-section 5 : Entretien professionnel (Article R6152-825)

Article R6152-825

Création Décret n°2022-132 du 5 février 2022 – art. 2

Les praticiens régis par les dispositions des sections 1,3,4,5 et 6 du présent chapitre bénéficient chaque année d’un entretien professionnel qui donne lieu à un compte rendu.

Cet entretien est conduit par le chef de service ou le praticien responsable de la structure interne d’affectation ou, à défaut, par le chef de pôle. Il est assuré par les chefs de pôle pour les chefs de service ou responsables de structures internes et par le président de la commission médicale d’établissement pour les chefs de pôle.

La date de cet entretien est fixée par le praticien qui le conduit et est communiquée à l’intéressé au moins huit jours à l’avance.

Cet entretien porte principalement sur :

1° Le bilan des missions cliniques et, le cas échéant, non cliniques assurées par l’intéressé, compte tenu de l’organisation et du fonctionnement du service ;

2° L’expression par l’intéressé de ses souhaits d’évolution professionnelle ;

3° Les objectifs relatifs aux missions cliniques et non cliniques pour l’année à venir ;

4° Les projets de formation de l’intéressé, eu égard au projet médical de l’établissement et de la structure d’affectation ainsi qu’à ses besoins.

L’entretien est organisé dans des conditions permettant d’en garantir la confidentialité.

Dans un délai de trente jours après l’entretien, un compte-rendu établi par le praticien qui a conduit l’entretien est communiqué à l’intéressé qui, le cas échéant, le complète de ses observations et le retourne dans un délai de quinze jours.

Le compte-rendu est signé respectivement par le praticien qui a conduit l’entretien puis par l’intéressé. Il est conservé dans le dossier de ce dernier au sein de l’établissement.

Le chef de pôle ou, à défaut, le président de la commission médicale d’établissement peut être saisi par l’intéressé d’une demande de révision du compte rendu de l’entretien professionnel dans un délai de quinze jours francs à compter de la date de sa notification à l’intéressé.

Il notifie sa réponse et le compte-rendu définitif de l’entretien à l’intéressé dans le même délai, à compter de la date de réception de la demande.

Activités non cliniques

Sous-section 6 : Activités non cliniques (Article R6152-826)

Article R6152-826

Création Décret n°2022-132 du 5 février 2022 – art. 2

Dans le cadre de leurs obligations de service et des missions qui leur sont confiées, les praticiens relevant des sections 1 et 3 peuvent exercer des activités non cliniques, définies en cohérence avec le projet d’établissement, le projet de pôle et le projet de service. Elles permettent la contribution à des travaux d’enseignement et de recherche, l’exercice de responsabilités institutionnelles ou managériales, ainsi que la participation à des projets collectifs et la structuration des relations avec la médecine de ville. Elles s’exercent sous réserve des nécessités de service.

Les praticiens hospitaliers dont la quotité de travail est fixée à dix demi-journées par semaine sont autorisés à exercer des activités non cliniques une demi-journée par semaine en moyenne sur le quadrimestre par le chef de service ou, à défaut, par le chef de pôle. Cette demi-journée est de droit dès lors que le praticien la sollicite. Au-delà d’une demi-journée par semaine en moyenne sur le quadrimestre, les modalités prévues au troisième alinéa pour l’exercice des activités non cliniques s’appliquent à ces praticiens.

Pour les praticiens relevant de la section 1 n’exerçant pas à temps plein et ceux relevant de la section 3, l’exercice des activités non cliniques peut être autorisé par le directeur de l’établissement dans lequel le praticien exerce, pour une période définie, sur proposition du chef de service ou du responsable de la structure interne après avis du chef de pôle ou, pour des activités exercées en dehors du service ou de la structure d’affectation, sur proposition du président de la commission médicale d’établissement. La décision de refus est motivée et notifiée par écrit au praticien.

Non-concurrence

Sous-section 7 : Dispositif de non-concurrence en cas de départ temporaire ou définitif (Articles R6152-827 à R6152-829)

Article R6152-827

Création Décret n°2022-132 du 5 février 2022 – art. 2

La décision par laquelle le directeur de l’établissement support du groupement hospitalier de territoire fixe les conditions de mise en œuvre de l’interdiction d’exercice conformément au deuxième alinéa du I de l’article L. 6152-5-1 est portée à la connaissance de tous les praticiens concernés par tout moyen approprié.

Article R6152-828

Création Décret n°2022-132 du 5 février 2022 – art. 2

Le praticien cessant temporairement ou définitivement ses fonctions qui envisage d’exercer une activité rémunérée dans un établissement de santé privé à but lucratif, un cabinet libéral, un laboratoire de biologie médicale ou une officine de pharmacie en informe le directeur de l’établissement dans lequel il exerce ou exerçait à titre principal, par écrit, deux mois au moins avant le début de l’exercice de cette activité.

Article R6152-829

Création Décret n°2022-132 du 5 février 2022 – art. 2

Lorsque le directeur de l’établissement dans lequel le praticien exerçait à titre principal constate le non-respect de l’interdiction mentionnée au I de l’article L. 6152-5-1, une convocation est envoyée à l’adresse d’exercice de l’intéressé quinze jours au moins avant la date de l’entretien par lettre recommandée avec accusé de réception.

Cette convocation indique le motif de la décision envisagée et informe le praticien de la possibilité dont il dispose de présenter des observations écrites.

L’intéressé peut se faire assister d’un défenseur de son choix.

A l’issue de l’entretien, auquel participe le président de la commission médicale d’établissement, le directeur d’établissement notifie au praticien sa décision ainsi que le montant de l’indemnité prévue au quatrième alinéa du I de l’article L. 6152-5-1 dans un délai d’un mois, par lettre recommandée avec accusé de réception.

Article R6152-830 – Création Décret n°2023-845 du 30 août 2023 – art. 10

Les dispositions de la présente sous-section s’appliquent aux personnels régis par les dispositions des sections 1 à 9 du présent chapitre.

Conformément à l’article 13 du décret n° 2023-845 du 30 août 2023, ces dispositions entrent en vigueur le premier jour du mois suivant celui de sa publication.

Versions

Article R6152-831 – Création Décret n°2023-845 du 30 août 2023 – art. 10

Le directeur de l’établissement procède à la communication prévue à l’article 2 du décret n° 2023-845 du 30 août 2023 portant sur la communication aux agents publics des informations et règles essentielles relatives à l’exercice de leurs fonctions. La communication comprend les informations prévues par cet article à l’exception, le cas échéant, de celles figurant au contrat et est effectuée selon les modalités et les cas prévus aux articles 3 et 4 de ce même décret.

Conformément à l’article 13 du décret n° 2023-845 du 30 août 2023, ces dispositions entrent en vigueur le premier jour du mois suivant celui de sa publication.